• Plus on est de fous, plus on rit !

              J'ai toujours aimé les histoires de fous , sans doute parce que j'ai un esprit très rationnel et logique et que  leur illogisme me surprend toujours et donc me fait rire, lorsque la conclusion ou la chute est inattendue, contraste qui est en général l'origine du rire.
            Voici donc quelques histoires sélectionnées parmi celles que j'ai pu lire sur internet :

        
    C'est un personne qui entre dans un magasin pour animaux.
         A l'entrée, elle voit un perroquet qui coûte 3 000 euros.
         Toute étonnée, elle demande au vendeur :
              - “Pourquoi ce perroquet est-il aussi cher ? “
         Le vendeur répond :
              - “Parce qu'il sait parler deux langues: si on lui tire la patte droite, il parle français et si on lui tire la patte gauche, il parle anglais. “
        La personne, stupéfaite, demande :
              - “Et si on lui tire les deux pattes à la fois ? “
        Le perroquet répond :
              “Je tombe imbécile !!”

         Deux jeunes femmes Anne et Sophie se promènent à vélo et soudain Anne descend de son vélo et crève un pneu avec un couteau.        
         Sophie lui demande pourquoi elle fait ça? Anne lui répond: 

              - Je suis trop haute sur mon vélo donc comme cela, je le serai moins! 
         Alors Sophie ne comprenant pas son geste, descend du sien et prend le guidon pour le mettre à la place de la selle et la selle à la place du guidon... 
         Anne,, très surprise, lui demande qu'est ce qu'elle comptait faire? 
         Sophie lui répond : 
              - Je rentre chez moi; t'es vraiment trop bête!

         Ce sont deux fous qui sont dans un hôpital: Virginie et Éric.
         Un jour, Virginie décide de sauter dans la piscine avec son ami Éric. Ne voulant pas plonger il lui dit de nager toute seule. Elle saute sans se rappeler qu'elle ne sait pas nager... donc elle se noie.
        Éric, la voyant couler, plonge et la sauve.
        Le lendemain, Éric est convoqué chez le directeur du centre psychiatrique:
              - "Éric, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que comme vous avez sauvé Virginie, nous avons décidé de vous laisser sortir. La mauvaise nouvelle c'est que votre amie Virginie c'est suicidée: elle s'est pendue dans le grenier."
              - "Oh non, elle ne s'est pas pendue. c'est que, comme elle était trempée, je suis allé la mettre à sécher dans le grenier."

         Trump fait une visite dans un asile psychiatrique et pose une question au directeur :
              - Comment vous pouvez juger si un patient est guéri.
              - On remplit une baignoire et on lui donne une cuillère et une tasse et on lui demande de vider la baignoire.
              - Alors il prend la tasse qui contient plus que la cuillère.
              - Non, Monsieur le Président, une personne normale tire le bouchon de vidange de la baignoire.

         Un adjudant de l'armée de Terre explique aux soldats la théorie de la gravitation:
              - Par exemple, vous jetez une pierre en l'air. Elle va retomber sur terre
    et bien c'est ça la gravitation.
              - Et si la pierre tombe dans l'eau, demande un soldat
              - Dans ce cas ce n'est plus de notre compétence, répond l'adjudant, c'est du ressort de la marine.

         Pour ses 10 ans de mariage, un couple veut acheter un manoir. Pendant la visite, l'homme dit à sa femme :
              - Tu sais il parait qu'il y a des fantômes dans ce manoir.
         Mais le guide, qui a entendu, intervient :
              - Écoutez, je n'en ai jamais vu un seul depuis 3000 ans que je vis ici.

         Dans un hôpital psychiatrique, le médecin fait passer un test aux malades : dans la salle de repos, il dessine une porte sur un mur et demande aux malades d'essayer de l'ouvrir.
        Chaque malade y va à sa façon : à coups de pieds, en se jetant dessus... sans succès.
        Un seul reste assis à l'écart sur une chaise et regarde le spectacle. Le médecin se dit alors qu'il est guéri et se dirige vers lui et lui demande:
              "Pourquoi ne vas tu pas essayer d'ouvrir la porte?"
        Le malade lui répond :
              "Chuuuttt... c'est moi qui ai la clé!"

         Un homme rentre chez un marchand d'animaux.
              - Bonjour! Je voudrais acheter 38 rats, 45 souris et 8 araignées noires, s'il vous plaît.
              - C'est pour une expérience scientifique.
              - Non, c'est que je déménage, et mon propriétaire m'a demandé de lui rendre l'appartement dans l'état où je l'ai trouvé en arrivant!

        Un jeune père, en rentrant du bureau, est accueilli par son épouse enthousiaste :
              - Chéri ! Chéri ! Bébé vient de dire son premier mot !
              - Oh, formidable, chérie ..
              - Et tu sais ce qu'il a dit ? Il a dit " papa " !
              - Oh, formidable chérie ... Ça c'est passé quand ?
              - Au zoo, devant la cage aux singes.

         Et cette définition assez horrible mais assez vraie hélas de nos jours  
              Quelle est la différence un PDG et un SDF
    L'un change de ferrari tous les ans et l'autre change de porche tous les jours

     

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  •           Le petit exercice de lecture que je vous avais proposé à la fin de mon article d'hier sur l’inconscient, m’a valu plusieurs messages de personnes, étonnées d’avoir réussi à lire aussi facilement, et de deux jeunes qui avaient eu plus de mal.
              
    Alors je vais reprendre cet exercice, et vous en proposer un autre ensuite, qui sera un peu plus difficile.

    lecture  =   lcetrue 

    Si vuos  pvueoz lrie ccei, vuos  aevz asusi nu dôrle  de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt  56  porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je  n'en cyoaris pas mes yuex que je  sios  cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le  povuoir phoémanénl du  crveeau huamin.  Soeln une rcheerche fiat à l'Unievristé de  Cmabridge, il  n'y a pas d'iromtpance sur  l'odrre dnas luqeel les lerttes snot, la  suele  cohse imotprante est que la  priremère et la derènire letrte du mot siot  à  la bnone palce. La raoisn est que le  ceverau hmauin ne lit pas les mtos  par  letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt  n'est-ce pas? Et moi qui ai  tujoours psneé  que svaoir élpeer éatit ipomratnt! Si vuos  poevuz le lrie,  fitaes le svirue 
     

              Comme vous l’avez constaté, l’auteur a conservé tous les mots, mais en a mélangé les lettres, en gardant toutefois la première et la dernière à la bonne place initiale.
            
     J'avoue avoir été étonné car j’ai lu ce texte sans aucun problème et sans aucune hésitation, presque comme s’il avait été écrit correctement, juste avec un effort plus grand d’attention, et une vitesse de lecture plus lente.

              Je me suis demandé ensuite ce que faisait mon cerveau.
              En fait il n’avait rien de nouveau à apprendre ni à retenir.
              Je pense que mon centre de Wernicke, qui déchiffre les mots, le faisait conformément à ce qu’il voyait, mais évidemment la plupart n’étaient pas des mots connus. Il les envoyait pour interprétation au centre voisin de Geschwind, qui gère la mémoire sémantique.
              C’est une chose connue que, lorsqu'il a appris à écrire à partir des syllabes depuis un certain temps et qu'il a donc l'habitude de lire, le cerveau déchiffre le mot en entier et non par lettre , toutefois ce n’est pas une « image globale » (qui n’est interprétable que par le cerveau droit) du mot que voit le cerveau, mais un assemblage de lettres, donc une mémorisation d’un ensemble orthographique de lettres, les unes après les autres.
              Il est aussi connu que la première et la dernière lettre sont plus importantes que les autres. Mais je n’ai jamais vu exposée une raison très claire de cela.. Peut être parce que ce sont les limites du mot et que donc c’est un des signes de reconnaissance.
              Ce qui est sûr, c’est que Geswind rapproche ce que Wernicke lui envoie, des mots réels qu’il connaît et c’est possible que les deux bouts soient un repère.
              Vous avez des dictionnaires de mots croisés  qui classent les mots par ordre alphabétique de la première lettre et une autre liste de la dernière; ils classent les mots par nombre de lettres : pourquoi le cerveau ne ferait il pas cela ?
              Dès lors le centre de Geschwind peut trouver plusieurs mots possibles et voir si les lettres médianes sont les mêmes. Il reconnait alors le bon mot.
              Il est aussi probable que notre inconscient, qui a interprété le début de la phrase, imagine la suite à partir de ce contexte (sens et grammaire), et donc permet sans doute à Geschwind de restreindre les mots possibles, comparer au mot lu.
               Ce que j’ai constaté en lisant le texte, c’est que si le mot est court, j’ai à peine l’impression qu’il avait été mal écrit, (c’est souvent un article, un adverbe), alors que lorsqu’il est long j’ai l’impression que je mets un dixième de seconde à le lire. Sans doute y a t’il un échange inconscients entre Geschwind et le cortex frontal pour choisir le bon mot !

              Et voici le second exercice que je vous propos, beaucoup plus difficile à mon sens.
              
    Là des lettres sont remplacées toujours par les mêmes chiffres.
              
