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    On n'est pas toujours d'accord : homosexualité et religion.

         Cela ne m'ennuie pas que l'on ne soit pas d'accord avec moi , car cela permet une discussion sur le sujet, mais évidemment j'estime pouvoir défendre mon point de vue.
            Mes articles sur l'homosexualité et l'homophobie et mon article du 20 octobre sur la burqa m'ont valu des mails. Cela ne m'a pas étonné car, il y a quelques années, j'avais reçu des critiques analogues sur un ancien blog.

       On me dit que le pape a condamné l'homosexualité et que la religion musulmane ne l'accepte pas non plus et que je ne devrais pas ainsi “m’insurger contre les règles religieuses”.

      Je ferai d’abord remarquer que je n’ai fustigé que l’intolérance, fusse t’elle religieuse ou d’une religion contre l’autre, mais je m’abstiens toujours de tout jugement de valeur sur les religions (en considérant l’athéisme comme l’une d’entre elles, fidèle à “l’être” et au “non être” de Kant)), et  également sur ceux qui les pratiquent, car pour moi, “à chacun sa foi, elle vaut bien celle du voisin”.
        J’ai eu des camarade et des amis catholiques ou protestants, musulmans, juifs, et athées, ils m’étaient aussi chers les uns que les autres et les différences de religion, dont nous discutions souvent, n’ont jamais été un obstacle à notre entente; nous les comparions simplement et nous y trouvions bien des points communs, mais aussi bien des exagérations par rapport aux écritures initiales, imaginées par des sociétés intolérantes .   
        Je regertte simplement de ne pas avoir eu d’ami bouddhiste.
        En ce qui concerne le pape, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de penser différemment que lui. D’ailleurs à ma connaissance il n’a pas condamné les homosexuels, mais “le mariage entre personnes de même sexe” et ce sont des intégristes catholiques qui ont transformé ce qu’il disait.
        Mais je voudrais préciser une chose qui me tient à coeur : j’estime que la pape et les prètres parlent des règles des catholiques, les imams des règles des musulmans et les rabbins de celles des juifs, mais je ne vois pas pourquoi les règles qu’ils édictent s’appliqueraient aux autres religions que la leur et, à mon sens, c’est de l’intolérance que de vouloir que les règles d’une religion s’appliquent à tous les hommes de l’humanité !
        En fait chaque homme, qu’il soit croyant ou pas, se forge l’ensemble des règles qu’il accepte d’appliquer à lui même : c’est le “surmoi” de Freud.
        J'estime que les catholiques sont libres d’appliquer les directives du pape, plus ou moins transformées par des personnes plus intégristes, mais je ne vois pas pourquoi elles devraient être suivies par des gens qui ne sont pas d’accord avec elles. Après tout, si ces personnes n’aspirent pas à aller au paradis, libre à elles.
        Les temps et les moeurs évoluent et je connais beaucoup de jeunes catholiques qui utilisent pilule et préservatifs, malgré leur condamnation par certains prêtres!
        Je respecte profondément les évangiles, le coran, la bible, mais d’abord on dénature souvent leurs règles, d’autre part ils ont été écrits il y a des centaines d’années, dans un contexte de vie très différent d’aujourd’hui, et il est donc normal que certaines règles soient désuettes.
        Personnellement par exemple, je pense que si les prêtres étaient mariés ils comprendraient mieux les problèmes des couples et il y aurait moins de cas de pédophilie. Mais c’est seulement mon avis personnel.

       On me reproche d'avoir comparé le 20 octobre, la burqa à un caleçon à fleurs avec des coquelicots dessus (c’est plus gai et printanier !), mais j’ai seulement dit que si je me promenais avec uniquement un caleçon à fleurs dans les rues de Paris, on m’emmènerait au poste de police, parce que je dérangerais les autres personnes par ma tenue. !
        Mon correspondant me dit qu’on devrait alors “interdire aux filles de se promener avec une minijupe taille basse ou de mettre un string”.
        Pour moi le problème n’est pas le même. Je serais le patron d’une agence bancaire et je verrai une personne en burqa sonner au sas, je dirais à mes employés d’interdire l’entrée, non que je juge la tenue choquante, mais parce que j’aurais peur que la burqa ne dissimule un bandit avec un fusil à pompe.
        Je ne pense pas qu’on puisse dissimuler une mitraillette dans un string sous une minijupe.!
        Il me parait normal d'interdire le port de la burqa pour des raisons de sécurité, et ce serait bien si on pouvait aussi aider du même coup les femmes qui n’ont pas envie de la porter mais obéissent seulement à leur mari.

