• http://lancien.cowblog.fr/images/Divers/681martienstoystory.jpg

        Le psychologue Richard Mc.Nally de l’université de Harvard a étudié le cas de personnes qui prétendent avoir été enlevées par des extraterrestres et prises en otages dans une soucoupe volante, d’avoir servi d'objet d'expérimentation ou de partenaire sexuel pour les petits hommes verts.
        Rêvent-elles ? Mentent- elles sciemment ?


    J'ai été enlevé par des extraterrestres.    On a constaté que ces personnes souffrent de paralysies du sommeil, trouble assez fréquent : au moment de s'éveiller, leur cortex frontal ne prend pas son fonctionnement normal pendant quelques instants. Les images des rêves commencés pendant le sommeil, continuent à défiler.
         Incapable de réagir, soumis à ces visions oniriques dont il est conscient, le rêveur ressent une grande peur et son rêve pourrait alors s'imprimer dans sa mémoire comme un souvenir réel traumatisant.
        Ces « martyrs de l'espace » ont de violentes réactions physiologiques (battements cardiaques, sudation) lorsque ils  racontent leur expérience, avec des des signes de panique, caractéristiques d'un syndrome post-traumatique : ces signes sont décuplés lorsqu'on leur fait ré-écouter leur propre récit enregistré sur bande magnétique.


        Ces symptômes sont également fréquents chez les anciens combattants qui, se remémorant une scène de bataille, en subissent à nouveau les effets, mais là il s’agit alors de souvenirs réels très pénibles et associés à la peur,  gravés dans le cerveau, notamment dans le complexe amygdalien.

        Au contraire les faux souvenirs sont des événements que l'on est (à tort) convaincu d'avoir vécus et, chez les personnes prétendant avoir été enlevées, les hallucinations vécues durant la paralysie du sommeil, et abusivement mémorisées comme souvenirs, déclenchent un syndrome post-traumatique.  

           Les OVNI sont bien réels pour ceux qui les ont « vus », mais pour eux seulement.


    http://lancien.cowblog.fr/images/Caricatures1/dessinhumoristiquemartien.jpgPanne de batterie ?

        En fait ces faux souvenirs sont plus fréquents que l'on ne pourrait croire, notamment liés à des périodes traumatisantes de la vie.
    De nombreuses personnes qui ont subi un choc psychologique (accident, maladie aux moments pénibles même s'il y a eu guérison, mort d'un proche...), ont des souvenirs de ces épisodes douloureux qu'elles croient très réels et qui sont souvent assez loin de la vérité. En général il dramatisent et exagèrent les situations vécues. Je n'ai pas lu d'explication probante de ces phénomènes inconscients.
        En fait le cerveau cherche inconsciemment, par un mécanisme de défense, à sortir de la mémoire (c'est à dire à diminuer la force des connexions), tous ce qui est traumatisant pour lui (d'où les cauchemars).
        Mais d'une part il n'y arrive pas entièrement pour les événement traumatisant qui du fait des émotions fortes, s'ancrent profondément. Et d'autre part, il reçoit des informations sur ces faits (photos, récits, lectures...). La mémoire "reconstitue" alors les événements à partir de ces éléments disparates et de souhaits inconscients, un peu comme le paléontologue reconstitue la vie des dinosaures à partir de vestiges préhistoriques.
        Une partie est vraie, une partie est fausse, car raisonnement et imagination ont coopéré pour reconstituer le puzzle

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •    Nous avons vu hier, quelques données techniques préalables à des explications sur le champ magnétique terrestre. Nous avons vu en particulier ce qu’était l’effet dynamo.
        Dans un article du 16 octobre 2017, j’avais expliqué la structure de la Terre et j’avais dit qu’elle avait en son centre un noyau interne solide essentielle-ment métallique (alliage de fer et de nickel principalement, en proportions environ 80 %-20 %) et constitué par cristallisation progressive du noyau externe. La pression de 3,5 millions de bars, le maintient dans un état solide malgré une température supérieure à 6000 °C et une densité d’environ 13.
        Le noyau externe est liquide. Il est essentiellement composé de fer à 80-85 %, d'environ 10-12 % d'un élément léger non encore déterminé parmi le soufre, l'oxygène et le silicium, et enfin de l'ordre de 5 % de nickel. Sa viscosité est estimée à de 1 à 100 fois celle de l’eau, sa température moyenne atteint 4000 °C et sa densité 10.
        Ce métal en fusion est animé de mouvements de convection, essentiellement de nature thermique , qui interagissent avec les mouvements de la planète, (rotation quotidienne principalement, à plus longue échelle de temps, précession du globe terrestre). Le fer liquide profond est plus chaud et moins dense que celui plus près du manteau terrestre, et la poussée d’Archimède entraîne le fer liquide chaud vers le haut et celui moins chaud vers le bas.
        De plus au contact du noyau solide, le fer cristallise, ce qui entraine une modification de la composition du noyau liquide et des éléments légers, plus nombreux remontent en augmentant les phénomènes de convection.
        La rotation de la Terre joue un rôle et notamment la pseudo-force de Coriolis (voir mes explications du 15 août 2019 sur cette force), qui s’oppose à toute variation de vitesse selon l’axe de rotation de la planète, organise le fluide en colonnes tourbillonnantes parallèles à cet axe. (voir le schéma ci-dessous). Ces colonnes auraient un diamètre d’une trentaine de km (le noyau ayant un diamètre de plusieurs milliers de km).

    Quelle est l'origine du champ magnétique terrestre


        On a donc un système qui peut comporter un effet dynamo et où les mouvements du liquide conducteur sont suffisants pour empêcher une décroissance des courants électriques, et donc des champs magnétiques, mais on ne sait pas quel a été l’élément initial de déclenchement de l’instabilité.
        Les physiciens et les mathématiciens ont réussi à modéliser ces phénomènes, grâce à un système de 3 équations, la première décrivant le mouvement du liquide, la seconde décrit la formation du champ magnétique et les effets de l’induction et la troisème régit les transferts thermiques;
        En fait on ne sait pas résoudre ces équations par simulation numérique (c’est à dire par approximations successives), car les dimensions des divers paramètres sont extrèmement différentes, et ce malgré des simplifications afin de faciliter la résolution.
        Par contre Emmanuel Dormy,et ses collègues de l'Ecole Normale Supérieure de Paris ont réussi à modéliser les inversions du champ magnétique terrestre : une lent décroissance, suivi d’une période cahotique, puis d’une brusque inversion de la polarité et un rétablissement rapide de l’intensité du champ. (mais sur des millions et milliers d’années).
        A notre échelle de temps, le pôle nord magnétique (celui ou l’aiguille de la boussole est orientée vers le centre de la terre) varie de 55km par an, et se déplace autour du pôle géographique (l’axe de rotation de la Terre. (Voir figure ci dessous).
Le pôle sud magnétique est plus calme et ne se déplace que de 10 km par an.

    Quelle est l'origine du champ magnétique terrestre


        Il n’y a pas de crainte à avoir quant à une inversion de polarité du champ magnétique terrestre avant des centaines de milliers d’années, la période d’inversion où le champ est variable et faible, induisant des modifications très importantes du fonctionnement de tous les appareils électromagnétiques..

    Partager via Gmail

    votre commentaire

  • La boussole et le champ magnétique terrestre.      J’ai longtemps utilisé une boussole, quand j’allais me promener dans la nature, et j’en ai une dans ma voiture et lorsque je pilotais un avion, j’avais un « compas » à coté des aides radio à la navigation.
        Je pense que mes petits enfants ne connaîtront plus ces instruments, car le GPS plus précis et plus automatisé les a remplacés.
        Néanmoins, le champ magnétique terrestre reste une réalité, mais peu de gens savent à quoi il est dû.
        Cela a longtemps été une énigme et cela pose encore de nombreux problèmes aux physiciens et mathématiciens..

        Les premières expériences sur le champ magnétique terrestre sont attribuées à l’astronome Willam Gilbert, vers 1600, qui cherchait à comprendre l’alignement des boussoles et pensait que la Terre renfermait en son sein un immense aimant et il avait conçu un petit aimant sphérique qu’il appela « petite Terre », et la boussole que l’on approchait pointait vers le pôle nord de sa « Terrella » et s’inclinait légèrement vers le centre comme dans la réalité. 

