•           Je vous ai déjà montré des panneaux bizarres, mais on en trouve souvent sur internet; alors en voici encore quelques uns :

     
    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/panneaubiencomplique467384-copie-1.jpg









         En voyant celui-ci, je me suis gratté la tête, comment interpréter le panneau du bas ?
     
     
     
     
     



    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/slipglissantcommentca463362.jpg 
         Pour ceux qui, n'ayant pas été en Bretagne, ne savent pas, un "slip" est en français une "cale de halage"; c'est une rampe souvent en béton, qui permet de tirer un bateau hors de l'eau sur un chariot. A ne pas confondre avec les "slips petit bateau".
     
     
     
    Panneaux bizarres
     
     
     
     
       Ces distances laissent perplexe :  celles des embarquements probablement.
     
     
     


    Panneaux bizarres
         Ce panneau, quand je suis en Bretagne l'été, je passe presque tous les jours devant : c'est l'enseigne d'un charcutier sur la route de Plouharnel à Carnac.
    Il y a aussi une grande affiche de réclame pour un garage avec écrit en énormes lettres "Vous pouvez tous crever ! ".... (réparation de pneus...)
     
    Panneaux bizarres
     
     
     
     
    Puisqu'on est dans la charcuterie, voici une autre réclame !
     
     
     
     
     
     
    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/PanneauParis.jpg
     
     
     
    Et enfin le "clou" des panneaux. 
    Je donne la palme à la mairie de Paris pour avoir osé ce rapprochement.
     



         

     

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  • Grève contre la loi sur les retraites.


              Aujourd'hui il y a donc une grève qui semble très suivie, contre la loi sur les retraites
              Non, je ne suis pas en grève, mais je voudrais donner mon opinion.

             Je ne suis pas partisan des grèves et je trouve qu'on en fait beaucoup trop en France, dès qu'il y a un mécontentement quelconque, et sans même discuter. Ce n'est pas cela qui permet de régler les problèmes, et de plus comme cela gêne beaucoup les usagers, cela les indispose et donc la grève est contre-productive. Il vaudrait mieux se mettre autour d'une table et discuter.

             Mais quand il ya un projet de loi déjà très médiocre et même très mal défini, et qu'au cours de négociations, on a l'impression de ne pas être écouté et que, de toutes façons, les positions adverses ne changeront pas d'un iota, on se demande alors pourquoi l'on discute et je comprends qu'on fasse grève. Je pense que les français ne s'y sont pas trompés, la grève est très suivie et, pour une fois,  elle est approuvée par une grande majorité de la population.

             Qu'il faille une réforme des retraites, là aussi il y a un consensus, car la population vieillit, le chômage diminue peu, et donc le nombre d'actifs par rapport au nombre de retraités diminue.
               Donc que l'on soit obligé de penser à l'équilibre financier futur, c'est le rôle des pouvoirs publics. Que l'on soit obligé d'augmenter la durée de travail et la durée des cotisations, c'est inéluctable, quoiqu'en dise la GCT, et je pense que la majorité des travailleurs sait que c'est la conséquence de l'augmentation de le longévité. C'est de la logique et du bon sens.
              Et même le système de "bous malus" suivant l'âge de départ pourrait se discuter, car il donne finalement une certaine liberté de choix.

              Mais vouloir que toutes les formes de retraites soient identiques, pour la beauté de la chose, c'est de la technocratie pure et bornée; vouloir supprimer d'un coup tous les avantages acquis, c'est de l'inconscience face au risque de réactions que cela provoque.
    Tout le monde sait que la réforme est faite pour ramener un équilibre financier et l'accepte, mais prétendre que la raison est l'égalité de tous et la justice, c'est se moquer des gens, car c'est totalement faux.
              Ce serait vrai si les métiers et les conditions de travail étaient très proches, si les conditions de rémunération étaient voisines, mais ce n'est pas le cas. Alors vouloir unifier les conditions de retraite qui suivent des conditions de carrières très différentes, c'est absurde !
              Je vais donner quelques exemples.

             Certains métiers sont pénibles ou dangereux. Les ouvriers du BTP ou dans les aciéries, des soudeurs des chantiers navals, les conducteurs de trains qui roulent la nuit et les week-ends, les militaires et les pompiers qui risquent leurs vie, les personnels soignant qui se dévouent pour la santé des autres, etc.....  méritent que des conditions particulières leur soient accordées au moment de leur retraite.

              Qu'il y ait des exagérations dans certains statuts qui accordent les mêmes avantage à ceux qui sont dans un bureau et ceux qui sont sur le terrain, je le conçois et il y a peut être des règles particulières à changer, mais cela ne veut pas dire qu'il faille tout mettre au même niveau, le plus bas, bien sûr et démolir complètement ce qui fonctionne.

             Les grilles de salaires ne sont pas uniformes. Il est certain que les fonctionnaires sont beaucoup moins payés que leurs homologues du privé, surtout en fin de carrière. De plus les primes qui ont été accordées faute d'augmentation des salaires, ne sont pas prises en compte dans leur retraite et de plus, ces primes sont très diverses d'un métier à l'autre.
              La règle de calcul de la retraite sur le salaire des six derniers mois était donc une compensation pour que les retraites des fonctionnaires ne soient pas trop basses par rapport à celles du privé, et aussi pour conserver des cadres de niveau élevé qui seraient tentés de pantoufler.
              Remettre en cause ce calcul fera baisser le niveau de leurs retraites de 20 à 30% et le système à points s'il n'aura pas trop d'impact sur les recrutement initiaux, empêchera par contre de conserver les cadres de bon niveau qui ne refuseront plus les offres d'emploi que leur fait le secteur privé, s'ils veulent avoir une retraite décente lorsqu'ils seront vieux.
             De plus le système par points n'est pas précisé, on ne sait pas qui fixera sa valeur, s'il sera indexé sur l'inflation; l’an prochain, les retraites de moins de 2.000 € seront indexés sur l’inflation, au dessus elles ne le seront pas : un euro cotisé ne donnera donc pas les mêmes droits. Je ne dis pas que le système par points ne sert à rien mais qu’il faut d’abord se préoccuper des objectifs de justice sociale : la pénibilité, les carrières longues, l’égalité femmes-hommes, le niveau des pensions, les différences importantes de salaires, le niveau du chômage, la pauvreté dont le niveau est indigne d'un pays comme la France..

             Certains régimes de retraite sont à l'équilibre et ont même engrangé des réserves en vue de l'avenir. Ce sont les professions libérales.
              Le gouvernement veut les mettre au régime général. D'une part cela entraîne une augmentation des cotisations et on ne voit pas comment ils pourraient alors garder le bas de laine qu'ils ont pourtant payé par leur travail. C'est de la spoliation et de l'absurdité, puisque les régimes correspondants sont en équilibre.

             Une femme qui avait eu 3 enfants ou plus avait droit à 10% de retraite supplémentaire. Ils étaient dispensés d'impôts et on lui a déjà supprimé cet avantage. On va remplacer cette règle simple par un système compliqué, qui, la plupart du temps diminuera sa retraite. Merci monsieur Macron, de votre considération pour les mères de famille. Evidemment vous même n'avez pas d'enfant et vous touchez un salaire suffisant pour vivre sans souci financier.

             De plus les méthodes actuelles de négociation du gouvernement sont désastreuses. Quand on veut négocier il faut d'abord avoir de part et d'autre un projet, et on discute alors jusqu'à ce qu'on puisse modifier suffisamment les deux projets pour les rapprocher.

