• Qu'y a t'il de drôle dans un micro-ordinateur ?

    J'ai besoin d'un peu de temps pour rédiger la suite mes "articles sérieux"sur l'intelligence.

    Alors comme vous savez que je suis très fana des micro-ordinateurs que j'utilise depuis 1079 et de mon macintosh en particulier, voici quelques réflexions trouvées sur internet, concernant les micro-ordinateurs, que nous utilisons tous, énormément, tous les jours :


        Un ingénieur Linux, un ingénieur Mac et un ingénieur Microsoft sont en voiture et le pneu d'une roue crève.
              - L'ingénieur Mac dit : "Il faut changer le pneu pour pouvoir continuer"
              - L'ingénieur Linux dit : "Il faut d'abord trouver pourquoi le pneu à crevé pour que ça ne reproduise pas"
              - L'ingénieur Microsoft dit : "On a qu'à continuer comme ça et on verra bien si ça se répare tout seul"
        
    C'est tout à fait ce que je pense des bugs d'Office 2016 et Office 2019


        A quoi sert Internet Explorer ?
       -A télécharger Mozilla Firefox.

    Y en a t'il encore qui se servent d'Internet Explorer ?

        Dans Mac OSX il y a un noyau, dans Windows des pépins...

         Eh oui, je suis fana Mac.

        Comment fait un anthropophage quand il en a marre d'être sur Messenger ?
        Il se met en statut "Parti manger"

        Les jeux vidéo sur ordinateur et internet peuvent être considérés comme l'un des contraceptifs les  plus sûrs de notre génération.

       Le vrai fana de micro-informatique, c'est celui qui croit que dans 1 km il y a 1024 mètres.

       Mais mes petits enfants ont oublié qu'un km2 ne fait pas 1000 m2 et ne connaissent plus les formules des surface et volume de la sphère.

        Trump et un de ses conseillers sont en grande discussion lorsque le Chef d'Etat Major des Armées américaines, convoqué, arrive : 
              - Vous semblez très occupé, Monsieur le Président, que puis-je faire pour vous?
              - On est en train de préparer la troisième guerre mondiale.
              - On n'a pas encore décidé les détails, mais le but est d'exterminer 14 millions de musulmans et un informaticien.
              - Un informaticien ? Pourquoi voulez-vous exterminer un informaticien ? demande le militaire.
        Trump regarde son conseiller :
              - Tu vois ce que je disais? Personne ne nous posera de questions sur les 14 millions de musulmans!!

        Une enseignante francophone au Canada expliquait à sa classe que dans la langue française, les noms, contrairement à l'anglais, sont désignés au masculin et au féminin.
    Par exemple : maison est féminin... une maison ; crayon par contre, est masculin...un crayon.
        Un élève demanda à l'enseignante de quel genre est donc le nom micro-ordinateur.
        Au lieu de donner la réponse, l'enseignante a séparé la classe en deux groupes, garçons et filles, leur demandant de décider d'eux-mêmes si ordinateur est masculin ou féminin.
    Elle a demandé à chaque groupe de donner 4 bonnes raisons pour appuyer sa recommandation.

        Les garçons ont décidé à l'unanimité que "ordinateur" est effectivement du genre féminin (une ordinateur) parce que :
              1. Personne d'autre que son créateur ne comprend sa logique intérieure;
              2. Le langage de base que les ordinateurs utilisent avec d'autres ordinateurs est incompréhensible pour quiconque;
              3. Même la plus petite erreur est conservée en mémoire à long terme pour être ramenée à la surface plus tard;
              4. Aussitôt que vous utilisez régulièrement une ordinateur, vous vous exposez à dépenser la moitié d'une paie pour acheter des accessoires pour elle.

        Le groupe de filles, toutefois, a conclu que l'ordinateur est de genre masculin parce que :
              1. Afin d'accomplir quoi que ce soit avec lui, tu dois l'allumer;
              2. Il est bourré de matériel de base, mais ne peut penser par lui même;
              3. Il est sensé régler beaucoup de problèmes, mais la moitié du temps, il est le problème lui-même;
              4. Aussitôt que tu en utilises un régulièrement, tu te rends compte que si tu avais attendu un peu, tu aurais obtenu un meilleur modèle.

