• où sont passés nos chers dinosaures ?

     

             J’ai regardé la semaine dernière à la télé un documentaire sur la disparition des dinosaures et l’hégémonie des mammifères qui a suivi.

           C’était intéressant, mais avec beaucoup de répétition et une présentation pratiquement inexistante des autres hypothèses que celle de la chute d’un très gros météorite. C’est dommage.

           Je vais essayer de résumer le problème, mais si vous voulez lire une étude assez complète voici une adresse sur internet :

    http://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/dinosaure-enquete-disparition-dinosaures-269/

     

           Le documentaire montrait d’abord qu’’à la fin du crétacé, dernière ère du secondaire, il y a 70 millions d’années, les dinosaures étaient les bêtes dominantes sur terre, par leur diversité, leurs dimensions et leur puissance, qu’ils soient herbivores ou carnivores. Ils étaient ovipares et ont colonisé la Terre pendant 200 millions d’années..

          Les mammifères restaient très petits, genre rongeurs, 10 à 20 cm et moins du kilo et étaient des proies faciles. Ils vivaient donc dans des cavités. Ovipares à l’origine, certains étaient devenus vivipares (évolution pour éviter la destruction des œufs.

          Les mammifères ne seraient jamais devenus ce qu’ils sont aujourd’hui si les dinosaures avaient subsisté. Leur disparition a permis l’évolution des mammifères.

         Cette disparition n’est pas une conséquence de l’évolution, sauf pour quelques uns d’entre eux inadaptés, mais c’est une catastrophe naturelle qui s’est produite à la limite du crétacé et de l’ère tertiaire.et une hécatombe parmi les êtres vivants, tous les plus grands ayant disparu, soit directement lors du phénomène, soit parce qu’ils ne trouvaient plus de quoi assouvir leurs besoins.

          Le documentaire présentait cette catastrophe, datant de 65 millions d’années, comme le résultat de la chute d’un gros astéroïde, mais en fait, on ne sait pas exactement ce qui s’est passé et les causes de cette disparition ont fait l’objet de beaucoup d’hypothèses, certaines peu vraisemblables, mais d’autres plus plausibles.

          Ces causes n’étaient pas citées dans le documentaire et je vais essayer de remédier à cet oubli.

     

    où sont passés nos chers dinosaures ?

     

            Des hypothèses évolutives ont été avancées; les dinosaures auraient mal évolué

    dégénérant peu à peu vers le gigantisme. Cette hypothèse est peu probable car elle aurait été très lente et certaines des espèces auraient sans doute échappé à la disparition.

     

            Des maladies microbiennes sont également peu probables, car même une épidémie très forte laisse des survivants qui sont alors immunisés et repeuplent peu à peu l’espèce. On a parlé aussi d’empoissonnement par les plantes, aussi peu probable. Certains ont imaginé que les mammifères s’étaient attaqué aux œufs de dinosaure. Il est peu probable qu’une telle entreprise ait entraîné leur disparition complète, et une action concertée de tous les mammifères n’est guère plausible.

     

           Des changements climatiques ont eu lieu à la fin du crétacé et les dinosaures sont des animaux à sang froid, Ils ont donc des difficultés à supporter refroidissement comme chaleur excessive. Leurs œufs également. Mais cette évolution est lente alors que la disparition des dinosaure semble rapide.

     

          Un abaissement du niveau des mers a également été mise en cause, rendant le climat plus continental et semble peu valable pour les mêmes raisons.

          

          De plus toutes ces hypothèses peuvent avoir un rôle local, mais semblent peu probables à l’échelle de toute la Terre.

          Finalement deux hypothèses seulement sont vérifiables et vraisemblables : une activité volcanique importante et la chute d’un météorite.

     

          A la fin du crétacé il y a eu une intense activité volcanique, notamment en Inde, dans le Yucatan où l’on constate que des épaisseurs massives de lave couvrent un territoire grand comme trois fois la France. Des quantités importantes de CO2 et de SO2 ont été répandus dans l’atmosphère, entraînant un effet de serre et une acidification des océans. Ensuite les poussières et particules éjectées dans la stratosphère ont fait écran au rayonnement solaire et entraîné une chute des températures, qui a empêché le développement de la végétation pendant plusieurs années.