        Quant à l’interdiction du port d’une minijupe taille basse, je ne crois pas à son efficacité, car que faire si les gens persistent, comme cela est probable? Cela ne résout pas le problème.
        Je connais une jeune ado qui portait une microjupe taille basse avec un string, malgré la désaprobation de ses parents. Mais à cet âge on aime être provocateur et braver les interdictions : il faut bien  affiirmer sa personnalité !
        Alors quelqu’un de sa famille l’a prise en photo, de dos,  un jour quand elle se baissait pour ramasser un objet sur le sable de la plage, et on lui a donné la photo. Elle s’est alors aperçue que ce qu’elle montrait ainsi n’était pas du plus bel effet, ne cachait pus rien, et qu’on devait se moquer d’elle. Depuis elle porte toujours la même minijupe, mais avec des dessous plus “couvrants”.!
        Je ne suis favorable à une interdiction que lorsque les conséquences sont graves et qu’on ne peut faire autrement. Mais pour moi, l’explication, la réflexion et la prévention doivent précéder l’interdiction.

        Enfin je pense qu’on doit respecter les coutumes de l’instant dans le pays où l’on vit.
        Si j’avais été un ingénieur femme obligé par mon métier à passer des mois en Arabie Saoudite, pendant mon séjour là bas, j’aurais mis un voile sur ma tête (pas la burqa, un simple fichu), pour ne pas choquer les personnes de ce pays.
        J’ai eu l’occasion, grâce à un ami musulman de visiter une mosquée, et il m’a semblé normal de lui demander de me dire ce que je ne devais pas faire pour ne pas choquer les fidèles, et d’enlever mes chaussures en entrant.
        Les coutumes évoluent d’ailleurs. Dans une église de Bretagne il y a 50 ans, les bretonnes portaient des habits noirs et les femmes n’auraient pas été admises sans un chapeau ou une veste. Aujourd’hui on peut rentrer l’été les bras et la tête nus, mais ce serait un manque de respect que d’y aller en maillot de bain et je comprends cela. De même que je m’abstiens de visiter une église pendant une cérémonie pour ne pas déranger ceux qui sont venus y prier et j’y parle toujours à voix basse.C’est pour moi, une question de respect.

        A mon avis on doit faire des efforts pour que son attitude ne dérange pas les autres, mais ceux ci ne doivent pas non plus exiger trop et se choquer pour des broutilles.
        .

     

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  • Les types psychologiques du chat

               Vous avez dû voir que j’ai fait sur mon blog de nombreux articles sur la personnalité et les préférences cérébrales. Il s’agit, bien sûr des humains.
              Mais, si vous aller sur internet et que vous tapez  « chats, 12 types » vous trouverez des articles qui vous expliquent, avec des caricatures marrantes, que les chats peuvent avoir 12 types psychologiques : deux fois plus que le « big five » ou le MBTI  lol
              Ce n’est évidemment pas une étude sérieuse de psychologie, mais c’est assez bien observé et puis les caricatures sont marrantes.

              Je me contente de les reproduire, avec quelques commentaires, 




    Les types psychologiques du chat

     

     

    Le chat qui court après tous les fils et qui détricote votre ouvrage ou votre pull ...

     









    Les types psychologiques du chat



    Le chat maléfique qui fait tellement peur qu'on ose à peine le regarder...









    Les types psychologiques du chat


    Le chat vagabond et clochard, qui rentre tard le soir dans un  état lamentable, avec une souris dans la gueule qu'il vous offre gentiment.... avant que vous n'alliez le laver !!


     

    Les types psychologiques du chat



     



    Le chat gazomètre : vite aux masques...

     

    Les types psychologiques du chat








    Le chapelé (sans t !) qui est tout nu et a froid. Il nous fait pitié....      




     

     

     

     

    Les types psychologiques du chat
     

     

     

     

    Le gros chat affamé, qui mange tout et tout le temps, à s'en rendre malade...     






    Les types psychologiques du chat

     

     

     

    Le chat Don Juan, qui collectionne les minettes..

     

     

     

     

    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/i.jpg

     

     

     

     

     

    Monsieur le chat, de grande famille, qui ne se prend pas pour une crotte de souris

     

     

     

     

    Les types psychologiques du chat

     

     

     

    Le chat amnésique, qui ne sait plus où est sa caisse et s'oublie partout...






    Les types psychologiques du chat

     

     

     

    Le chat timide et craintif, qui se cache partout où il peut trouver un refuge...








    Les types psychologiques du chat

     

     

    Le chat ravageur, qui fait ses griffes partout, surtout sur les fauteuils et canapés...






    http://lancien.cowblog.fr/images/Chats2/h-copie-1.jpg



    Le chat dormeur, qui fait tout le temps la sieste avec son doudou.    

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  •             J’avais fait un article sur le projet de réforme des retraites et je disais que je trouvais le projet du gouvernement très technocratique et théorique, profondément injuste, car la retraite est la poursuite et la conséquence d’une vie de travail, et que les métiers et les salaires sont très différents d’une personne à l’autre, et que, par ailleurs, ce projet était mal défini et qu’il bafouait le contrat passé à l’embauche avec les travailleurs, qui prévoyait les conditions d’emploi et de fin d’emploi.
                Certes il faut arriver à ne pas creuser le déficit des systèmes de retraite, mais cela doit se discuter et doit entraîner certaines modifications, mais ce n’est pas une raison pour tout modifier à la fois et vouloir tout uniformiser. Là c'est provoquer le mécontentement général et chercher la grève par une telle provocation.
                Par ailleurs affirmer que la raison de la réforme est une meilleure justice, alors que seules des économies sont recherchées, c’est prendre les gens pour des imbéciles.
                Et penser qu’un projet qui diminue la retraite des enseignants de 20 à 30% (eux qui ont déjà des salaires et des retraites inférieures aux personnes de formation équivalente), sera accepté, c’est vraiment le signe d’un manque complet de bon sens et de la moindre psychologie.
                Nos politiques sont complètement coupés de la réalité !

                Le discours du premier ministre n’a rien arrangé au contraire, car toujours caractérisé par le même manque du sens des réalités. Penser que reculer les dates d’application des mesures arrêterait le mécontentement car une partie des personnes ne seraient plus concernées, est vraiment une naïveté; les gens ne sont pas égoistes à ce point et ils pensent aussi aux jeunes et à leurs enfants.
                Certes il promet une prise en compte de la pénibilité et du niveau des retraites des fonctionnaires et des enseignants, mais sans aucune précision : acceptez le projet et demain on s’occupera de vous, on rasera gratis !
                Et le système qui consiste à laisser la limite d'âge à 62 ans, mais établir l'âge pivot à 64, c'et prendre les gens pour des imbéciles. C'est en fait mettre l'âge limite à 64 ans.
               Alors je comprends qu’il y ait de forts mécontentement et des mouvements de grève et je suis d’accord sur les raisons correspondantes.

                Mais je ne suis pas du tout d’accord sur les modalités de cette grève?  Et je le dis d’autant plus que personnellement je n’en souffre pas puisque je suis retraité et je ne suis pas obligé d’aller au travail, et que par ailleurs je me déplace peu en dehors de mon quartier.
                Je vois d’une part les difficultés de ceux qui veulent utiliser les transports en commun, ou circuler en voiture, et d’autre part les pertes économiques de salaires pour les travailleurs ou de recettes pour les commerçants, artisans et entreprises.
                Je trouve cela inadmissible, et si le gouvernement est en partie responsable du fait d’un projet inepte et d’une méconnaissance du contact avec les autres, je considère l'intransigeance et l’esprit obtus et égoïste de certains syndicats, comme également responsable de la situation actuelle. N’avoir comme position que l’abandon du projet est tout aussi naïf et un manque de bon sens. Et ne pas se rendre compte que la population ne continuera pas à les soutenir éternellement et que les conséquences économiques sont néfastes, même pour eux mêmes, n’est pas une preuve d’intelligence.
                De plus la SNCF et la RATP sont des services publics, et en agissant ainsi, ils oublient leur mission. Ils devraient assurer un minimum, le transport le matin et le soir des personnes qui travaillent et doivent aussi gagner leur vie. 