              Le projet du gouvernement est très flou. On sait seulement que tout doit être pareil, que c'est un système à points et que la durée du travail et le nombre d'annuités devra être augmenté, mais on ne connait pas les propositions détaillées.
             Le gouvernement nous balade depuis des mois avec des déclarationsdans tous les sens : le président de la république refuse l’âge pivot, le lendemain Agnès Buzyn le soutient; la"clause du grand-père"semble acceptée, le lendemain, elle disparaît. On ne sait plus qui croire ni que croire.

              Face à cela la plupart des syndicats refusent tout en bloc, ce qui n'est pas une solution. La CGT demande le retrait du projet de loi. Mais il n'y a aucun texte : c'est là le paradoxe. Le gouvernement ne sait plus écrire et c'est un projet de loi fantôme, sans doute révélateur de divisions au sein de la majorité 

              On croyait que le gouvernement, après la crise des gilets jaunes, s'était résolu à plus de concertation et des réformes qui en prenne le temps. Or il apparaît qu'il n'en est rien, que ses positions sont proches de l'immobilisme et que finalement, les consultations comme le "grand débat" n'ont strictement rien changé dans les orientations politiques et que donc c'est du temps et de l'argent gâchés et l'on continue les réformes au galop.
              Mais pendant ce temps là, le chômage ne baisse pas, la pauvreté cet les inégalités augmentent.
              Et par ailleurs on a l'impression que la tactique du gouvernement est de dresser les français les uns contre les autres.

              Il est certain que cela n'incite pas à discuter et je comprends donc tout à fait la grève d'aujourd'hui, même si je suis en général assez sceptique sur l'utilité et l'efficacité de cess mouvements.
             Mais si je comprends cette grève de jeudi, je pense qu'un jour suffit pour montrer une désapprobation. Ensuite il faut penser à tous les usagers pour lesquels c'est une galère, aux commerçants et aux entreprises que l'on empêche de travailler et donc aux pertes financières et à l'aggravation du chômage que cela entraîne.
             

             

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  •     J’ai lu un article assez étonnant sur  le numéro d’avril 2019 du magazine « Pour la Science » : les neurobiologistes explorent les faisceaux nerveux du cerveau grâce au virus de la rage.
 Sur le moment cela m’a inquiété car le virus de la rage s’attaque justement aux neurones du cerveau.

        Voyons d’abord ce qu’est ce virus de la rage, cher à Pasteur.
     

    Le virus de la rage au service du cerveau

        C’est un virus très malin, qui a fait d’énorme ravage au &çème siècle, car il transforme un petit chien en une bête féroce qui mord et transmet le virus contenu dans sa salive, lequel colonise peu à peu les neurones et au bout d’un à trois mois d’incubation est mortel à 100%.
        Heureusement il y a eu Pasteur et son sérum et son vaccin et aujourd’hui il n’y a plus dans le monde, chaque année, qu’environ 60 000 décès dus à ce virus, au lieu de plusieurs millions.
        Ce virus a des capacités assez extraordinaires. La morsure permet aux virus de pénétrer dans les tissus musculaires de l’animal mordu, et de là, le virus va remonter tout le trajet nerveux, neurone après neurone, en leurrant le défenses immunitaires de façon très astucieuse.
        Le virus est une petite capsule (une capside), contenant un brin d'ARN, qui contient son matériel génétique, et sa capside est recouverte de protéines particulières : des glycoprotéines. Elles vont permettre au virus de pénétrer dans un neurone qui commande la contraction des muscles.
        Si vous avez lu mes articles vous savez que les axones des neurones sont liés aux dendrites des neurones suivants par des synapses pourvues de récepteurs chimiques et que des neurotransmetteurs libérés par l’influx nerveux arrivant sur l’axone, vont se fixer sur des récepteur de la paroi liée à la dendrite et provoquer une dépolarisation électrique qui va ainsi transmettre l’influx nerveux au neurone suivant.
    Le flux nerveux descend ainsi jusqu’aux neurones situés dans les muscles et en commande la contraction.
        Le virus de la rage va remonter cette chaîne de transmission, à contre-courant, jusqu’au cerveau.
        Pour cela il va entrer dans la synapse, ses glycoprotéines vont lui permettre de simuler un neurotransmetteur et de pénétrer dans la terminaison nerveuse de l’axone, par la « porte de sortie » de l’influx nerveux. Il remonte ensuite l’axone, jusqu’au neurone.
        Une fois dans le corps du neurone, le virus va se déshabiller de ses glycoprotéines, libérer son ARN et il va se servir du matériel et de l’énergie (l’ATP) du neurone pour se répliquer et faire des copies de son ARN, et également des diverses protéines du virus.
        Les virus habituels font alors de très nombreuses copies d’eux-mêmes, c’est l’infection, mais cela fait mourir la cellule hôte et alerte les défenses immunitaires.
        Le virus de la rage est plus malin; Il va limiter sa reproduction, de telle sorte que le neurone ne meurt pas et les défenses immunitaires sont leurrées.
        Puis tous les virus produits vont remonter les diverses dendrites du neurone et gagner des neurones pus amonts dans le circuit neuronal.  Ainsi les virus remontent peu à peu la chaine, via la moelle épinière, en se multipliant à chaque étape, mais sans dommage apparent, et enfin, ils arrivent très nombreux dans le cerveau, sans que l’alerte ait été donnée et ils continuent à se multiplier dans les neurones du cerveau.. Mais cela a pris du temps plus d’un mois, d’où ce long délai d’incubation avant que la maladie ne se déclare.
        C’est pourquoi, dès qu’on est mordu, il ne faut pas attendre, et consulter pour des analyses, faites en général sur la victime et sur la bête si possible; le cerveau de celle-ci est infecté et chose exceptionnelle, cela la rend hargneuse et désireuse de mordre, car le virus permet ainsi une meilleure transmission à d’autres de son ARN.
    Le schéma ci-dessous résume tout ce périple.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Santebiologie2/Numeriser2-copie-1.jpg    Comment se servir de ce virus pour mieux connaître les faisceaux nerveux, notamment du cerveau.?
    Pour le moment ce n’est que sur animaux et on ne va évidemment pas prendre un virus pathogène, mais on va le modifier génétiquement, avant de l’injecter dans le cerveau des animaux de laboratoire.


        Les chercheurs vont donc le reconfigurer pour pouvoir suivre son trajet, sans qu’il soit nocif.
        Ils remplacent d’abord le gêne qui entraine la production des glycoprotéines par un gêne fluorescent : Le virus garde donc son ARN, mais les cellules infectées deviendront fluorescentes. Ils vont ensuite redonner des glycoprotéines modifiées au virus, pour qu’il puisse entrer dans un neurone, mais ne puisse pas en sortir pour en infecter un deuxième.
    Ainsi traité le virus lorsqu’il est entré dans un neurone peut se reproduire, mais ne sait pas reproduire ses glycoprotéines et donc ne peut rentrer dans le neurone suivant.
        Mais on risquait de détruire trop de neurone lors de l’injection. Les chercheurs ont extrait une protéine du virus de la grippe aviaire, qui empéchait le virus de pénétrer dans les neurones qui n’avaient pas un récepteur particulier sur les synapse et neurones des souris en étaient dépourvues.
        Ils ont ensuite introduit ce récepteur uniquement dans quelques groupes de neurones particuliers et le virus de la rage modifié n’a pu entrer que dans ce groupe restreint de neurones ayant reçu ce récepteur
        L’étude décrit les processus détaillés de modifications génétique; Je vous en fait grâce car c’est assez difficile et un peu lassant à lire
        Mais après ces modifications complexes; les chercheurs peuvent suivre pas à pas la  progression du virus depuis le groupe de neurones spécifiques où l’on a introduit les récepteurs particuliers.
        Les chercheurs ont ainsi commencé à étudier les circuits des neurones moteurs qui commandent nos muscles et d’autres ont étudieé les circuits d’interprétation de la vue.
        Bien sûr cette technique est limitée à des animaux (essentiellement des souris), mais elle permet une analyse beaucoup plus fine que la RMN, qui ne permet de détecter qu’un grand nombre de neurones.

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  •      Cela fait longtemps que je n’ai pas fait des articles sur le cerveau.
        Je vais donc essayer de m’y remettre un peu.
        Aujourd’hui, je vous parlerai de la coordination entre certaines de nos sensations, notamment la vue et l’ouïe.


        Comment le cerveau unit-il les sons et les mouvements ?
        Le neuro-biologiste Khalafalla Bushara, à l'Université de Bethesda, aux États-Unis, a soumis des personnes à l’expérience suivante : elles devaient observer un écran blanc où se déplaçaient deux barres noires verticales, partant de cotés opposés de l'écran.
        Les barres animées de mouvements de va et vient horizontaux, se croisaient et les sujets devaient indiquer si elles rebondissaient l'une sur l'autre, repartant en sens inverse ou si, au contraire, elles se croisaient et continuaient leur chemin dans la direction initiale.
        Le spectateur ne sait pas comment choisir entre les deux scénarios, car les barres sont identiques.
        K. Bushara a observé que, dès qu'il ajoutait un son à l'expérience, par exemple le son d'une collision entre deux objets, les personnes étaient persuadées que les barres se heurtaient et rebroussaient chemin.
        Ainsi, le cerveau opère ses choix en fonction de la cohérence entre les diverses perceptions sensorielles.

        Avez-vous déjà assisté à un spectacle de ventriloquie ?
        Vous avez alors eu l’illusion que le son de la voix semble sortir de la bouche du pantin ou de l’animal qu’il tenait.
        Certes ce n’est pas facile de parler sans remuer les lèvres et cela le ventriloque doit apprendre à la faire. Il faut aussi que sa poupée soit suffisamment articulée pour remuer les lèvres de façon réaliste et qu'il puisse la commander de façon vraisemblables.
        Mais que fait le ventriloque pour projeter sa voix sur la poupée ? Il ne fait rien.!!!
        L’illusion ne se produit pas sur la scène, mais dans le cerveau du spectateur, qui unifie spontanément les perceptions : parole et vision.
        C'est pourquoi il attribue le son à la poupée, car c'est le seul objet proche qui remue les lèvres.
       
        Les zones responsable de cette unification ont été identifiées. Les personnes ont été examinées au scanner: des zones bien particulières du cerveau s'activent. Dans ces zones, des neurones sont sensibles à des stimulus divers : les sons, les images, les contacts, et polyvalents, ils savent réaliser la « fusion des sens ». pour pouvoir percevoir les objets et les êtres de façon unifiée.
        Ces zones que vous trouverez en rouge sur le schéma ci dessous sont :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau1/cerveauoptique.jpg

            - les zones occipitales où se trouvent les centres d’interprétation de la vision, images et mouvements.
            - les zones du cortex pariétal  (au dessus et sur le coté de l’occipital,) où se trouvent les centres d’interprétation des diverses sensations dont la vue et l’ouïe.Ce sont des centres associatifs qui rassemblent toutes les sensations.
            - le thalamus qui comme je l’ai expliqué dans mes articles sur les sensations, fait un balayage des diverses zones d’interprétation et envoie au cortex des informations sur l’ensemble des sensations et leur interprétation ou plutôt leur “assemblage” permettant l’interprétation.
            - le colliculus au niveau du tronc cérébral qui dirige les mouvements des yeux en fonction de l’intérêt porté sur l’environnement.
            - le cortex insulaire (appelé aussi “insula”), qui fait le lien entre les sensations et les sentiments. Il reçoit des information de l’hypothalamus et du thalamus pour intégrer des données sur l’état du corps (données d’homéostasie, c’est à dire l’équilibre de nos paramètres vitaux : tension, coeur, concentrations sanguines...) et rendre cette information disponible pour des processus cognitifs et émotionnels soit dans d’autres parties du cerveau émotionnel, soit vers le cortex frontal    
        Il est aussi associé aux processus de douleur ainsi qu’à plusieurs émotions de base comme la colère, la peur, le dégoût ou le désir, la joie ou la tristesse.
        Il est donc souvent un “pont” entre nos sensations et nos émotions.
            - et évidemment les cortex frontal et préfrontal qui sont le siège de la réflexion et de l’organisation de nos actes.
        Ce sont eux qui, en dernier ressort décident de ce que nous pensons et qui vont donc dire que c’est la marionnette qui parle (et ils se trompent !!!).

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  • Le falshboard de Frank Zapata     Depuis plusieurs années je vois dans les rues des plages de Carnac, en Bretagne, des touristes qui, guidés par un moniteur, utilisent un « Segway », petit mobile électrique doté de 2 grosses roues de part et d’autre d’une petite plate forme sur laquelle on met les pieds, et une colonne avec un guidon qui permet de se tenir.   
    J’ai essayé cet engin et j’ai été séduit par la facilité avec laquelle on se déplace (lentement) en maintenant son équilibre sans difficulté et sans apprentissage

    Le falshboard de Frank Zapata    Puis j’ai vu apparaitre au large des plages les « flyboard marins » conçus par Frank Zapata, constitués par deux tuyères sous une plate forme reliée à deux tuyaux qui proviennent d’un bateau pneumatique à moteur. Dans ce bateau, de puissantes pompes aspirent l’eau de mer, l’envoient dans les tuyères et celles-ci font « voler » la plate-forme.
        Je les ai souvent observés de mon dériveur, et j’avais bien envie d’essayer, mais garder son équilibre me paraissait assez difficile et j’ai assisté à quelques chutes dans l’eau, de 7 ou 8 mètres d’altitude, et, à mon âge, je ne suis plus doué pour ce genre de plongeon.


    Le falshboard de Frank Zapata    Alors c’est avec étonnement que k’ai assisté comme beaucoup d’entre vous à la démonstration de Frank Zapata sue un « flyboard terrestre » lors du défilé du 14 juillet.
    C’était assez bluffant et cela avait (en apparence) l’air facile.
        On a vu, lors de sa traversée de la Manche, que cela l’était beaucoup moins, même pour un champion de flysurf, et les vitesses atteintes étaient impressionnantes (160 km/h)
       
        J’ai trouvé sur la revue « Science et avenir » deux schémas de cet engin et je vous les reproduit ci-dessous.
        Elles se passent d’explications, mais je ne serais pas très rassuré d’avoir les pieds au dessus de tels propulseurs. Ce sont des turboréacteurs classiques, avec un compresseur, une chambre de combustion et une tuyère.
        Ce sont les mouvements du pilote qui maîtrisent roulis et tangage, et l’inclinaison de l’engin, qui lui donne sa direction.
Une visière « tête haute » donne au pilote des information fournies par l’électronique : temps, vitesse, consommation, fonctionnement des moteurs, GPS …
               


    http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences2/Numeriser-copie-1.jpg
    http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences2/Numeriser1.jpg

        J’ai été stupéfait qu’un engin aussi complexe ait pu être « bricolé » dans un petit atelier, par quelques ingénieurs et techniciens.
        L’engin est révolutionnaire mais a de gros défauts : il faut des jets très puissants et donc il consomme beaucoup et les interactions du jet et de l’air sont extrêmement bruyants (comme un avion à réaction).
        Par ailleurs il faut être un champion de l’ équilibre pour tenir là dessus !
        La Direction générale pour l’Armement s’intéresse à cet appareil, mais il faudra le rendre moins bruyant, avec un rayon d’action plus grand et un mat + guidon comme dans les segways. On envisage des engins de transport de matériel ou de blessés à des endroits où l’hélico ne peut venir, ou un engin pour des commandos (pas très discret !)

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