          La datation de quarts provenant de ces volcans a permis de faire correspondre cette activité volcanique autour des 65 millions d’années, donc à la fin du crétacé

          Tous les gros animaux seraient morts, soit dans un premier temps, s’ils étaient à découvert, soit ensuite par manque de nourriture.

          Toutefois cette hypothèse n’explique pas la disparition au niveau mondial. 

          D’autre part l’analyse de strates de la fin du crétacé ont montré la présence de quantité importantes d’iridium, 100 fois plus importante que celle à la surface terrestre, mais qui peut remonter des couches internes de la Terre avec la lave. Cependant la quantité d’iridium est supérieure à celle prévue lors d’une telle remontée. Elle serait par contre plus compatible avec la chute d’un météorite, ces objet renfermant des quantité d’iridium plius importantes que celles situées au dessous de la croute terrestre.

     

          Un gros météorite de 10 km de diamètre , pesant 100 millards de tonnes, est arrivé sur terre à environ 15 km/s. L’énergie du choc est de l’ordre de 5 milliards de fois la bombe d’Hiroshima.Un cratère de 200 km de diamètre, a été découvert au Mexique au Yucatan.

          L’onde de choc produite est énorme et la température au niveau de l’impact a créé des incendies importants, ainsi que des raz de marée et surtout des nuages de poussière, constitué de particules soufflées par l'impact, à l'origine d'un hiver similaire à celui des éruptions volcaniques explosives, provoquant l'extinction des dinosaures et de nombreux autres êtres vivants, notamment des invertébrés et des mammifères qui n’étaient pas à l’abri dans des cavités, squales, poissons osseux, oiseaux primitifs, ainsi que la quasi-totalité des différentes familles planctoniques dans la mer .

          Les survivants ont été la plupart des plantes qui ont repoussé, et des animaux terrestres qui étaient à l’abri : insectes, escargots, grenouilles, salamandres, tortues, lézards, serpents, crocodiles, oiseaux, mammifères vivipares et la plupart des invertébrés, ainsi que la plupart des poissons.

     

          En fait pour expliquer la disparition totale des gros animaux (et donc des dinosaures) dans le monde entier, il est probable que ces deux hypothèses sont complémentaires.

     

         Personnellement je regrette que de petits dinosaures n’aient pas survécu. J’aurais aimé en promener un en laisse dans le parc voisin lol, bien que ce ne soit pas très doux à caresser vu leur épine dorsale plutôt dure.

         Ou voir pécher en Bretagne des poissons par  de petits ptérodactyles et autres ptérosaures, plus amusants à voir que les mouettes.

           Si vous avez la nostalgie de ces charmantes petites bêtes, et que vous passez par Paris, allez visiter, dans le Jardin des Plantes, le Muséum National d'Histoire Naturelle. Vous y verrez de splendides ossements préhistoriques ré-assemblés et dressés, qui sont impressionnants.

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  • Les troubles bipolaires.

     

    Evidemment, comme j’ai fait un article sur les personnes borderline (aux limites), on m’a tout de suite posé la question, « Quelle est la différence avec quelqu’un de « bipolaire ? »

    Cela ne m’étonne pas = ce sont les deux « tartes à la crème » des journaux de psychologie qui voient partout des malades mentaux et veulent nous persuader que nous le sommes un peu. Il faut bien faire du sensationnel.

    Cela dit, certaines personnes ont vraiment des troubles bipolaires et c’est alors aussi une affection de l’humeur qu’il vaut mieux soigner, car ils peuvent conduire à la dépression.

     

    Les troubles bipolaires sont aussi appelés « troubles maniaco-dépressifs », mais cette appellation ne fait que compliquer les choses et nous induire en erreur.

    On ne sait déjà pas bien ce qu’est une dépression, car elle peut avoir maintes formes et être plus ou moins grave, mais maniaque a, dans le vocabulaire courant, une signification différente de celle en psychologie.

    Dans le langage courant être maniaque, c’est être obsédé par quelque chose, par exemple l’ordre et la propreté, et s’occuper alors de détails, avec un goût et un soin excessif (souvent en reprochant aux autres d’être négligents sur ce point).

    En psychologie, l’état maniaque, c’est lorsque l’on est très euphorique et excité, hyperactif et d’humeur très irritable, avec une perte du sens de la réalité.

    Finalement les troubles bipolaires c’est une succession d’épisodes où l’on est maniaque, puis dépressif. Autrefois on appelait aussi cela être cyclothymique, mais c’était une appellation plus générale pour quelqu’un qui passait sans cesse de la bonne humeur optimiste au pessimisme le plus complet.

     

    Comment décrire les troubles bipolaires ?

     

     La phase « maniaque » :

    Bien entendu je connais des excités, des hyperactifs et des coléreux qui ne sont pas bipolaires, et le comportement d’une personne atteinte de tels troubles est assez différent dans la phase maniaque :

    - Elle peut être très facilement distraite par ce qui l’entoure et a du mal à être attentive. Elle peut perdre totalement le contact avec la réalité.

     - Elle peut avoir une confiance aveugle en soi : c’est la meilleure, le roi du monde; et donc pendre des risques trop importants voire même avoir des comportements dangereux..

     - Elle peut avoir un contact facile et familier avec les autres, se traduisant par une grande communicabilité et une capacité étonnante à détecter et à réagir aux attitudes d’autrui

       - Elle peut avoir des idées incessantes et en tous sens, parler sans cesse très rapidement, rire souvent même sans raison. Désinhibé, le patient chante au milieu de ses phrases, fait des plaisanteries caustiques, osées, des jeux de mots faciles, des calembours

     - Elle peut tenir des propos invraisemblables et avoir également des projets grandioses et peu réalistes .

     - Elle peut avoir une agitation motrice très forte, ne tient pas en place, se lève brutalement, déambule.

     - Elle peut ne pas avoir besoin de beaucoup de repos ( moins de 3h de sommeil par nuit )

     - Elle peut devenir très agressive et violente en paroles envers sa famille et ses plus proches 

     - Elle n’a pas conscience de ses comportements anormaux et ne se reconnait pas malade.

     

     La phase dépressive :

    « Déprimer », étymologiquement, signifie « rabaisser ». La dépression est l’abaissement de l’humeur.

    La phase dépressive est en quelque sorte le miroir de la phase maniaque : le sujet présente des signes de grande tristesse, il est ralenti et n’a goût à rien, parfois il veut mourir. Il perd son élan vital, ralentit son psychisme, perd tout intérêt pour l’environnement et l’action, n’a plus de plaisir pour ses activités habituelles.

    On peut avoir des troubles de concentration, de mémoire, voire de raisonnement,

      Il y a en général perte de la confiance en soi et afflux d’idées négatives

     Il peut y avoir agressivité ou repli sur soi.

     L’appétit et le sommeil sont perturbés

     

     La « mélancolie » est une forme particulière de dépression, caractérisée par l’intensité de la tristesse et de la douleur morale du patient qui éprouve un malaise permanent. (là encore la signification de ce mot en psychologie est très différente deu langage courant).

     Le patient se sent indigne de vivre; les idées suicidaires souvent dissimulées et déterminées sont fréquentes avec parfois des passages à l’acte grave. 

     Parfois, la mélancolie s’accompagne de signes délirants avec des idées de culpabilité, de ruine, d’incurabilité (« cela n’ira jamais mieux ») jusqu’à des hallucinations.

     

     Les causes du bipolarisme sont mal connues. La maladie intervient souvent après un stress important ayant crée une grande anxiété ou un grand traumatisme. 

    Il semble que le mécanisme de certains neurotransmetteurs soit modifié, notamment celui de la sérotonine, et qu’il y ait une hyper activité des centres amygdaliens, peu contrôlés alors par le cortex préfrontal.

     on constate en général une concentration importante permanente de cortisol pendant la phase dépressive.