         Après on s'étonnera qu'il y ait tant de divorces !

     

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  • Les questions et sous-tests d'un QI.

              Pour que vous ayez une idée plus précise de ce qu'est un QI sérieux, voici quelques données sur les sous-tests communément pratiqués dans des tests pour adultes, tel que par exemple les tests de Raven.

      - Indice de Compréhension Verbale (ICV) 

                 • test "Information" : ce sont des questions de connaissances générales acquises dans le milieu familial ou socio-culturel ou à l'école (à quel continent appartient le Canada?).
              Ce test met en jeu les repères qui organisent notre intelligence du monde.
              Il renvoie à la curiosité intellectuelle et à l'attention du monde socio-culturel. Il indique aussi l'investissement de la scolarité, l'adaptation scolaire et sociale, l'expression verbale. 

                 • test "similitudes" : on recherche dans une liste les éléments communs ou les propriétés communes (qui a t'il de commun entre un chien et un chat?).
                Il porte sur les références catégorielles, la capacité du sujet à conceptualiser. Il permet d'apprécier si le sujet se concentre sur l'essentiel ou sur le détail. Il permet de voir la capacité à classer les objets dans des catégories.
                Ce test est indépendant du milieu familial et de la scolarisation.
               
                 • test "vocabulaire" : signification de mots. (que signifie le mot invalidant ?)
                Il permet d'éprouver au mieux si l'enfant a des difficultés de langage et quel est son niveau de compréhension de la langue.
                 Test sensible au milieu culturel et scolaire.

                 • test "compréhension" : Compréhension de situations sociales, de la vie quotidienne. (pourquoi les rues sont elles numérotées dans l'ordre croissant?). Fait appel au jugement et au bon sens.
               
                • test "raisonnement verbal" : trouver l'intrus dans une liste de mots.
               C'est à la fois un test de vocabulaire, de compréhension et de logique.

    - Indice de Raisonnement Perceptif (IRP)

                • test "arrangement d'images" : remettre de l'ordre dans un ensemble d'images mélangées afin de raconter une histoire.

               Test d'anticipation, capacité de prévoir et de concevoir un plan. Capacité du sujet à se situer dans le temps et dans l'espace. Test témoignant de l'adaptation aux autres. 

               • test "complément d'images" : indiquer la partie manquante d'un dessin incomplet.
               Test qui renseigne sur la capacité de se représenter l'objet dans sa totalité.

               • test "cubes" : reproduire à l'aide de cubes un motif géométrique en deux couleurs.
               Epreuve de coordination visio-motrice, sensible à l'organisation spatio-temporelle.  

              • test des "matrices progressives de Raven : on doit compléter une suite de quatre images avec un objet pris dans une série de six objets (voir le dessin au début de l'article).

    - Indice de Mémoire de Travail (IMT)            

             • test "mémoire des chiffres" : mémorisation de chiffres dans une liste.
             Très sensible à la fatigue, à l'instabilité, à l'affectivité et à l'émotivité.
     
             • test "arithmétique" : questions simples de calcul (si 10 objets coûtent 22 €, combien coûtent 15 objet - question très simple à laquelle un ancien ministre de l'Education Nationale a donné la réponse absurde 16,5; certains enfants de six ans y répondent rapidement sans se tromper)
             Test étroitement lié aux performances scolaires.
             Test anxiogène (rapidité, vitesse), sensible à l'émotivité.

    - Indice de Vitesse de Traitement (IVT)

             • test "Codes et symboles" : en utilisant un code fourni dans l'énoncé, associer des symboles à des nombres ou à des formes.   

             • test "Labyrinthes" : sortir le plus rapidement possible d'un labyrinthe simple.