    J’ai réussi sans problème à déchiffrer le message, mais ce n’étais plus de la lecture courante. Pour certains mots c’était immédiat, mais pour d’autres beaucoup plus laborieux et j’avais conscience de les relire pour essayer de comprendre.

     

    > > > UN B34U JOUR D'373, 

    > > > J'37415 5UR L4 PL4G3 37 J3 R3G4RD415 D3UX J3UN35 F1LL35 JOU4N7 D4N5 L3 54BL3. 3LL35 CON57RU15413N7 UN CHÂ734U D3 54BL3, 4V3C 7OUR5, P4554G35 C4CH35 37 PON7-L3V15. 4LOR5 QU'3LL35 73RM1N413N7, UN3 V4GU3 357 4RR1V33 37 4 7OU7 D37RU17, R3DU154N7 L3 CH4734U 3N UN 745 D3 54BL3 37 D'3CUM3.J'41 CRU QU'4PR35 74N7 D'3FFOR7, L35 F1LL37735 COM3NÇ3R413N7 4 PL3UR3R, M415 4U CON7R41R3 3LL35 COURRUR3N7 5UR L4 PL4G3, R14N7 37 JOU4N7 37 COMM3NÇ3R3N7 4 CON57RU1R3 UN 4U7R3 CHÂ734U. J'41 COMPR15 QU3 J3 V3N415 D'4PPR3NDR3 UN3 GR4ND3 L3ÇON. NOU5 P455ON5 UN3 GR4ND3 P4R713 D3 NO7R3 V13 4 CON57RU1R3 D35 CHO535 M415 LOR5QU3 PLU5 74RD UN3 V4GU3 L35 D3MOL17, L35 53UL35 CHO535 QU1 R3573N7 5ON7 L'4M1713, L'4MOUR 37 L '4FF3C71ON 37 L35 M41N5 D35 G3N5 QU1 5ON7 C4P4BL35 D3 NOU5 F41R3 5OUR1R3.

              Je me suis rendu compte d’une chose, mais qui m’est peut être personnelle.
              
    En fait j’essayais de deviner chaque mot par sa signification dans le contexte.

              J’aurais pu croire que mon cerveau allait mettre en mémoire que 3=e, 4=a, 5=s 7=t (et 1=i, mais là, on rétablit parce que la lettre est presque la même); mais en fait, il ne s’en sert que peu ou pas du tout et j’avais lu la phrase sans avoir conscience du code.
              C’est vrai que c’est plus facile quand première et dernière lettres ne sont pas des chiffres. Mais c’est certain que remplacer les signes est plus dur que simplement les remettre en ordre.
              J’ai eu l'impression que plus ou moins inconsciemment mon cortex frontal essayait plusieurs mots avant de trouver le bon, et qu’il y avait donc cet “échange” dont je parlais dans l’exercice précédent.
              Et j’ai remarqué que sur les deux ou trois mots les plus difficiles, je suis revenu lire deux mots en arrière, sans doute pour une analyse du sens supposé de la phrase, sabns doute pour différencier plusieurs mots, seul le mot final trouvé étant ensuite communiqué par les mécanismes inconscients à la conscience de mon cortex préfrontal.

        Je serai curieux de savoir ce que vous avez ressenti ?

     

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  • L'énorme importance de notre inconscient :

          Cela fait longtemps que je n’avais pas fait d’article sur le fonctionnement du cerveau.
        Je voudrais aujourd’hui revenir sur le rôle de l’inconscient
        Celui-ci est beaucoup plus important qu’on ne le croit et très différent de ce que croyait Freud, les connaissances sur le cerveau étant embryonnaires au début du siècle dernier.


        Freud opposait dans notre esprit, le conscient et l’inconscient.L’inconscient était , pour lui, le sein de pulsions que nous devions contrôler ensuite consciemment. Notre psychisme était donc un équilibre fragile entre conscient et inconscient, qui luttaient chacun pour prendre le pas sur l’autre.
        Par ailleurs, pour Freud, le siège de la conscience était le cortex, notamment préfrontal qui organise et raisonne, et le siège de l’inconscient, le cerveau émotionnel.
        En fait, à la lumière des connaissances actuelles sur le cerveau, tout cela est inexact, même si de nombreux psychologues français (qui ont oublié de se recycler), y croient encore.

       L’inconscient c’est d’abord un très grand nombre de sensationsqui sont stockées plus ou moins longtemps en mémoire, sans qu’on en soit conscient : surtout des images et des sons, mais aussi des impressions tactiles; olfactives ou gustatives.
        Quand vous conduisez une voiture, votre attention est fixée sur un endroit de la route qui varie suivant les problèmes de conduite, ou (ce qui est moins recommandé) sur un endroit du paysage. Vous êtes conscient de ce que vous regardez ainsi (c’est le propre de l’attention) et vous enregistrez consciemment les images correspondantes. Mais tout autour de ces images, vous enregistrez aussi inconsciemment tout un environnement. Vous ne vous en apercevez que si arrive un incident inattendu concernant cet environnement, car en faisant un effort de mémoire, vous pouvez en revoir consciemment certains éléments. Par contre si vous n’en avez pas besoin, ces éléments mémorisés sont rapidement éliminés et disparaissent donc de la mémoire.
        Vous arrêtez votre voiture dans une rue, le long du trottoir. Si vous êtes dans un quartier inconnu, vous allez consciemment examiner où vous êtes, pour le mémoriser à votre retour. Mais si vous êtes dans des lieux connus, vous n’y pensez même pas, et pourtant, votre inconscient enregistre les images, et sans réfléchir vous retrouverez votre voiture au retour. Et ces images sont conservées le temps qu’il faut, puis lorsque vous êtes repartie dans votre véhicules, comme elles ne sont plus utiles, elles sont éliminées pour la plupart assez rapidement. Vous vous rappellerez seulement ce que vous êtes allé faire dans le quartier.
        Mais si, au moment où vous avez quitté votre voiture, un incident a capté votre attention, ou si vous réfléchissiez fortement à un problème, votre inconscient n’a pas pu enregistrer assez d’images et vous aurez quelques difficultés à votre retour. C’est encore plus vrai pour votre caddie dans un supermarché.
        Ces sensations sont stockées dans les « aires associatives », d’une part dans le pariétal au devant les centres visuels at au dessus du centre de Wernicke, et dan les lobes pariétaux inférieurs.
        Quelques mots aussi des images subliminales,  Ce sont des images reçues pendant des temps plus courts que ceux permettant la perception visuelle consciente. mais ces images sont néanmoins perçues et l’inconscient les mémorise de telle sorte qu’elle peuvent influencer ensuite des actions futures.

        L’inconscient enregistre aussi en permanence l’état de notre corps : les équilibres chimiques (homéostasie), et l’état de nos viscères ainsi que l’équilibre hormonal.
       Mais il enregistre aussi la position et l’état de fonctionnement de nos muscles et nos membres. Si on vous lance un ballon sans vous prévenir, votre vue va analyser sa trajectoire, vous allez amener bras et mains là où il faut pour l’attraper et vous aller le saisir, tout cela inconsciemment, automatiquement, par réflexe. Ce n’est qu’après que vous réalisez ce que vous avez fait.  Le cervelet apprend ainsi à conduire maints automatismes : aller à vélo, nager, conduire une voiture, taper sur un clavier d'ordinateur ou de piano, lire, et des centres spécialisés savent automatiquement parler, lire, écrire; compter…..
        Chose extraordinaire, vous arrivez même à lire une phrase dont seules la première et la dernière lettre des mots sont exactes, les autres étant mélangées. (voir l’exercice en fin d’article).
        Et le cerveau est câblé pour empêcher des rétroactions néfastes : Wernicke n’écoute pas Broca qui élabore une phrase (sous peine d’hallucination verbale), vous n’êtes pas sensible aux chatouilles faites par vous même, nous n’avons pas l’impression que le monde tourne autour de nous quand nous tournons la tête….)

       L’inconscient, c’est ensuite le lieu d’émotions , de pulsions, qui peuvent rester longtemps inconnues avant de parvenir à la conscience. La perception émotionnelle immédiate, (cf. les préférences cérébrales) en fait partie.
        C’est ce que Freud a longtemps développé, mais il considérait que presque toutes ces pulsions étaient d’origine sexuelle, et que notre conscient raisonnable les empêchait de s’exprimer (en général pour des raisons morales), et qu’elles étaient alors refoulées, tant qu’elles n’auraient pas pris le dessus sur le cortex raisonnable.
        Tout cela n’est pas exact.
        Il y a toutes sortes d’émotions et de pulsions autres que sexuelles et le refoulement est plutôt un blocage de certains souvenirs ou certains comportements, soit sous l’effet d’un traumatisme, soit pour des raisons diverses semi-conscientes, morales, sentimentales, ou de peur.
        Mais Freud faisait trois autres erreurs :
            - le siège du conscient n’est pas limité au seul cortex raisonnable; L’attention est déterminée par des centres du cerveau émotionnel et les mémorisations conscientes à un instant donné sont celles qui transitent par les mémoires tampons entre le cortex préfrontal et les autres centres du cerveau, mémoire lexicale et calepin visuel intermédiaires. ainsi que les sensations en provenance du thalamus.
            - l’inconscient ne s’oppose pas au conscient raisonnable; ils travaillent tous deux en étroite collaboration.
            - le cortex préfrontal ne prend que peu de décisions après un examen logique et raisonnable. La plupart des décisions sont dues au travail de l’inconscient.
       L’inconscient est la face cachée de notre cerveau qui décide de presque tout.
        C’est ce que nous allons voir maintenant.

    L'énorme importance de notre inconscient :



       Lorsqu’un problème se pose à nous (et il y en  des petits à tout instant), l’inconscient l’analyse et essaie de le résoudre, sans que nous le sachions.Tout le cerveau émotionnel y participe, principalement le cortex cingulaire, important pour l'attention et la conscience, les centres amygdaliens, le système d’apprentissage et de récompense, le thalamus et ses synthèses de perceptions, l’hippocampe et son contrôle de la mémoire…
        Mais surtout le cerveau participe inconsciemment à nos décisions conscientes de façon très importante.
        Il analyse les situations, consulte la mémoire du passé, et essaie de prédire ce qui va arriver. Des expériences ont montré que le cerveau analysait inconsciemment les probabilités de certains faits et en tirait des règles statistiques inconscientes pour influencer certaines de nos décisions conscientes, pour lesquelles nous ne savons pas bien ensuite, pourquoi nous les avons prises. Certes ses centres travaillent lentement par rapport à un ordinateur, (la milliseconde), mais ils travaillent en même temps sur des millions de circuits parallèles.
        Nos préjugés ont aussi leur influence, par exemple sur un pré-opinion que vous vous faites automatiquement et inconsciemment, en quelques secondes, sur un interlocuteur que vous ne connaissez pas.

       Cependant nous avons conscience de certains faits et notre cortex préfrontal fait des analyses logiques, réfléchit, organise, décide, commande l’action.
        Alors comment coopère t’il avec le reste du cerveau et ses actions inconscientes ?

        Il semble que la conscience naisse d’erreurs de prédiction de l’inconscient .
        L’analyse de notre inconscient est permanente pour prédire ce qui va se passer et si tout est ensuite conforma, nous ne sommes pas averti du problème.
       Mais s’il y a erreur de prédiction, si l’inconscient est en panne de solution, alors l’information « d’erreur » est transmise, via les mémoires de travail tampon au cortex préfrontal pour qu’il trouve une solution rationnelle.
        Les sensations dont nous avons conscience, vers lesquelles se porte notre attention, le flux de nos impressions, nos émotions spontanées, la façon dons nous les interprétons, quels souvenirs et qu’elles idées nous viennent à l’esprit, comment nous percevons les personnes autour de nous, ce qu’elles font, et pourquoi elles le font, les buts que nous poursuivons, nos décisions, tout cela résulte de processus automatiques, qui tout à coup quittent l’automatisme pour demander de l’aide à notre conscience et au cortex préfrontal pour résoudre le problème; lorsqu’ils ne savent plus le résoudre seuls.
       Nous ne serions donc conscients que des problèmes que notre inconscient ne sait pas résoudre tout seul !
        Ceci résulte de l’évolution. Si nous devions réfléchir à tous les problèmes, nous ne saurions les résoudre tous et l’homme aurait disparu de la terre. Le pilote automatique que nous avons dans notre tête a fait de nous ce que nous sommes, pas notre conscience !   


    Exercice de lecture ( lcetrue )

    Si vuos  pvueoz lrie ccei, vuos  aevz asusi nu dôrle  de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt  56  porsnenes sur cnet en snot cpalabes.Je  n'en cyoaris pas mes yuex que je  sios  cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le  povuoir phoémanénl du  crveeau huamin.  Soeln une rcheerche fiate à l'Unievristé de  Cmabridge, il  n'y a pas d'iromtpance sur  l'odrre dnas luqeel les lerttes snot, la  suele  cohse imotprante est que la  priremère et la derènire letrte du mot siot  à  la bnone palce. La raoisn est que le  ceverau hmauin ne lit pas les mtos  par  letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Étonannt  n'est-ce pas? Et moi qui ai  tujoours psneé  que svaoir élpeer éatit ipomratnt!


    Mais pour apprendre à lire, il faut passer par la méthode syllabique et ce n’est que lorsque nous avons parfaitement lire que nous interprétons les mots comme un tout, globalement sous forme orthographique (et non d’images).
    C’est seulement à ce moment que nous arrivons à lire le texte ci-dessus, qui suppose cependant une analyse littérale :  première dernière lettre et nombre de lettres pour des comparaisons inconscientes en mémoire..

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