        La boussole était beaucoup plus ancienne, car au 4ème siècle avant notre ère, les Chinois utilisaient un « indicateur astral » pour se repérer. C’était une cuillère en magnétite (un oxyde de fer à aimantation permanent) dont la queue pointait vers le sud. L’usage de boussoles pour la navigation s’est propagé en Europe vers 1190.

        Mais vers 1634, Henry Gellibrant, astronome à Londres, montra que l’angle entre le pôle nord magnétique et le pôle nord géographique (la »déclinaison), qui était de 6 degré en 1622, était passé à 4,1 deg. et que cette évolution n’était pas possible avec un simple dipôle.
        L’augmentation de l’intensité du champ magnétique terrestre avec la latitude avait été établie dès la fin du XVIIIème siècle par De Rossel lors de l’expédition d’Entrecasteaux (1791-1794), à bord de la Recherche et de l’Espérance, et peut-être déjà par Robert de Paul, chevalier de Lamanon, lors de l’expédition malheureuse de La Pérouse (1785-1788), à bord de la Boussole et de l’Astrolabe.
        La première carte de l’intensité du champ magnétique terrestre fut publiée en 1825 par Christopher Hansteen

        La première représentation du champ magnétique terrestre sous forme mathématique fut proposée par Karl Friedrich Gauss en 1838. Son modèle, calculé à partir des valeurs de déclinaison, d’inclinaison et d’intensité extraites des cartes magnétiques alors disponibles, est remarquablement performant et proche des modèles actuels. Le modèle de Gauss confirme la nature dipolaire et géocentrique du champ magnétique terrestre qui, en première approximation, peut être assimilé à celui d’un aimant placé au centre de la Terre suivant une direction faisant un angle de 11°30’ avec l’axe de rotation de la Terre. Le modèle montre également que la partie principale du champ, soit plus de 90%, provient de sources situées à l’intérieur du globe terrestre.
    Le modèle simplifié permet de calculer de façon précise la position sur le globe de pôles géographique (l’axe de la terre)  et géomagnétique, mais ne permet pas de connaître la position des pôles magnétiques vrais Nord et Sud, c’est-à-dire les coordonnées des points pour lesquels l’inclinaison est verticale et la déclinaison indéterminée.
        Gauss a fait des mesures précises du champ en se servant de l’analogie avec un pendule dans le champ de gravité terrestre qui oscille avec une période T = 2π √ l/g  ou l est la longueur du pendule et g la valeur du champ de gravité -vous avez dû faire cette manipulation en terminale !. Il a montré que lorsqu’on écarte une boussole de sa position d’équilibre, elle oscille de la même façon avec une période qui ne dépend que du champ local.

        En 1895, Pierre Curie montra qu’au delà d’une température de quelques centaines de degrés (dite température de Curie), les matériaux ferromagnétiques perdent leur magnétisme, en raison de l’agitation thermique. La température augment de façon très importante lorsqu’on pénètre dans la Terre et l’hypothèse d’un définitivement écartée.
        Les physiciens Orsted et Ampère avaient montré en 1820 la relation entre courants électriques et champ magnétique, et Ampère proposa l’hypothèse d’un courant électrique se propageant dans la Terre perpendiculairement au méridien magnétique.   
    Mais l’origine en restait inconnue et par ailleurs, ce courant non entretenu se dissiperait, en raison de la résistivité, en quelques milliers d’années.
        Or certaines coulées volcaniques contiennent des éléments ferromagnétiques, qui s’alignent dans le champ magnétique terrestre du moment, et ils montrent que le champ magnétique terrestre existe depuis plusieurs milliards d’années.
        De plus, en 1906, le géophysicien Bernard Brunhes a découvert grâce à ces fossiles, que le champ magnétique terrestre s’était inversé au cours des époques très lointaines, la dernière inversion remontant à 773 000 ans.
        Depuis ce phénomène a été étudié et le schéma ci-dessous montre les dates de cette évolution (en millions d’années avant notre ère. Les périodes d’inversion correspondaient à une décroissance plus rapide de la déclinaison , l’inversion mettant quelques milliers d’années à se produire.
    http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences2/Numeriser-copie-2.jpg    Le Le phénomène de production du champ magnétique est donc très complexe et en 1919 le physicien Joseph Larmor, de l’université de Cambridge proposa un mécanisme où une partie de l’énergie mécanique d’un fluide conducteur et convertie en courant électrique et en champ magnétique, sans qu’aucun aimant ne soit nécessaire pour initier ce phénomène, qui repose sur une instabilité. C’est ce que l’on appelle « l’effet dynamo » que je vais expliquer.