                La population , qui les soutient encore, va se lasser et finira par estimer que la SNCF devrait être réduite à son rôle de réalisation d'un réseau fiable et qu'ensuite, le trafic devrait être privatisé et ouvert à la concurrence européenne. Et que pour la RATP l'ensemble des lignes devraient être équipées du pilotage automatique des rames par ordinateur, ce qui augmente la fréquence du trafic, le sécurise grâce aux doubles portes et supprime l'obligation des conducteurs.
                Le gouvernement, fort de ce soutien, passera le projet en force et il sera voté tel quel, alors qu'une discussion plus poussée et une grève moins pénalisante aurait permis d'obtenir plus de concessions.
                La plupart des gens sont convaincus q'il faut modifier le système de retraite du fait de l'allongement de la longévité, mais ils sont attachés à un système solidaire, qui ne pénalise pas ceux qui ont eu un début de carrière difficile, surtout en raison du chômage, ni ceux qui ont des salaires plus bas, comme les enseignants, et à ce que ces changements n'entraînent pas une baisse des retraites, qui déjà ne sont pas très fortes pour beaucoup.
                Le gouvernement n'aurait pas généralisé le régime à points, aurait mis l'âge légal et pivot à 62 ans, aurait aussi augmenté de 2 ans les âges des régimes spéciaux, aurait augmenté de façon raisonnable le nombre de trimestres exigés à 62 ans, et aurait instauré le minimum qu'il prévoit, il aurait eu de fortes chances de ne pas avoir une grève de longue durée et aurait eu l'assentiment de la population, à condition fade ne pas lui raconter n'importe quoi, notamment en citant uniquement les rares cas qui bénéficient du projet actuel et en taisant tous le cas défavorables.

     

               

     

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  •    On ne nait pas intelligent : c'est l'éducation et l'instruction qui forme notre esprit et nous rend intelligent.
       Mais pour que nous puissions nous développer il faut que certains centres de notre cerveau se soient dévloppés correctement chez l'embryon , notamment les centres d'apprentissage.
      On n'a donc jamais pu isoler des "gènes de l'intelligence", mais par contre 
    on sait que certains gènes sont indispensables au développement intellectuel normal. Si de tels gènes subissent une mutation dans l'ovule fécondé, l'enfant risque de souffrir d'une déficience intellectuelle. 

    Savez vous que ce sont les femmes qui sont les “vestales biologiques” de l’intelligence.?
        Cela mérite quelques explications quand même !
        Ces explications sont principalement tirées des études de Horst Hameister, professeur de génétique et chercheur à l’université d’Ulm.

        Un petit rappel préalable de génétique très simple :
        Les femmes et les hommes ont, dans chacune de leurs cellules, 23 paires de chromosomes dont deux chromosomes dits “sexuels” car ils déterminent le sexe de l’enfant. 
        Les femmes ont deux chromosomes X, tandis que les hommes ont un seul chromosome X et un chromosome Y.        
        Le chromosome Y, de petite taille, intervient principalement dans la régulation du développement sexuel de l'homme. Il ne contient qu'une quarantaine de gènes.     
        Le chromosome X, au contraire, est un chromosome de longueur presque normale, portant environ 1 200 gènes.
        Au moment de la production des gamètes, chacune d’entre elle ne contient plus qu’un chromosome de chaque paire et l’oeuf fécondé reçoit donc à nouveau 46 chromosomes, 23 provenant du père et 23 de la mère.
        Si l’homme a transmis à l’enfant son chromosome X, c’est une fille et s’il a transmis son chromosome Y, c’est un garçon.
        Pour ceux et celles qui ont été au lycée, cela n’est qu’un petit rappel de SVT    

        Les facultés intellectuelles dépendent d'une multitude de facteurs, dont l'environnement familial, l'éducation reçue et le patrimoine génétique. 
        Ce dernier aspect est encore mal connu, mais on sait que certains gènes sont indispensables au développement intellectuel normal. Si de tels gènes subissent une mutation dans l'ovule fécondé, l'enfant risque de souffrir d'une déficience intellectuelle. 
        Par ailleurs, les gènes de l'intelligence sont répartis différemment chez les femmes et chez les hommes.
        De tels gènes sont localisés sur le chromosome X, le chromosome sexuel féminin. Ces gènes sont effectivement environ quatre fois plus fréquents sur le chromosome X que sur les 44 autres chromosomes de l’être humain. 