            Ce sont deux tests d'apprentissage, sensible à l'émotivité, l'instabilité et aux troubles graphomoteurs

    Que mesure t'on dans ces tests ?

           - Les capacités intellectuelles dans  similitudes, arithmétique, cubes, vocabulaire
           - Les capacités de représentation mentale dans arithmétique, cubes, assemblage d'objets, mémoire des chiffres
           - L'adaptation sociale dans arrangement d'images, compréhension.
           - L'adaptation à la réalité dans complément d'images, arrangement d'images
           - L'image du corps et le schéma corporel (physiologique donné par le cerveau) dans complément d'images, cubes, assemblage d'objets

     Nota : Vous trouverez sûrement de tels tests, en général beaucoup plus simples,  dans des revues diverses, mais ils ne sont pas étalonnés et leurs résultats sont douteux. En fait l'interprétation doit être faite par des personnes ayant reçu une formation appropriée et ayant un minimum de connaissances en psychologie.



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  • Que sont les tests de QI ?

                  C’est à l’origine le cousin de Darwin, Sir Galton qui a pensé le premier à quantifier l’intelligence, mais le précurseur en matière de tests a été l’anglais Spearmann qui a lors d’études statistiques en 1904 sur des tests psychométriques montre qu’il existe un lien entre les divers résultats (par exemple verbaux et  numériques) et il considère qu’il y a un “socle” commun qu’il appelle intelligence générale ou “facteur g”.
                  En 1905 les français Alfred Binet (photo ci-dessus),et Théodore Simon à qui le ministère de l’Education Nationale a demandé d’imaginer un moyen de détecter d’avance les élèves faibles scolairement, mettent au point le premier test utilisable, “l'Échelle métrique de l'intelligence.”, qui est le premier test de QI. (Quotient Intellectuel).
                  Binet, lorsqu’on lui demandait ce qu’était l’intelligence, disait avec humour :
    « Je nomme intelligence ce que mesurent mes tests »
                  Ces tests concernent essentiellement les capacités logiques, de calcul et de maniement de la langue ainsi que certaines aptitudes de représentation spatiale donc, par rapport à ce que nous avons déjà dit, l’intelligence logico-mathématique, l’intelligence verbo-linguistique et l’intelligence spatiale.
                  Par ailleurs ces tests étaient faits pour des enfants d’une dizaine d’années et calculaient un âge mental, la base étant 100 pour un enfant moyen de 10 ans. Si un enfant de 10 ans avait un QI de 120, il était réputé avoir un âge mental de 12 ans.

                  Depuis Binet, de nombreuses variantes ont été imaginées; les journaux (ou internet) publient aussi des tests pour adultes, qui en fait n’ont en général pas été étalonnés et n’ont donc aucune valeur statistique.
                  Quelques tests plus sérieux et étalonnés comparent les QI d’une personne, aux valeurs statistiques de la population, sans distinction d’âge (test de Stern par exemple)
                  Le test suppose que la répartition de QI dans la population est une courbe de Gauss (la courbe “en cloche” symétrique), d’écart type 15 ( ce qui veut dire que 50% de la population des enfants de 10 ans a un QI compris entre 90 et 110, 68% entre 85 et 115, 95% de la population entre 70 et 130 et 99,7 % entre 55 et 145 - voir courbe ci dessous ).
    En fait il semble que des facteurs héréditaires font que cette loi n’est pas tout à fait respectée, l’étalement étant légèrement plus grand aux extrémités.

    Que sont les tests de QI ?

     

                  Lorsqu'on observe les personnes et qu'on se demande si elles sont intelligentes, on constate que les capacités et les talents peuvent être multiples; celui qui excelle dans le maniement du langage peut utiliser moins bien le raisonnement abstrait, alors que tel autre brillant en mathématiques est incapable de gérer sa vie au quotidien.

                 Cependant les psychologues considèrent qu'il existe une "intelligence générale", car les données recueillies depuis un siècle sur les tests d'intelligence, un test complet comportant en général plusieurs « sous-tests », montrent que, quels que soient le nombre et la variété des sous-tests utilisés, les performances des individus à tous ces tests sont liées (on dit qu'elles sont corrélées), c'est à dire que les individus qui ont de bons scores à quelques tests réussissent à tous les autres, et inversement.
                  Des analyses statistiques plus poussées ont montré qu'un facteur statistique unique pouvait expliquer la majeure partie des différences individuelles de performances. C'est cela qu'on appelle le "facteur G", le QI étant au départ une construction d'Alfred Binet sur le développement de l'intelligence des enfants autour de 10 ans, qui s'est ensuite généralisée, notamment aux adultes.
                  Cela dit les nombreux tests qu'on trouve un peu partout, ne reposent pas forcément sur une étude statistique valable et donc sont critiquables.
                 Le test le plus connus et qui semble le meilleur pour les enfants, est le test de Wechsler, qui est appelé WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children).
                 La première version date de 1949 et ladernière version de 2011, laquelle comporte 10 à 15 sous-tests et la cotation se fait à partir de quatre "indices". Le test est fait pour des jeunes de 6 à 16 ans et la population de référence est une distribution de Gauss de moyenne 100 et d'écart type 15.                
                 Je parlerai de ces sous tests dans mon prochain article.

                  Cette notion d'intelligence générale est souvent critiquée  : d'une part, les tests d'intelligence ne mesurent qu'une partie des capacités intellectuelles utiles et, d'autre part, le QI ou le facteur G ne semblent être que des indices statistiques sans réalité biologique.
                 Il est exact que le QI ne mesure qu'une partie de nos capacités intellectuelles.
                  Parmi les compétences de raisonnement, il tient très peu compte les capacités de planification, d'adaptation ou encore d'inhibition (se retenir d'agir ou de parler par exemple dont j'ai en partie parlé dans mon précédent article), qui jouent pourtant un rôle important dans la vie quotidienne.
                 Plus grave encore il néglige totalement les capacités de communication et de relations sociales. Aucune place n'est faite à l'expression et la maîtrise des sentiments et des émotions.
                 Howard Gardner, de l'Université Harvard aux États-Unis, a proposé la notion d'intelligences multiples dont je parlerai dans un prochain article et un test notamment complète le QI : le quotient émotionnel, QE.
               Le QI n'est donc pas inutile et sans validité : il a ses limites et ses défauts.

               La notion de facteur G repose donc sur le fait qu'en général celui qui a de bons résultats à un des sous-tests de mesure du QI, a aussi de bons résultats aux autres sous-tests et inversement.
    Certaines facultés agissent sur les scores de tous les tests : attention, concentration, observation, compréhension du test....
              C'est tout le cerveau qui participe à l'intelligence.

               Les études faites par des chercheurs sur des familles et notamment des jumeaux semble montrer que la part d'innéité est de l'ordre de 40 à 50%. Ce n'est pas seulement l'hérédité, mais l'arrangement des neurones au moment de la formation du cerveau dont la dernière étape est en partie due au hasard des connexions ultimes entre axones et dendrites.
               Mais en fait ce chiffre est très fallacieux, car l'innéité ne crée pas un cerveau intelligent. Elle donne une potentialité de le devenir. S'il n'y a pas apprentissage du bébé, éducation de l'enfant, instruction de l'adolescent, perfectionnement et expérience de l'adulte, il n'y a pas d'intelligence.
               Un cerveau qui aurait reçu des possibilités extraordinaires d'intelligence, ne donneraient pas un être intelligent si on ne lui apprend pas à parler, à lire et écrire, si on ne forme pas sa mémoire, et si on le laisse former seul son expérience.
               J'aurais tendance à faire cette réflexion absurde : L'intelligence, c'est 40% d'inné (une potentialité) et 100% d'acquis par la suite. C'est dans cet acquis qu'on peut trouver 40% d'inné.

              Il existe d'autres théories de l'intelligence cognitive (par opposition à émotionnelle).
           