        Dans une dynamo de vélo la roue fait tourner un aimant permanent dans un bobinage, ce qui crée un courant électrique. de même si l’on fait tourner un disque dans le champ d’un aimant, ou si on remplace l’aimant par un bobinage parcouru par un courant (voir schéma ci-dessous).
    http://lancien.cowblog.fr/images/Sciences2/Numeriser3.jpg
        Le courant produit dans le bobinage interne produit lui même un champ et si le bobinage externe est dans le bon sens, le courant qui le parcourt va augmenter, lequel augmentera le champ induit….. On a ainsi une auto-augmentation des champs et des courants : c’est l’effet dynamo.
        Pour amorcer le phénomène, il suffit d’une petite instabilité électrique ou magnétique si petite soit elle, car elle est très fortement amplifiée; C’est une instabilité.
        Un autre exemple d’instabilité est l’effet « Larsen » bien connu. Quand un micro et un haut parleur sont branchés sur un amplificateur, et que ke gain de celui-ci est trop important, il suffit du moindre petit bruit (une instabilité) pour provoquer l’équivalent de l’effet dynamo, et un son strident dans le haut parleur, que l’on ne peut arrêter qu’en diminuant le gain de l’amplificateur.   
    La boussole et le champ magnétique terrestre.    En 2006, Von Karman, à Cadarache a montré en pratique cet effet dynamo en faisant tourner du sodium fondu, contenu dans un cylindre et brassé aux deux extrémités par deux disques munis de pales tournant en sens inverse (voir figure).
        Un champ magnétique est apparu et, en faisant tourner les disques à des vitesses différentes, on a réussi à créer une inversion progressive du champ magnétique.   

        Vous avez maintenant les éléments théoriques pour comprendre ce qui se passe sous nos pieds, au centre de la Terre et qui explique le magnétisme terrestre..
        Demain je décrirai l’application de l’effet dynamo au centre de la terre dans un noyau constitué à 80% de fer liquide à haute pression et haute température.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •          Je vous ai déjà montré des panneaux indicateurs, aujourd'hui, je vous propose des enseignes de boutiques, à lire à haute voix.

              Je proteste, c'est du sexisme contre les hommes : n'auraient ils pas le droit de boire du thé ?

    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/interditauxhommes297386.jpg

    Et ce magasin qui hélas dans notre monde où la pauvreté gagne du terrain conviendrait bien aux restos du coeur

    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/fallaitpenser297370.jpg






     



     

    Est on super-bébé si on naît dans cette maternité ?

    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/bebeszen297368.jpg

    Il faut que j'aille me faire couper les cheveux, sinon il va falloir me faire des nattes! Mais je n'irais pas là !!

    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/coiffurequinemanquepasdair297382.jpg







     





    Et pour ceux et celles soucieu(x)ses de leur allure, voilà de quoi bien traiter leurs vêtements


    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/escapaderomantique297372.jpg

    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/fairplay297364.jpg










    Enfin pour ceux (rares) qui aiment la musique classique et avec lesquelles je peux en discuter, voici de quoi entretenir leurs âmes (de violons bien sûr !).

    http://lancien.cowblog.fr/images/Photoscomiques1/cordesensible297388-copie-1.jpg





    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Nos peurs instinctives (2)

          J'avais raconté quelques anecdotes  le 3 septembre 2009 sur nos peurs instinctives, nos "phobies.
          Je voudrais revenir sur ce sujet, mais de façon plus sérieuse.