     

     Il ne faut pas confondre les troubles bipolaires qui se succèdent avec des intervalles de plusieurs jours voire plusieurs mois, avec une personnalité multiple.

     

     Le trouble de double personnalité fait partie des troubles dissociatifs de l'identité, définis par la présence de deux ou plusieurs identités. Plusieurs états distincts de personnalité vont se succéder chez un même individu. Ainsi, il peut avoir des difficultés à évoquer des souvenirs et n'a pas nécessairement conscience de cette succession d'états qu'il vit. Pour les personnes ayant vécu des traumatismes psychiques ou physiques, la double personnalité permet d'éloigner de la perception les souvenirs traumatiques.

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  •  

    Qu'est ce qu'une personne "borderline"

                Mes articles sur le cerveau émotionnel m'ont valu quelques messages.
              Une jeune correspondante s’inquiète parce qu’elle est tantôt joyeuse tantôt triste et elle a fait un test sur un journal féminin et il lui est dit qu’elle a une « légère tendance borderline ». Alors, inquiète, elle me demande ce qu’est un sujet borderline.
              Les journaux autres que scientifiques, ont tendance, en recherchant le sensationnel, à dire n’importe quoi. Et les tests, c’est tellement couru ! Mais ce sont des tests sans contrôle, sans étude statistique, alors les résultats ne sont guère probants.
              Nous avons tous nos moments de joie et de tristesse, des succès et des problèmes, des instants de détente et de stress. Ce n’est pas pour autant que l’on est bordeline, car c’est une situation mentale beaucoup plus tranchée.
              Il semble qu’il y ait 2% de la population qui a des tendances borderline et les femmes sont plus touchées que les hommes. Mais on ne dit pas à quel degré et cela reste assez vague. (origine DSM et OMS).

    Quels sont les comportements d’une personne borderline ou « aux états limites »?

               Les cours de psycho thérapeutique définissent des comportements caractéristiques, qui certes ne sont pas tous forcément présents, ni avec la même intensité :
              L’une des caractéristiques souvent rencontrée est une instabilité d’humeur, avec des variations incontrôlables en quelques heures.
              Ses relations peuvent aussi avoir des variations rapides, passant de l’amour à la haine.
              La personne tient énormément à l’estime des autres, a le sentiment d’être délaissée, abandonnée et peut dès lors devenir encombrante par son harcèlement.
              Cette attitude résulte souvent d’une vision instable d’elle même et un manque de confiance en elle même qui varie beaucoup dans le temps et peut atteindre de fortes proportions, cela sans motif particulier. La personne peut se sentir face au néant, à un vide, à l’inutilité de son existence, à de l’ennui permanent.
              Finalement il y a une certaine incapacité à maitriser ses sentiments et ses émotions, ce qui peut se traduire par des excès brusques, par exemple de colère, de frustration ou au contraire d’élan affectif.
              La personne peut prendre des risques importants, voire des comportements impulsifs qui pourraient amener des accidents.
              Dans les cas plus graves, le patient peut avoir des tendances paranoïaques, lorsqu’il est en état de stress.
              Il peut avoir des réactions d’automutilation ou des pensées suicidaires

    Bien entendu les psychoneurologues ont fait des études sur de tels sujets, par comparaison à des groupes témoins de personnes non borderline.

              Ils ont montré que lorsqu’on montre des vidéo de personnages qui ont des émotions ou sont dans des situations difficiles, les personnes borderline détectent sur les visages qu’il y a problème, beaucoup plus tôt que les groupes témoins, et s’identifient davantage à leur interlocuteur et à son angoisse. Des indices de réprobation ou de réaction positive donnent lieu de la part des patients à des réactions exagérées.

              Les personnes borderline ont donc une sensibilité émotive à fleur de peau et des réactions exagérées à leurs émotions, surtout négatives, mais avec une grande instabilité de telle sorte que leur comportement est très variable.
              Elles sont par ailleurs très sensibles aux émotions, sentiments et gestes d’autrui, mais ont du mal à les interpréter, d’où des réactions inappropriées. Elles ont donc du mal à faire confiance aux autres et ses sentent relativement seules et abandonnées.

    Peut on expliquer leurs réactions, notamment à la suite d’examens IRM.

              l semble que les centres amygdaliens soient trop sensibles et réagissent trop violemment aux émotions négatives, et que par contre les centres régulateur des émotions en particulier le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal ventro-médian aient au contraire une activité insuffisante. L’insula qui alerte des erreurs de jugement dans nos relations sociales st par ailleurs peu active.
            Des anomalies du système de récompense, de la sécrétion de dopamine ou de sérotonine peuvent également être en cause.

    Qu'est ce qu'une personne "borderline"

    Beaucoup de personnes qui ne sont que très faiblement borderline , ne consultent pas un psy. Que peuvent elles faire?

                Essayer d’abord d’être conscient des réactions émotionnelles exagérées et négatives. Essayer sur le moment de prendre le contre-pied : si on est triste et on veut s’enfermer dans sa chambre, au contraire sortir au grand air ou avec d’autres personnes, si on a envie d’en découdre avec quelqu’un, ne pas le voir pendant quelques temps pour éviter une colère…
              Toutes les techniques de relaxation et d’apaisement sont bonnes : lire, écouter de la musique apaisante, se décontracter, marcher au grand air….
              Un entrainement à moyen terme est de se concentrer sur des observations ou des faits précis et pragmatiques, pour fixer son attention sur autres choses que les émotions.
              Mais si l’on devient très négatif, il vaut mieux consulter.

    Mais n’allez surtout pas vous croire borderline, parce vous êtes plus ou moins gai ou stressé selon les instants : cela c’est la vie de tous les jours.

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  •           Notre cerveau émotionnel est la partie intermédiaire du cerveau qui se trouve entre le cerveau central qui nous fait vivre et le cortex en surface, qui régit perception, réflexion, organisation, action.

              Il comporte de nombreux organes et les principaux sont les suivants :

    Notre cerveau émotionnel.

              Le Thalamus intervient pour collationner les sensations issues de nos cinq sens et les transmettre aux organes du cortex chargés de les interpréter. (voir mes articles sur l'interprétation de la vision). Mais il commence par envoyer immédiatement, avant toute interprétation, par envoyer un signal d'alerte aux centres amygdaliens, selon le schéma ci-dessous :

    Notre cerveau émotionnel.

              Les centres amygdaliens semblent en fait moduler toutes nos réactions à des événements qui ont une grande importance pour notre survie. Ceux qui nous avertissent d'un danger imminent sont donc des stimuli très importants pour les centres amygdaliens, mais également ceux qui signalent la présence de nourriture, de partenaires sexuels, de rivaux, de personnes malheureuses, etc.  Ces centres nous permettent de réagir presque instantanément à la présence d'un danger. tellement rapidement que c'est seulement après avoir sursauté que l'on comprend souvent ce qui nous a effrayé, et ils préparent l'organisme à la lutte ou à la fuite.
              Mais ils ont un rôle plus permanent : celui d'^tre le centre le plus sensible à la tristesse, au mal-être, au stress, à la dépression, et aux sentiments angoissants.
              Par ailleurs ils interviennent inconsciemment dans nos décisions car le cortex préfontal leur demande de prévoir les risques et les éléments nocifs des conséquence d'une décision potentielle, avant de prendre celle-ci.

              L'hippocampe est le professeur de la mémoire; j'ai déjà fait des articles à son sujet.

              Le gyrus parahippocampique est le GPS de notre cerveau, conservant des cartes de notre environnement (voir mes articles des 7 et 8 novembre 2016).

              Le septum évalue l'aspect hédonique des stimuli et le noyau accumbens celui des actions à venir, dans le cadre du circuit d'apprentissage (voir l'article du 30/4/17 à ce sujet).

              L'insula qui, on l'a dit dans un article précédent, informe le cerveau de réactions corporelles, et fait le lien avec des renseignements externes, et notamment intervient lors de nos rapports sociaux.

              Le cortex cingulaire a de nombreux rôles : il intervient dans la plupart de nos émotions, régule notre attention et participe à notre motivation

              Le fornix est la principale voie d'entre de l'hippocampe et il intervient dans la mémorisation des souvenirs épisodiques.

              Les ganglions de la base participent à l'élaboration des mouvements, et les émotions peuvent donc bloquer certaines actions par leur intermédiaire.   

              Cette description vous donne une idée de la complexité du cerveau émotionnel, qui intervient non seulement dans notre comportement émotionnel, mais également dans la plupart des phénomènes inconscients y compris ceux qui ont un rôle rationnel pour aider le cortex préfrontal (par exemple l'intuition).

     

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  •  

              Dans le dernier article, nous avons parlé d'émotions spontanées qui arrivaient brusquement en nous, sans que nous ayons conscience préalable de leur venue.

              Beaucoup d'émotions sont au départ inconscientes et sont en fait reliées au fonctionnement interne de notre corps, via l'hypothalamus (dont j'ai parlé dans un article du 15/12/2005, et de l'insularité.

              Au plus profond de notre cerveau existe un gros centre, l’hypothalamus, préside à la plupart des actes de notre vie végétative et instinctive. C’est lui qui régule notre organisme car il agit sur l’hypophyse, glande qui incluse dans le cerveau, commande toutes nos autres glandes productrices d’hormones, et d’autre part donne des ordres aux systèmes nerveux autonomes que sont le système ortho-sympathique qui accélère le fonctionnement de nos organes vitaux et le système para-sympathique qui ralentit leur fonctionnement.
              L’hypothalamus garantit ainsi dans notre corps un équilibre permanent physico-chimique que l’on appelle “l’homéostasie”.
              L’hypothalamus reçoit des informations de tous nos organes vitaux : coeur, respiration, état circulatoire, température, nos viscères, la douleur, la douleur, nos glandes ...
              En outre, il reçoit des informations de valeurs de concentrations chimiques dans le sang, les tissus, les organes viscéraux... Etat hydrique, oxygénation, concentration de nombreux ions nécessaires à l’organisme, hormones.
               Enfin il est connecté à de nombreux centres du cerveau qui l’informent également des libérations de neurotransmetteurs.
               A l’inverse, il les informe de la situation générale du de notre corps et notamment, on l’a vu les centres du circuit de récompense.
               A partir de ces informations il intervient pour sauvegarder les conditions de bon fonctionnement de notre corps, provoquant le fonctionnement de nos organes ou régulant ce fonctionnement au travers du système sympathique, modifiant les concentrations pour conserver le bon équilibre, incitant par l’intermédiaire de l’hypophyse, les diverse glandes à fonctionner et à produire leurs hormones.
              Finalement l’hypothalamus va être à l’origine de beaucoup de nos émotions, et notamment de nos “pulsions” car c’est lui qui va au départ fournir certains éléments déclencheurs (par exemple la faim ou la soif quand nous sentons l’odreur ou nous voyons un met ou une boisson que nous aimons, ou bien le désir sexuel...)
               Sur son action nous n’avons aucun pouvoir (sauf par médicaments ou drogues, mais c'est parfois aléatoire et variable d'une personne à l'autre).

             De façon analogue, l'insularité, qui fait partie du cortex insulaire, reçoit des informations provenant de notre corps, mais aussi de l'extérieur, de notre environnement et notamment de nos rapports sociaux. 
             
    Le cortex insulaire fait le lien entre notre corps et l'environnement et suscite aussi des émotions ou des pulsions inconscientes à l'origine. 

              Nous prenons conscience de nos émotions lorsque les informations sont transmises au cortex préfrontal
              On peut schématiser le fonctionnement du cerveau émotionnel selon le schéma ci dessous :

    Notre cerveau émotionnel et les émotions.

    Notre cerveau émotionnel et les émotions spontanées..

     

              Mais le cortex préfrontal peut aussi être à l'origine d'émotions, s'il provoque des cations capables de les susciter ou s'il va rechercher des souvenirs en mémoire, via l'hippocampe.

              Je serai amené à faire au autre article sur les diverses fonctions du cerveau émotionnel

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