      En particulier le psychologue Sternberg a bâti une théorie en trois volets :
                            -  L'intelligence analytique. La capacité à accomplir des tâches scolaires de résolution de problème, telles que celles utilisées dans les test traditionnels d'intelligence. Ces types de tâches présentent des problèmes bien définis qui ont une seule réponse correcte5.

                            -  L'intelligence créative ou 'synthétique. la capacité à faire face avec succès à des situations nouvelles et inhabituelles en tirant parti de ses connaissances et compétences existantes.  
              Les individus possédant une grande intelligence créative peuvent donner de « fausses » réponses parce qu'ils voient les choses d'une façon différente6.
                            -  L'intelligence pratique. La capacité à s'adapter à la vie de tous les jours en tirant parti de ses connaissances et compétences existantes. L'intelligence pratique permet à un individu de comprendre ce qu'il est nécessaire de faire dans une situation donnée et, alors, de le faire7.

     

     

     

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  •         Je voudrais faire une série d'article sur l'intelligence, car c'est une chose dont tout le monde parle, mais on ne sait pas bien ce que c'est.
              Je vais les faire, sans intercaler autre chose que des intermèdes amusant, d'une part pour que vous vous reposiez, mais d'autre part, pour que vous ne preniez pas le fil, car ces articles vont se compléter progressivement.

             D'abord qu'est ce que l'intelligence, si l'on parle simplement, sans penser aux multiples tests dans ce domaine.? C'est très difficile à définir.
             
             Lorsque nous naissons, certes notre cerveau possède un certain nombre de fonctions “précablées”, celles qui permettent la vie. (respirer, toute la chimie des ADN et des protéines, le fonctionnement de nos organes, dormir, certaines actions de défense, reconnaître l'odeur et la voix de sa mère, téter, ....), et surtout un merveilleux système dans notre cerveau : les centres d'apprentissage, qui vont nous faire évoluer..
             Notre cerveau a ensuite des potentialités qui se tranformeront d’elles mêmes grâce à ces centres, (mais plus ou moins vite et bien), en actes : nos cinq sens, prendre un objet, manifester certaines émotions... Toutefois on sait que cette évolution s’arrête vite (voir les enfants qui ont été élevés par des animaux, (des loups) ou qui ont fait, l’objet d’expériences de Frédéric II de Prusse).
             Mais il y a aussi des potentialités qui ne se manifesteront que si l’on forme son cerveau à ces actions : marcher sur deux jambes, parler, lire et écrire, l’abstraction... Cela n’est possible qu’au contact d’autres hommes (notamment nos parents).
             Notre cerveau est donc presque vierge à la naissance, mais il a un énorme potentiel, et c’est notre environnement qui le forme, grâce au mécanisme extraordinaire des centres d’apprentissage.

             
    L’intelligence, c’est d’abord notre mémoire pour au moins 60%.
             Voyez ce que devient une personne atteinte de la maladie d’Alzeimer !

               Mais ce n’est pas uniquement mémoriser : c’est retenir en comprenant et éventuellement avec un mode d’emploi de ce qu’on a retenu.
              C’est donc “réflexion plus mémorisation” : le cortex frontal plus l’hippocampe et le thalamus en simplifiant beaucoup qui sont les chefs d'orchestre  de nombreuses parties du cerveau qui interviennent dans le stockage des informations.

              Le propre de l’homme, c’est aussi le raisonnement, donc une certaine méthode, une certaine logique, la capacité de prévoir et d’anticiper.
              C'est aussi la décision et l'action, mais les animaux sont aussi capable de cela.
           
      Et pour mener à bien ces tâches, il faut savoir mobiliser notre attention et nous concentrer

              Ce qui différencie les singes supérieurs, nos cousins, des autres animaux, c’est qu’ils sont capables de comprendre et d’utiliser un langage simplifié, par exemple le langage des sourds-muets, avec toutefois un vocabulaire et une syntaxe limités.