        Je pense qu’il faut bien distinguer les émotions analogues à la peur selon leur cause.
        Certaines inattendues, peu rationnelles, inconscientes en partie, sont tout à fait instinctives. D’autres au contraire, moins instinctives, mais tout aussi pénétrantes, sont liées aux représen-tations mentales conscientes. Quiconque a frémi en lisant une nouvelle angoissante, le sait bien.
        C’est des premières que je voudrais vous parler, car je constate que vous me dites souvent: “j’ai eu peur de telle ou telle chose, mon coeur a battu la chamade puis j’ai transpiré, mon coeur s’est serré, mes tripes se sont tordues....”.
        En fait vous vous dites que l’événement a déclenché la peur qui a ensuite entraîné des manifestations physiologiques.
        Mais est ce ce qui se produit dans ces peurs instinctives.?

        Silke Anders et son équipe de l’université de Tübingen en Allemagne, ont étudié les réactions de peur chez des patients qui ne sont pas conscients de ce qu'ils voient, car une lésion cérébrale a détruit la zone de la conscience visuelle. Ils se disent aveugles, mais détectent cependant à leur insu, certaines caractéristiques élémentaires visuelles des objets,telles les orientations d'une barre noire sur un fond blanc, même si leur monde visuel est obscur (des signaux cérébraux particuliers que l’on peut capter dans la zone arrière du cerveau révèlent ces détections inconscientes).
        Si l'on fait entendre un cri effrayant à une telle personne à chaque fois qu'une barre horizontale apparaît sur un écran devant elle, son cerveau associe la perception inconsciente de la barre à la perception consciente du cri qui la fait sursauter, du moins pour une partie de ces personnes.
        Après un certain temps, la seule vue (inconsciente) de la barre, fait sursauter ces personnes qui disent avoir peur, même si elles ne savent pas ce qui suscite cette peur. D’autres par contre semblent moins effrayées et sursautent peu, ou sursautent mais n’ont pas ensuite ce sentiment de peur.

        Les neurologues ont étudié ces personnes et ont constaté qu'elles se divisent en deux groupes.
        Chez les personnes dont le sentiment de peur est lié à l'intensité du sursaut, une zone du cortex pariétal antérieur gauche est très active. Chez les autres, elle est peu active.
        Le cortex pariétal antérieur est une zone activée par les mouvements : quand un individu bouge un membre, se lève ou sursaute, bref, fait un mouvement.   
        Les personnes dont le cortex pariétal est plus actif ont une sensibilité accrue aux mouvements de leur corps: elles « écoutent » leur corps, le sentent sursauter et en conçoivent de la peur.    
        Les autres sursautent parfois très fort, sans que leur peur n'en soit augmentée car, chez elles, le cortex pariétal est peu actif et elles prêtent moins d'attention aux réactions de leur corps. Elles n'ont pas peur.
        On pense donc que le cortex pariétal, détectant une réaction du corps, envoie des impulsions nerveuses aux centres amygdaliens, dont je vous ai souvent parlé, lesquels donnent une connotation émotionnelle négative au sursaut, puis renvoie cette information à d'autres zones du cortex qui prennent conscience de la peur en tant que sentiment.
        Tout cela demande beaucoup plus de temps que la survenue d'un sursaut et les peurs instinctives seraient bel et bien des constructions du cerveau à partir d'une réaction de l'organisme, par exemple le sursaut
        Les centres amygdaliens ayant un temps de réaction très court et préparant très rapidement l’organisme à faire face à un danger, déclenchent des réactions telles que l’accroissement du rythme cardiaque, la transpiration, le coeur qui se serre et le ventre qui se contracte...
        En fait c’est l’ensemble de ces réactions presque instantanées et inconscientes, qui sont ensuite perçues par le cortex pariétal et les centres amygdaliens, lesquels “disent” au cortex conscient qui réfléchit, que nous avons une réaction qu’il interprète comme de la peur.
        Les réactions instinctives de peur d’araignées, de souris ou autres perceptions inquiétantes sont de ce type, inconscientes avant d'être conscientes, et c’est pour cela que nous avons beaucoup de mal à les contrôler, mais c’est seulement que nous avons des centres amygdaliens et un cortex pariétal très actifs !!

       Et pour atténuer un peu votre peur des araignées voici une photo plus rassurante d'une araignée amoureuse qui tisse des toiles en forme de cœur !

    Nos peurs instinctives (2)

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire