• Pourquoi se faire faire un tatouage ou un piercing ?

     

    Pourquoi se faire faire un tatouage ou un piercing ?

     

     

     

     

     

            De quoi faire frissonner les arachnophobes !

     

     

     

              Dans mon précédent article j’ai décrit des généralités surr le tatouage et le piercing. je voudrais aujourd’hui parler des personnes qui portent ces « messages » 

             Quelles sont les motivations des jeunes qui se font faire percings et tatouages permanents.
             
    Ces motivations sont souvent les mêmes pour celles qui se font des tatouages en décalcomanies. Celles-ci sont seulement plus sages, ayant conscience que leurs motivations peuvent changer, ou bien n’ont pas eu l’autorisation des parents, ou ne veulent pas dépenser de l’argent sur une telle acquisition.

              Pour beaucoup d’abord, céder à la mode et faire comme les autres jeunes qui sont autour d’eux.   C‘est finalement une conséquence de la société de consommation .
             Les médias poussent à faire telle ou telle chose par la pub notamment ou les films, chansons, bandes dessinées, internet et les réseaux sociaux; certains le font, puis cela gagne les autres. Ma copine possède telle chose, je dois en avoir autant, si possible, plus moderne, plus intéressante, plus performante ou plus jolie (ou parfois plus chère!).
             Certes c’est un esprit moutonnier mais il en est souvent ainsi et piercing et tatouages n’échappent pas à l’air du temps.
             Mais ce peut être à la fois moutonnier et individuel, pour se faire remarquer, du fait du motif choisi et de l’endroit de l’application.

             Pour certains, il s’agit seulement de mettre une parure, quelque chose de beau sur leur corps “pour faire joli”.
             
    C’est surtout vrai pour des boucles d‘oreilles, mais c’est aussi valable pour d’autres piercing car les “goûts et les couleurs” sont propres à chacun, comme dit le proverbe. Personnellement je ne trouve pas jolis les piercings dans les lèvres, mais j’admets qu’on ne soit pas de mon avis.

             Par contre les piercings dans la langue sont dangereux pour l’élocution.
             J’ai connu un jeune qui faisait des études de dessin et de peinture et qui avait tatoués sur sa peau, de véritables tableaux !
             Evidemment les psychiatres, surtout freudiens, vont voir une déviance de notre société : c'est le corps proposé en tant que support narcissique pathologique, entrevu comme support d’une « œuvre d’art 

             Une des motivations les plus courante est la volonté identitaire : c’est donner à son corps un aspect original qui vous est propre. Le piercing ou le tatouage devient alors un emblème, un drapeau, un signe de reconnaissance.
             La première manifestation que je trouve souvent chez les personnes avec lesquelles j’en ai parlé, est le tatouage de son animal préféré ou d’un personnage de BD ou de manga. Pour certains ce sont des initiales comme les tags sur les murs.
             Pour les adeptes de certaines mouvances, c’est un signe d’appartenance à un groupe, à une philosophie : cela a été le cas à l’origine des piercinggs pour les Punks, et cela a été vrai plus récemment pour  certains gothiques. Pour le groupe, le tatouage, c’est un tag sur la peau.
             Pour certains rebelles, c’est aussi un signe de provocation vis-à-vis de la société;une contestation destinée à scandaliser    

              Pour certains il semble que ces pratiques dénotent un certain problème psychologique.
             
    Je n’ai personnellement pas remarqué beaucoup ce phénomène, mais la “crise identitaire” dénote effectivement un certain manque de confiance en soi et l’incertitude de l’adolescent, encore à la fois enfant et adulte.

             Je sais que certains psys freudiens faisaient de l’interprétation des tatouages, comme ils le feraient de tags ou de tableaux d’un peintre. Cela m’a toujours paru assez farfelu et les conclusions que je connais dans certains cas réels, me paraissent des plus hasardeuses.
              L’objet corporel devient le symbole, l’emblème de celui qui le porte, dont il modifie en quelque sorte l’identité.Certains psycho-sociologues estiment que “ces pratiques sont loin d'être des manières délirantes de décorer son corps, mais elles ont « une fonction de construction de soi, une dimension identitaire ». Elles auraient aussi une fonction de mise en scène ludique de soi et d'érotisation de son corps. La souffrance vécue par l'incision de la peau indique aux autres une difficulté de vivre: celui qui se tatoue ou porte un piercing n'accepte pas son corps tel qu'il est. En modifiant son corps, il tente de se construire une nouvelle identité corporelle. “
             Par contre je pense que quelqu’un qui a une image de son corps qui ne lui plaît pas peut essayer de la changer par des pratiques de modifications corporelles. Mais ce phénomène me paraît beaucoup moins important que dans le cas des déviances alimentaires. Un tatouage fait rarement -malheureusement - paraître plus maigre.

             Addiction ou pas pour ceux qui ont énormément de piercings ou tatouages.?         
           
     Pour moi ce n’est pas une addiction, car celle ci devraitt être très répétitive, l’objet étant tellement nécessaire qu’il devient désiré en permanence.  Or on ne se fait pas un piercing tous les jours. Alors je parlerai plus d’une “manie de collectionneur” que d’une addiction.

             Par ailleurs je ne crois guère à la souffrance du fait de la “gêne “ du piercing., raison que j’ai lue pour expliquer l’envie de certain. C’est vrai pour les scarifications, mais je crois qu’il s’agit d’un tout autre problème,
              Certes les scarifications sont associées rituellement à des piercings et tatouages dans certaines tribus, mais cela n’a aucun rapport avec nos jeunes.

             Cela dit, dans cet article, je vous ai surtout donné mon opinion personnelle. En fait je n’ai pas trouvé de compte rendu de recherches sérieux sur l’interprétation psychologique des piercings et tatouages. Peut être ai-je mal cherché.
             Vous trouverez quelques articles en mettant les mots clés : « piercing ou tatouage, psychologie, motivation », ou, si cela vous amuse, « piercing, psychanalyse ».
              J’ai trouvé sur internet surtout beaucoup de pub, des articles sur les dangers des percings. Personnellement je n’ai aucune envie ni de me tatouer, ni de me faire perforer, d’une part parce que je n’aime pas me faire remlarquer en public (introversion), et d’autre part l’aimùe le changement et ce décors indélébile m’agacerait très vite.

             J’ai parlé d’image mentale de notre corps, qu’est ce ?

             L’image “psychique” de notre corps nous apparaît d'une façon particulière.    
              Cela ne veut pas dire que nous ne puissions pas nous le représenter comme un objet parmi les autres, mais il s'agit d'un objet qui a pour nous une importance centrale. C’est une partie de notre “moi”.`
             
    Lorsque nous le voyons dans un miroir, sur une photo, ou sur une vidéo, notre corps nous apparaît sur le plan de l’optique, exactement de la même façon que celui d'une autre personne pourrait nous apparaître. Pourtant, parfois, nous ne le reconnaissons pas comme le nôtre ou du moins nous le voyons d’une façon différente d’une simple image. 

              Nous nous faisons une image de notre corps, qui évolue au cours du temps, au fil de ses transformations et en fonction de l'environnement
              Cette image est une représentation relativement complexe, qui comprend des états de différentes origines : perceptions (dans la glace, sur des photos...), souvenirs, émotions, idées et jugements que nous nous faisons sur nous-mêmes ...
              Cette représentation est essentiellement consciente, partiellement conceptuelle, et elle se modifie lentement au cours du temps. Elle peut être contradictoire : certaines personnes ne “s’aiment pas” et se voient plus grosses et moins jolies qu’elles ne sont réellement.
             De plus nous voyons dans notre image optique du miroir des données psychologiques qui n’y figurent pas et sont un produit de notre cerveau émotionnel.

              L’image mentale est donc une image perçue par nos yeux et notre cerveau, mais transformée ensuite par celui ci, qui y ajoute des éléments psychologiques et des jugements qui deviennent prépondérants dans notre image que nous nous faisons de notre “ moi”.
             
    A ce titre l’image mentale peut être contradictoire : on peut ne pas aimer l’image de soi dans le miroir alors qu’on a un jugement ou une “croyance” positive de soi et de sa personnalité ou de ses qualités..

    Pourquoi se faire faire un tatouage ou un piercing ?

     

     

     

     

     

     

     

    Cette oreille, est-ce un tombeau ?

     

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :