• Nos peurs instinctives

    Nos peurs instinctives, on les appelle aussi quelquefois en psychologie, des phobies.

      Eh bien c'est bizarre mais les gens et les enfants que je connais n'ont pas peur des serpents.
        Mais bien sûr s'il en voient un qui ressemble à une vipère, ils restent prudemment à distance et viennent nous chercher et c'est ce qu'il faut faire.
        J'ai vu des vipères à cornes et des serpents à lunettes au Sahara et je restais à distance et je n'allais pas les exciter bêtement. D'ailleurs j'avais toujours du sérum dans la voiture , avec une seringue auto-injectante,car une piqure de cobra ne pardonne pas; si on n'intervient pas tout de suite, on meurt en quelques heures, le venin neurotoxique vous paralysant.
        Mais ce n'est pas une raison pour en avoir une peur panique !

        Par contre je connais beaucoup de gens qui ont une peur maladive des araignées et moi même je ne prendrais certainement pas une mygale dans les mains, même si on en avait enlevé les crochets venimeux.

        Et si j'aime bien les souris et les petits mulots, je connais des gens qiui paniquent à la vue, non pas d'un gros rat, mais d'une petite souris.

        Je me souviens quand j'étais gosse d'une grosse dame qui tournait en rond dans une petite cour cimentée avec un petit mulot qui lui courait derrière et comme elle était trop volumineuse pour que je me risque à essayer de l'arrêter dans sa course, j'avais choisi de marcher à son passage sur la queue de la musaraigne, ce qui évidemment l'a bloquée net.
        Je l'ai prise ensuite, toute tremblante la pauvre, pour aller la remettre dans l'herbe du jardin tandis que la dame hystérique criait “tue la surtout !!! “

        Et plus tard au temps où j'avais un laboratoire au Sahara, un technicien qui pesait bien
    120 kgs (il ressemblait à Obélix !) nous aidait.
        Un jour on était allé sur le terrain, on rentre au labo et on le voit monté sur une table, la figure décomposée. A ses pied, une petite gerboise de 50 grammes mangeait tranquillement un biscuit.  (ces gentilles bêtes sont des espèces de petites souris avec de grandes pattes et sautent comme des kangourous, mais adorent aussi le cuir des chaussures ! ).
        Il a fallu mettre la gerboise à la porte du laboratoire pour que mon technicien veuille bien descendre de sa table, et encore en regardant partout s'il n'y en avait pas une autre dans un coin !

        Je me souviens aussi que ma secrétaire n'aimait pas les hamsters qu'on élevait au labo. Et un jour de jeunes médecins se sont amusés à lui mettre la soir, dans le tiroir du haut de son bureau en bois, un jeune hamster gris.
        Le lendemain ils guettaient ses cris, mais tout restait muet.
        Ils sont venus voir et on a constaté que pendant la nuit le hamster avait mangé le fond du tiroir en bois, un grand trou dans deux paquets de papier blanc, re-fond de tiroir, deux revues et un roman, (sans les lire) et re-trou dans le fonds en bois du troisième tiroir du bas.
        Et enfin dehors, la liberté. On ne la jamais revu ce petit hamster!
        Mes médecins étaient déçus, bien fait pour eux !!

        Alors mes lectrices et lecteurs, de quoi avez vous peur ?

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  •           Je suis toujours étonné des modèles qu'on trouve dans les catalogues de pantoufles et, en particulier, celles avec des têtes d'animaux les plus variées.
              En voici quelques unes :

    Des pantoufles pour l'hiver

    Des pantoufles pour l'hiver

     

     

         Ces têtes sont fantomatiques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

          et ces escargots bleus et roses, assez curieux

     

     

     

     

     

    Des pantoufles pour l'hiver

      

     

     

     

     

     

     

          Un renne qui ressemble à un chien en peluche,

     

     

     

    Des pantoufles pour l'hiver

     

     

     

     

     

         Des souris peu sympathiques.

     

     

     

     

    Des pantoufles pour l'hiver

     

     

     

        Celles là sont plus avenantes

     

     

     

     

    Des pantoufles pour l'hiver

             

     

     

         Et il y a évidemment un chat qui rôde à la recherche de souris.Des pantoufles pour l'hiver

     

     

     

     

     

     

     

     

         Mignonnes ces petites licornes !

     

     

     

     

     

    Des pantoufles pour l'hiver

     

     

          

         Certaines vraies bêtes sont étonnées : elle est folle ma propriétaire !

     

     

     

    Des pantoufles pour l'hiver

     

     

     

     

    Mais elles le sont aussi par de vraies chaussures.

     

     

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  • Eloge des 7 péchés - sont ils si capitaux que cela ?

         J’ai passé en revue les sept péchés capitaux, car d’une part selon le sens que l’on accorde aux mots, ils recouvrent des attitudes bien diverses et d’autre part, cela m’agace un peu de les voir traiter aussi sévèrement .
        Je pense qu’ils ont en partie été inventés par des personnes qui voulaient avoir un certain pouvoir sur leurs condisciples et orienter leurs actions.
        Et pourtant, comme le disait un philosophe, un peu humoriste :
        “ La conscience n'empêche jamais de commettre un péché, mais seulement d'en jouir en paix ! “

        Ma question c’est  “ N’existe t’il pas des comportements bien plus nuisibles que ces sept péchés tellement montés en épingle ? ”.
        Certains psys (peut être avides de pouvoir eux aussi) en ont inventé un huitième, sans doute justiciable selon eux d’une thérapie, en reprenant un vieux concept antique, devenu religieux aux IV et Vème sciècle : l’acédie.
        L’acédie, à l’origine du temps des grecs antiques, c’était le défaut de quelqu’un qui ne prenait plus soin de lui, se désintéressant de lui et de la vie.
        Puis dans la religion chrétienne, c’est devenu un vice monastique, une espèce de "torpeur spirituelle" qui, par découragement, diminue l’ardeur à prier Dieu, l’état de quelqu’un en perte de foi. Ce terme d’acédie figure même à l’époque, sur la liste des sept péchés capitaux.
        Ce concept s’est élargi au cours des siècles en englobant des notions aussi différentes que celles de fatigue, paresse, ennui, accablement, aboulie, désintérêt, mélancolie,, désenchantement, dépression, crise morale.
        Il a été même considérée comme un trouble psychique proche de la dépression ou des troubles bipolaires
        Aujourd’hui les psychologues l’emploient dans une optique beaucoup plus atténuée et désignent le plus souvent par ce terme, un manque d’entrain, un manque d’intérêt de la personne pour toute activité, le fait qu’elle se désintéresse dès qu’elle les a obtenus, des objets qu’elle a ardemment désirés, un manque de motivation généralisé.
        Beaucoup de jeunes que je connais traversent des crises justiciables de cette description.

        Mais, pour en revenir aux péchés capitaux, bien sûr, comme vous l’avez lu, je n’en aprouve pas l’usage excessif, mais je trouve cette appellation exagérée et je pense que la justice des hommes est plus sage, même s’il lui arrive de se tromper parfois.
        Les personnes qui font du droit savent bien l'importance de la gradation des délits et des peines, avec bien des nuances, qui tiennent compte des antécédents des auteurs et des circonstances plus ou moins imprévues notamment.
        Pour moi, traiter la gourmandise de péché capital et ne parler ni du vol, ni de la maltraitande, ni du viol, ni de l’assassinat, me paraît être assez inconscient de la réalité des conséquences des actes humains.

        Et quand je regarde le journal télévisé et tous les faits divers qu’il monte sans cesse en épingle, je me pose la question : “Que sont les péchés capitaux à coté de l’égoïsme et du manque d’altruisme et de solidarité de notre monde et pire, comparés à toutes les horreurs que l’on voit dans le monde ?.

        Mais je sais aussi que quelqu’un de très avare (au sens propre financier) est souvent aussi avare de ses sentiments et donc égoïste.
        Il ne faut donc pas abuser des 7 péchés capitaux.

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  • Eloge des 7 péchés capitaux : l'avarice.

         En France, l’archétype de l’avarice est certainement Harpagon. La culture américaine s’accorde mieux de “Picsou”, le canard, oncle de Donald.

          Je ne crois pas qu’aujourd’hui on trouve beaucoup d’avares du calibre d’Harpagon, mais parmi les copains de certaines de mes correspondantes, j’ai découvert des jeunes assez égoïstes qui avaient une certaine forme de radinerie : ils gardaient le plus possible leur argent pour s’offrir ce dont ils avaient envie, en laissant leur copine payez tout le reste.
          Bien entendu, je ne ferai pas l’éloge de telles pratiques.

          Mais avoir le sens de l’économie et l’habitude d’éviter les gaspillages est certainement une qualité bien utile.
          On parle beaucoup dans les entreprises d’assurance qualité, et parmi les méthodes des bureaux d’études, l’une d’entre elles consiste à analyser les fonctions de chaque pièce que l’on étudie, et d’étudier ensuite si ce que l’on impose à la pièce et qui forcément coûte de l’argent, est nécessaire et utile à l’exercice de ces fonctions. On vérifie ainsi que l’on n’a pas oublié une fonction nécessaire, mais on élimine aussi toutes les contraintes inutiles que l’on avait prévues et qui ne correspondaient pas aux fonctions normales de la pièce.
          C’est en quelque sorte un examen “coût-efficacité” qu’il serait souvent bénéfique de faire dans la vie courante.

         Je suis parfois étonné quand j’écoute un(e) de mes correspondant(e)s de voir certains de leurs désirs, semble t’il impératifs et vitaux, qui concernent en fait des objets ou des sujets relativement anodins et non indispensables, qui d’ailleurs ne suscitent plus d’intérêt peu de temps après les avoir obtenus.
        Je crois qu’avant de faire une dépense  (ou de demander aux parents de la faire, ce qui est presque équivalent), il serait préférable de se demander si vraiment on a besoin de l’objet en cause, s’il va servir vraiment et souvent, et si la qualité et le prix de l’achat sont en accord avec l’usage attendu.
        Je n’ai pas à priori de réticence à l’encontre des “marques”, mais en examinant les produits en cause, je me suis souvent aperçu qu’ils étaient le plus souvent beaucoup plus chers, et que leur qualité n’était la plupart du temps pas meilleure (voire moins bonne) que celle de produits beaucoup moins onéreux.
        Finalement est ce que le prix supplémentaire payé vaut vraiment l’intérêt d’afficher devant ses copains que l’on a une marque connue imprimée sur ses achats ?
        Quand je vois aussi par exemple sur des appareils ménagers, informatiques ou audiovisuels, les diverses options proposées, qui font varier le prix des matériels du simple au double, et que j’examine les fonctions proposées pour ces suppléments de prix, je m’aperçois que beaucoup d’entre elles sont proches du gadget à la mode, mais sont d’une utilité et d’une performance tout à fait discutables, vis à vis du supplément de prix demandé.
        J’ai appris durant la guerre où nous n’avions pas grand chose, puis ensuite grâce à l’éducation de mes parents ce “sens de l’économie”.
        Cela m’a souvent évité de gaspiller mes ressources, de ne pas acheter des choses inutiles, de comparer systématiquement les prix et les performances et ainsi de pouvoir acheter pour ma famille davantage de choses utiles, et donc d’obtenir une meilleure satisfaction globale.
          Disons donc que je ne fais pas l’éloge de l’avarice, mais celle d’un sens de l’économie, qui nous incite à utiliser au mieux les ressources dont nous disposons, en faisant systématiquement avant nos décisisons, des réflexions “coût- efficacité”.

        Maintenant que j’ai examiné les sept “péchés capitaux”, je me demanderai, dans mon prochain article sérieus s’il n’existe pas des défauts plus importants et des actes plus graves que ceux qui entrent dans cette “classification morale”

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  • Eloge des 7 péchés capitaux : la luxure


        Que pourrais-je dire de la luxure, l’un des 7 péchés capitaux ?
        Je ne donnerai pas de définition, la plus courante étant “la recherche de plaisirs sexuels”, et je ne ferai pas une revue des écrivains qui en parlent  : il y en a des milliers et tous les philosophes se sont exercés à réfléchir sur les rapports du sentiment d’amour, du désir et des rapports physiques.
        La seule citation que je ferai, car elle m’avait étonnée en raison de son auteur, le Marquis de Sade, est la suivante ;
        “Il n'y a point de passion plus égoïste que celle de la luxure.”
        Cela dit, il existe de nombreux synonymes dans les dictionnaires qui concernent diverses variantes, dont certaines sont plutôt des déviations anormales, je pense par exemple à la pédophilie.
        Je ne vais donc pas me lancer dans une dissertation philosophique, mais je resterai dans la vie de tous les jours de monsieur ou madame “Tout le monde”. et je n’utiliserai guère plus ce mot de luxure que je trouve désuet et qui fait très “théâtre de boulevard” (pièces souvent fort distrayantes d’ailleurs).

        J'ai déjà parlé dans mes articles des garçons  “coureurs de jupon” et des filles “mantes religieuses”. Je ne vais pas revenir sur ce sujet et ce que je vais dire  ne provient pas du fait que je sois un “vieux singe” aux moeurs d’autrefois, mais d’une certaine expérience que j’ai des chagrins d’amour, ceux de certains de mes collaborateurs quand je travaillais, ou de jeunes correspondantes de mes blogs que leur petit ami avait laissées tomber et qui cherchaient une oreille simiesque complaisante et consolatrice pour leur remonter le moral.

        Je ne pense pas que ce soit une façon efficace de trouver l’amour et le bonheur que de coucher avec une personne que l’on trouve belle, qui a une “bonne gueule”, un grand baratin, et qui est amusante et chahuteuse, mais que l’on ne connaît que fort peu, voire du jour même.
        Cela dit cela ne me paraît pas de nos jours, être un péché capital !
        Il faut bien vivre avec son temps.
        Je l’ai souvent dit, je ne crois pas que faire l’amour soit aussi anodin qu’aller au cinéma ou fumer une cigarette.
        Pour moi, l’amour physique a une facette émotionnelle et sentimentale. Ce n’est pas une simple pulsion pour satisfaire un désir réel (ou refoulé selon Freud, mais lui même était probablement névrosé !), ni un plaisir sensuel anodin analogue à la consommation d’un verre d’alcool ou d’une cigarette de cannabis.
        Pour moi, c’est l’aboutissement d’un sentiment profond réciproque, C’est dire à l’autre qu’il est plus qu’un simple ami, et que l’on a avec lui un jardin secret réservé au couple. C’est le volet physique d’une communion intellectuelle et sentimentale, c’est une reconnaissance de l’appartenance de l’un à l’autre, d’un “privilège exclusif” que chacun réserve à l’autre, du couple que l’on forme.
        A partir de là, trouver du plaisir mutuel dans l’amour physique, ne me paraît pas alors un péché capital, mais au contraire la clé de l’entente et du bonheur qui vient renforcer l’amour sentimental par cette exclusivité, cette union du couple par rapport au reste de l’humanité.
     
         Je sais qu’aujourd’hui on agit souvent en sens inverse : on commence par coucher avec son petit ami, et puis on l’aime parfois après, s’il ne vous a pas quitté entre temps.
        Les jeunes garçons que je connais et qui ne sont pas encore adultes, ressentent peu ce sentiment que je décris, et ceux que j’ai rencontrés et qui partagent mon opinion, se sentent souvent en marge de leurs camarades
        Mais si j’en juge par les doléances de mes jeunes correspondantes (et parfois de certaines déjà adultes), et par la tristesse qu’elles ont lorsque leur petit ami les trompe - (souvent avec une copine !) -, je pense que les jeunes filles sont restées plus romantiques que les garçons.
        Je dis d’ailleurs souvent que les médias, qui montent en épingle les aventures amoureuses sans lendemain, les divorces et séparations en tous genre, et ne parlent que de familles recomposées, renforcent effectivement la tendance des jeunes à considérer l’amour comme un sentiment passager et anodin, comme une amourette.
        Je n’en n’admire que plus celles qui osent m’avouer que, comme le dit Zazie dans une chanson, elles soulignent au crayon rose tous les passages parlant d’amour dans les romans qu’elles lisent.
        Et je ne vois pas comment condamner la “luxure par amour sincère”.

        Et puisqu’aujourd’hui j’ai été avare de citations, je terminerai par l’une d’elle, de Jean Charles Harvey, un écrivain canadien d’avant la guerre de 45, citation que je dédie à nos hommes politiques, mais aussi à certaines bonnes âmes qui jouent un peu trop, en ce monde, aux directeurs de consciences  :
        “Il existe un péché plus destructeur et plus enivrant que la luxure. C'est la passion du pouvoir.”

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