              Le propre de l’homme c’est le langage, et sa force c’est la communication.
              Donc l’intelligence c’est aussi la connaissance de sa langue maternelle (et éventuellement d’autres langues), avec non seulement un vocabulaire étendu, sa grammaire et sa syntaxe, mais aussi le sens à la fois, de la précision et des nuances, la faculté de communiquer, c’est à dire de se faire comprendre, d’analyser, de synthétiser, d’expliquer, de résumer et de disserter.

              L’homme vit dans un monde à trois dimensions plus le temps. La capacité de se représenter dans son cerveau ou graphiquement l’environnement, (dessins, schémas et cartes), de maîtriser le temps, fait donc partie de l’intelligence. 

              Mais cela c’est le “réel”. Or l’homme est capable d’imaginer, et le propre de l’homme, c’est aussi la représentation abstraite, au départ spatiale, mais ensuite intellectuelle qu’elle soit scientifique ou philosophique.
             
     Cette imagination ne doit toutefois pas dériver dans le farfelu et l’impossible : une des manifestations de l’intelligence est de garder les pieds sur terre, ce que nos grands parents appelaient le “bon-sens”.

              Maîtriser le temps c’est aussi prévoir, non seulement son environnement, mais aussi les conséquences de ses actes et de ceux des autres.
              Je suis étonné par le manque de capacités de prévision des gens de nos jours (et pas seulement les jeunes !). Par exemple, en bord de mer, la plupart des routes ne comportent pas de trottoir et les gens cheminent sur les bas cotés des chemins où passent voitures et motos. Il est étonnant de les voir marcher sur la droite de la chaussée, alors qu’à gauche ils verraient les véhicules en face et pourraient se garer à temps, et encore plus étonnant de voir les parents tenant par la main leurs enfants, du coté de la route et non de celui de l’herbe. Où est passé le bon sens ? Ces gens sont ils intelligents ?

              Enfin le propre de l’homme c’est aussi d’avoir des émotions, d’essayer de les comprendre, de les maîtriser, de les communiquer et ces émotions aboutissent aux sentiments.  

              Certes cette analyse est succincte, mais nous allons la compléter dans les prochains articles.

              Et pour conclure, une réflexion personnelle qui va scandaliser certains :

              Je ne crois pas que l’hérédité et l’innéité intervienne dans notre intelligence pour plus de 20à 30%. 70 à 80% à mon avis, viennent de notre éducation.
              
    Former ainsi peu à peu notre cerveau, “acquérir de l’intelligence”, demande de l’action, un peu d’imagination et beaucoup de travail.

              Nos parents savaient cela sans avoir de connaissances sur le fonctionnement du cerveau. Tout petits on nous habituait à imaginer, à agir et surtout à travailler, à faire effort , certes à trouver cela fatigant, mais en étant heureux du résultat.
              Aujourd’hui on se débarrasse des enfants, tout jeunes, devant des jeux, la télévision et les jeux d’ordinateur.
              On en fait ainsi des larves qui ne savent plus faire d’effort, qui n’ont plus d’imagination et qui ne savent plus ni agir, ni travailler.
              En plus beaucoup de parents ne savent plus donner des règles et une hygiène de vie à leurs enfants, ne leur refusant rien, de peur que ces enfants ne les aiment pas. On en fait des tyrans qui ne savent plus qu’obéir aux pulsions, dénaturant ainsi la fonction de leurs centres d’apprentissage en centres du plaisir exclusivement .
              Beaucoup de parents croient aujourd’hui que c’est aux formateurs (crèche, maternelle, primaire, secondaire..) d’éduquer leurs enfants, ce qui est une grossière erreur. Certes ces personnes peuvent leur apprendre beaucoup, ce qui développera leur intelligence, mais la capacité première de formation des habitudes de vie et de pensée qui permettront ensuite les progrès lors des études, ce sont eux, parents, qui les donnent, et faute de le faire, ils handicapent l'avenir de leurs enfants..
              En fait si nous arrivons à devenir intelligents par la suite, je pense que c’est surtout à nos parents que nous le devons, puis à nos enseignants et formateurs, mais à condition que nous fassions nous-mêmes l’effort nécessaire, en travaillant..
              Et vous remarquerez qu’à aucun moment je n’ai parlé de “culture”.!

     

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  • La fin du changement d'heure ?

        Nous allons changer d’heure fin mars et passer à l’heure d’été.
        Il semblait que ce soit l’avant-dernière fois, car l’Europe voulait ne plus changer d’heure. Le Parlement européen a en effet appelé, en février 2018, la Commission européenne à mener une enquête et à proposer éventuellement une modification de la directive concernant le changement d’heure deux fois par an.
        Durant l’été, des consultations ont été menées et 84% des votants ont souhaité ne plus changer d’heure et le parlement européen a proposé en septembre de réviser la directive.
        Chaque pays européen a alors été chargé d’organiser des consultations de ses citoyens.
        En France 28 millions de personnes ont voté et 83,7% sont favorable à l’abolition du changement d’heure, 59,17% souhaitant rester à l’heure d’été.
        Le Parlement européen et le Conseil de l’UE doivent décider du principe et ensuite chaque état membre devra choisir l’heure qu’il veut adopter.
        Actuellement les pays du sud préfèrent l’heure d’été, et les pays du Nord, l’heure d’hiver.
       Mais cela semble beaucoup poser de problèmes et la mesure qui devait intervenir en avril 2019 a été reportée, semble t’il, à 2021.
    J’avoue que je ne le comprends pas.

        Pourquoi changeait on d’heure ?

        Le changement d’heure avait été décidé, en 1976, au moment du choc pétrolier, pour économiser l’énergie électrique en essayant de faire coïncider le maximum d’horaires de travail avec la lumière du jour. On estime qu’actuellement, l’économie et de l’ordre  de 440 GWh en dépenses d’électricité. C’est en fait très peu, la France consommant annuellement  475 000 GWh par an. Cela représente 0,1% environ de la consommation.
        Par ailleurs le coût économique du changement d’heure est quasi-nul.
        Le bénéfice économique diminue actuellement avec les ampoules basse-consommation et des chauffages plus performants. Cet aspect n'est donc plus justifié face aux inconvénients,

        Le changement d’heure a ensuite été adopté par les autres pays de l’Europe, et les dates sont les mêmes. (derniers dimanches de mars et d’octobre).
        La France est à GMT + 1 en hiver et GMT + 2 en été, GMT étant l’heure de Greenwich.



        Quels sont les inconvénients d’un tel changement ?

        Les habitudes de sommeil sont modifiées par ce changement d’heure, notre horloge biologique est perturbée,  et nous mettons plus ou moins de temps à nous habituer au nouvel horaire. Nous constatons presque tous ces conséquences. Les crèches, les écoles, les hôpitaux , les centres de séjour de personnes âgées constatent ces inconvénients.
        Les médecins estiment de ce changement d’heure favorise de façon passagère la fatigue et les troubles de l’humeur et une augmentation provisoire des crises cardiaques.
        D’autres études montreraient une augmentation pendant quelques jours des accidents de la route (y compris les piétons), et des accidents du travail.
        Les pharmaciens constatent une augmentation des achats de somnifères.

        Les bêtes sont tout aussi perturbées que les hommes si on change leurs habitudes. Les soins aux animaux, la traite du lait, doivent se faire si possible à heures fixes et on ne peut changer brutalement ces horaires. Les agriculteurs observent des baisses de rendement provisoires dues au changement d’heure.

        Comment choisir entre heure d’hiver et heure d’été.

        Si la France optait pour conserver toute l’année l’heure d’hiver, alors le soleil se lèverait le 21 juin, jour le plus long, vers 5 heures du matin et se coucherait vers 21 heures. Le 21 décembre, journée la plus courte, il se lèverait vers 9 heures et se coucherait vers 17 heures
        Si la France optait pour conserver toute l’année l’heure d’été, alors le soleil se lèverait le 21 juin, vers 6 heures du matin et se coucherait vers 22 heures. Le 21 décembre, il se lèverait vers 10 heures et se coucherait vers 18 heures.
        Ces heures sont approximatives, car cela dépend de l’endroit, environ 1/2 heure plus tôt à l’est et 1/2 heure plus tard à l’ouest, par exemple en Bretagne.

        Une majorité de Français apprécie davantage de lumière naturelle en soirée, surtout l’été.
        Si on gardait toute l’année l’heure d’été, les journées ensoleillées étant plus longues, cela favorise la synthèse de la vitamine D , qui permet l’assimilation du calcium et du phosphore par les intestins et protège en particulier les os de la décalcification ainsi que la tonicité musculaire. Cette vitamine D semble diminuer le risque de cancer, et celui de troubles cardio-vasculaires. Un déficit  de vitamine D semble être corrélé avec un déficit cognitif chez la personne âgée. L'ensoleillement est donc très bénéfique pour la santé.
        L’heure d’été peut favoriser la pratique de sports et agit favorablement sur le moral du fait d’une durée plus grande de luminosité le soir..
        Les entreprises du tourisme estiment qu’elles bénéficieraient de l’allongement des soirées due au choix de l’heure d’été.
        Par contre en hiver le jour ne se lèvera qu’entre 9 et 10 heure, c’est à dire nettement après le début des horaires de travail ou scolaires. C’est relativement pénalisant pour les travailleurs en extérieur (BTP en particulier).
        Et le choix de l’heure d’été nous éloigne un peu du cycle solaire sur lequel est calé notre horloge biologique.

       Quels sont les difficultés annoncées ?

        L’une de difficultés possible serait le choix différent de deux pays voisins, qui instituerait un décalage d’une heure entre les deux pays, dont devraient tenir compte les travailleurs frontaliers qui travaillent dans le pays étranger.
        J’avoue ne pas comprendre. En France les horaires de travail sont différents d’une personne à l’autre. Si le pays voisin est en permanence à l’heure d’hiver, et nous à l’heure d’été, et que le travail dans ce pays commence à 8h, c’est comme si; pour nous il commençait à 9h. C’est facile de se rappeler 9h au lieu de 8h comme début du travail !!

        L’Association internationale de transport aérien semble demander un énorme délai pour s’adapter à la suppression du changement d’heure (18 mois !).
       Là aussi je ne comprends pas : les horaires de vols des avions sont programmées longtemps à l’avance , mais elles le sont en heures GMT (c’est à dire solaires), y compris les heures d'atterrissages et décollages, et les aéroports s’arrangent ensuite pour convertir en heures locales. Et les compagnies sont déjà habituées aux différences dues aux fuseaux horaires. Je ne vois pas où est la difficulté : cela changerait éventuellement uniquement les horaires des passagers; ce sont de simples soustractions ou additions et toute électronique fait cela facilement.
        La SNCF ne semble pas craindre des difficultés notables.

        Bien sûr il faudra une certaine coopération pour décider au mieux entre pays européens, Il vaut mieux par exemple être à la même heure que l’Allemagne, plutôt qu’à celle de l’Angleterre, car la Manche est un plus grand obstacle.
        Mais l’Europe est grande et il y a déjà trois fuseaux horaires sur l’Europe (soit deux heures heures de décalage entre le Portugal et la Bulgarie). Et la France est actuellement sur le fuseau horaire de Paris- Berlin et non sur celui de Greenwich.

        Les inconvénients de l’heure d’été en hiver sont réels en raison du décalage du jours et des activités, mais ce décalage existe déjà et les horaires dans certains métiers pourraient être aménagés.

        Personnellement je suis partisan de l’abandon du changement d’heure. Je préfèrerais l’heure d’été qui prolonge la luminosité le soir, et je comprends mal les difficultés de réalisation du projet nécessitant un report aussi long, car partout le traitement de l’heure est informatisé (ordinateurs, téléphones, internet et télévision ….)

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