• Quel est votre profil émotionnel ?

    Pour mesurer l'intelligence"logique" on utilise les tests de QI. Pourdéterminer certains traits de personnalité beaucoup utilisent le "big five" mais je  lui préfère les "Préférences cérébrales", extension du MYers-Briggs type indication américain.
    Mais il manque une classification qui permette de nous déterminer dans le domaine des émotions.

    Le profil émotionnel de Richrd Davidson.

          Je vous avais parlé, le 11 avril 2019, du profil émotionnel de Richard Davidson. Je voudrais revenir sur ce concept. Pour que vous n'ayez pas besoin de vous y référer, je vais résumer ce que j'avais dit.

         Un peu comme on le fait dans les préférences cérébrales ou dans le big-five, Davidson définit 6 comportements majeurs en matière émotionnelle : la « conscience de soi », la « sensibilité au contexte », « l’intuition sociale », la « résilience » (ou résistance), « l’attitude ou perspective», et « l’attention, la concentration ou la dispersion ».

    La conscience de soi :
        C’est la capacité de décoder ses propres signes corporels internes indicateurs des émotions (rythme cardiaque, transpiration, tension musculaire…). et finalement de percevoir et de comprendre nos propres émotions et sentiments.
        Certains mettent des jours à reconnaître qu’ils sont jaloux, en colère, tristes. A l’inverse, d’autres sont assiégés de messages sur l’état de leur esprit et de leur cœur.
        Dans les deux cas, c’est l’insula – région profonde du cortex permettant de percevoir les conséquences physiques de nos émotions et de vivre intensément des émotions sensorielles – qui est en jeu. Elle n’est pas assez ou trop activée.

    La sensibilité au contexte :
        C’est la capacité de moduler ses réponses émotionnelles selon le contexte social, de s’adapter, de changer sa façon d’agir.
        Certaines personnes réagissent différemment selon les gens avec qui elles parlent ou le lieu où elles se trouvent. D’autres restent les mêmes en toute situation et avec tout type de personnes.
        Lorsque les personnes sont « déconnectés » du contexte environnant, elles ont de faibles connexions de l’hippocampe aux zones du cortex préfrontal. L’hippocampe est surtout connu pour son rôle dans le fonctionnement de la mémoire et le stockage de souvenirs à long terme, mais il a aussi pour fonction d’adapter nos comportements au contexte (par consultation du passé).

    L’intuition sociale :
        C’est la capacité de décoder avec exactitude les signaux non verbaux des émotions d’autrui. Elle correspond à l’empathie. Les personnes socialement intuitives savent lire le langage du corps, l’intonation de la voix, les expressions du visage. Elles devinent quand quelqu’un veut parler de son chagrin ou quand il vaut mieux aborder des sujets légers.
        Les personnes qui n’ont pas cette qualité sociale, ont  une faible activité du gyrus fusiforme, impliqué dans la reconnaissance des visages et le traitement visuel, et une forte activité de l’amygdale.
        A mon avis, Davidson simplifie beaucoup. Il oublie de nombreux centres qui participent au dialogue social, (notamment du cortex cingulaire), au rôle des neurones miroirs, et ramène trop les aspects négatifs au rôle de l’amygdale.

    La résilience ou résistance :
        Nous sommes face à des problèmes, des difficulté, des déceptions, des échecs des deuils, des épreuves diverses… nous troublent, voire nous traumatisent et nous éprouvons colère, ressentiment, tristesse…
        La résilience ou résistance est l’habilité personnelle dont chacun de nous dispose pour se relever face à une situation difficile.
        On peut se relever rapidement en tournant la page, tirant les leçons de ses erreurs, ou bien « traîner » pendant longtemps ce qui s’est passé, ressassant remords de ce que l’on a fait, et regrets de ce que l’on n’a pas osé faire..
        D’après Davidson, les personnes peu résilientes se distinguent par la faiblesse des signaux allant du cortex préfrontal, qui aide à planifier, à créer et à analyser, à l’amygdale, le siège des émotions, notamment négatives, du stress de la peur, de la colère.
    Les centres amygdaliens prennent le pas sur le cortex préfrontal.

    La perspective ou l’attitude :
        Dans le domaine des préférences cérébrales, on appelle cela pessimisme, face à l’optimisme. Davidson la définit comme l’attitude de voir plutôt le verre à moitié vide que le verre à moitié plein, et de ne pas savoir profiter des instants de joie de tous les jours.
        Etes-vous optimiste, prudent, sceptique, raisonnable… ou négatif ?
        Cette perspective négative reflète un manque de sécrétion de dopamine, une faible activité du système de récompense et notamment du noyau accumbens, et du cortex préfrontal, qui, par sa fonction de planification, aide à soutenir son activité.
        A mon avis, il simplifie beaucoup et néglige notamment le rôle de la sérotonine qui régule notre humeur.

     L’attention la concentration ou la dispersion :
        C’est la capacité de centrer son attention sans se laisser distraire et de se concentrer sur une tâche.
        Parfois, nous sommes assaillis de problèmes, de préoccupations… et nous sommes incapables d’avancer dans nos obligations en ayant la tête ailleurs.
        Cependant, d’autres personnes réussissent à garder le contrôle. Elles mettent de côté cette avalanche d’émotions pour se centrer sur une tâche.
        Le cortex préfrontal est essentiel pour maintenir l’attention, tandis que le cortex pariétal sert de gouvernail au cerveau en dirigeant l’attention sur des cibles spécifiques.
        Là aussi Davidson simplifie beaucoup. Le problème de l’attention et de la concentration, lié à la conscience de soi, est complexe et mal connu. J’ai essayé de commencer à le traiter dans des articles.

        Ce qui m'a incité à refaire un article, c'est la présence dans la revue "Cerveau et Psycho" d'un test en 6 fois 10 questions qui permet d'avoir une idée approximative de son profil émotionnel.
        Je le joins ci-dessous sous forme de 4 photographies jpeg. Je vous conseille de les sortir à la souris du blog sur votre bureau d'ordinateur et de les agrandir pour plus facilement y répondre.

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