        Une femme a deux copies du chromosome X, un homme une seule, ce qui explique une observation établie depuis des siècles : il y a bien plus d'hommes que de femmes atteints de déficiences intellectuelles. Rien d'étonnant à cela, dans la mesure où les femmes ont deux chromosomes X : même si des gènes portés par l'un des deux chromosomes sont défectueux, l'anomalie peut être compensée, totalement ou en partie, par les gènes homologues portés par le chromosome sain. 
      http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/QIHomfem.jpg  Si les gènes présents sur le chromosome X déterminent réellement certains traits de l'intelligence, alors une combinaison très favorable de ces gènes sur l'unique chromosome~, de l'homme devrait lui conférer une intelligence supérieure. Au contraire, chez une femme, la supercombinaison, pour être efficace, devrait être reproduite sur ses deux chromosomes, ce qui est moins probable. Il devrait donc y avoir plus d'hommes intellectuellement déficients,. mais également plus d'hommes supérieurement intelligents. 
        Effectivement la répartition des QI des hommes (en bleu) et des femmes (en rouge) montrent que la courbe de Gauss correspondant aux hommes est plus étalée: on trouve plus de valeurs extrêmes (très supérieures à la moyenne ou très inférieures) que chez les femmes.    

        Il est intéressant d’examiner les liens entre l’évolution et cette prédominance du chromosome X en matière d’intelligence.
        Pourquoi le chromosome X contient-il tant  de gènes responsables des capacités cognitives? 
        Horst Hameister pense qu'il aurait accéléré l'évolution de l'espèce humaine. L'évolution de l'homme à partir des anciennes lignées de singes, résulte en grande partie de son intelligence, et elle a été très rapide au cours des deux derniers millions d'années. 
        Cette rapidité peut s'expliquer si l'on considère que les gènes responsables du développement du cerveau sont concentrés sur le chromosome X : dès qu'une combinaison favorable de gènes de l'intelligence est présente sur un exemplaire du chromosome X, l'individu mâle qui en est doté jouit de cet avantage, et est sélectionné. L'espèce conserve ainsi cet acquis et le transmet aux générations ultérieures. 
        Ce schéma simple est séduisant, mais il demande cependant une condition : que la femme choisisse son partenaire en fonction de son intelligence et non de sa force et de sa beauté.
        J’avoue qu’en écoutant les chagrins d’amour de certaines de mes correspondantess, je suis assez sceptique sur ce point, mais après tout ce ne sont que des amourettes (je sens que je vais recevoir pleins de mails furieux !! IoI)
        Il semblerait donc que nous devions notre intelligence à des femmes ayant peuplé l'Afrique il y a plusieurs millions d'années, et qui ont commencé à choisir leur partenaire partiellement en fonction de leurs capacités intellectuelles.

        Pour compléter maintenant ce que je vous ai dit initialement en matière de SVT, sur l’héritage par chaque gamète d’un seul jeu de chromosomes (23) et ses conséquences en matière d'intelligence.
        Avant de se séparer pour être attribués à des ovules, les chromosomes féminins X se croisent et s'échangent des fragments d'ADN Des «gènes d'intelligence», initialement répartis sur deux chromosomes, peuvent ainsi se retrouver, après recombinaison, localisés sur un même chromosome X.
    . La mère peut alors transmettre une « super-combinaison » particulièrement avantageuse à sa descendance, ce qui confère une intelligence supérieure à son fils. En revanche, sa fille, même si elle reçoit la supercombinaison, aura un second chromosome X, issu du père, qui sera probablement « normal» : l'effet de la super-combinaison en sera atténué. 
        À la génération suivante, le fils à l'intelligence supérieure transmettra la supercombinaison de son chromosome X exclusivement à ses filles, mais jamais à son fils. (voir schéma ci dessous)

        Voilà pourquoi les femmes sont les vestales de notre intelligence !

    Les femmes sont les vestales, gardiennes de l'intelligence humaine.

     

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  •   La mémoire de notre cerveau est toujours une fonction assez mystérieuse que nous connaissons mal, mais aussi très fascinante.

        J'ai lu un compte rendu de chercheurs de l'Institut des sciences cognitives de Lyon, qui ont étudié des patients qui avaient eu des accidents vasculaires cérébraux et chose étonnante, ne pouvaient plus écrire les “verbes”.
        Ces personnes étaient en parfaite santé, lisaient sans difficulté, conversaient avec des amis.
        Ils écrivent à priori normalement, leur écriture est fluide, les mots s'enchaînent. et tout à coup ils butent sur un verbe, qu’ils connaissent, qu’ils peuvent prononcer, mais impossible de l’écrire. Les autres mots viennent parfaitement sous leur plume, mais tous les verbe non. Certains de ces patients sont capables d’écrire le mot « montre » si ce mot désigne la montre-bracelet, mais non s'il s'agit du verbe montrer à la troisième personne. Seuls les verbes posent cette difficulté.   
        Le cerveau de ces personnes présente la même anomalie : un petit vaisseau a été bouché et une toute petite aire cérébrale n’a pas été alimentée en oxygène.
        Pour certaines de ces personnes, des médicaments augmentant la pression artérielle ont permis de déboucher le vaisseau obstrué. et elles ont aussitôt  retrouvé leur capacité d'écrire les verbes.

        En fait la mémoire stocke les informations sémantiques ou linguistiques de façon assez particulière, suivant la nature des mots ou la façon dont on les a appris.
        Ainsi pour des noms d’objets, il semble que tous les objets de même nature correspondent à des connexions entre neurones localement proches les uns des autres
        Ainsi un groupe de neurones s’occuperait des outils, un autre des ustensiles de cuisine, un troisième des fleurs, un quatrième des animaux à pattes, un autre des oiseaux et ainsi de suite.....
        Chose curieuse si un enfant est bilingue dès sa tendre enfance, les vocabulaires des deux langues sont classées ensemble. Si on apprend une langue étrangère après le français, les vocabulaires sont dans des centres distincts.
         La différence entre la représentation corticale d'un nom et d'un verbe d'action résulterait de la façon dont l'enfant acquiert le langage : l'apprentissage des noms est souvent associé à la présentation de l'objet correspondant à ce nom, tandis que celui des verbes passe par la réalisation des gestes correspondants. Une lésion cérébrale survenant au sein du vaste réseau qui sous-tend le langage, perturberait sélectivement le traitement des noms tout en préservant celui des verbes, et inversement, une lésion survenue dans le voisinage du centre de Broca, (qui préside la prononciation et l'écriture des mots) et de l'aire de préparation des gestes voisine, perturberait l'usage des verbes.

        Les chercheurs ont également trouvé que chez l’enfant qui ne sait pas encore parler, la mémoire est essentiellement associée à des images et donc n’a pas un “classement” logique. Lorsque l’enfant apprend à parler la mémoire se réorganise complètement car elle associe alors les objets aux mots et le classement par nature de mots se fait alors progressivement et se renforce lorsque l’enfant apprend à lire et écrire, car alors la mémoire visuelle des mots vient à l’appui de leur mémoire auditive.

        Une autre particularité curieuse de notre mémoire est notre comportement vis à vis des outils, qu’ont étudié Todd Handy, Michael Gazzaniga et leurs collègues au Centre de neurosciences cognitives de Hanover, aux États-Unis.       
        Lorsque l’on présente à des personnes volontaires, sur un écran d'ordinateur, des couples d'objets comprenant un outil et un autre objet, (par exemple un animal ou un fruit), les chercheurs ont observé que le regard se porte, dès la première fraction de seconde et avant que soient identifiés consciemment les objets, vers l'outil pourvu que celui-ci se situe à droite de l'écran. Si l'outil se situe à gauche, il n'y a pas de préférence particulière.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Cerveau1/cortexmoteurannotecopie.jpg
        La partie du cerveau qui s'active lors de ces tests, observée par imagerie cérébrale ( IRM ), est une zone où les mouvements sont préparés avant d'être exécutés. (cortex prémoteur de l'hémisphère gauche en bleu clair sur le schéma).
        Plus étroitement associée à la moitié droite du champ visuel, cette zone évaluerait l'intérêt qu'offre un objet : elle repérerait un objet potentiellement intéressant et orienterait vers lui notre attention. Des objets « intéressants » sont ceux qui, dans une situation où il faut réagir avec rapidité, peuvent être saisis et aux temps préhistoriques, servir d'arme., et aujourd’hui des objets qu'on a appris à reconnâitre comme les outils utiles (marteaux, tournevis, pinces...), mais aussi des objets non répertoriés, présentant des caractéristiques géométriques simples : effilées et asymétriques, possédant une partie maniable et une autre pouvant servir à frapper, à frotter ou encore à tourner, par exemple.
        Trouver un outil rapidement est très important. et la « zone de l'outil » a probablement évolué en même temps que la main chez le singe comme chez l’homo habilis, notre ancêtre.

     

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