• Pourquoi hésiter à se décider ?

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             Bien souvent certaines personnes, surtout des jeunes, me font part de leurs difficultés à prendre des décisions, parce qu’elles ne savent pas comment « prévoir leur avenir » et hésitent dans leur choix devant les multiples possibilités.

            Il faut d’abord savoir plusieurs choses :

            Quand on est jeune (moins de 25 ans), le cortex préfrontal n’est pas totalement mature et l’on a du mal à prévoir les conséquences de ses actes, et donc des décisions que l’on prend. C’est donc normal de ressentir une difficulté dans ce domaine.
           Par ailleurs de façon innée, le cerveau est plus ou moins disposé en matière de décisions. Certains ont tendance à privilégier la prise d’informations et à remettre à plus tard les décisions et les actions. D’autres au contraire préfèrent faire des choix, mais risquent de se tromper s’ils n’ont pas pris assez d’informations pertinentes. Vous trouverez plus de détails sur ces préférences cérébrales (« J » « P ») dans mes articles dans la même rubrique.
            Mais évidemment cette préférence cérébrale peut être atténuée ou amplifiée par notre éducation.
           Des études scientifiques atténueront la tendance à tout remettre au lendemain, ou favoriseront notre tendance à prendre des décisions. A l’inverse une famille bohème augmentera notre tendance au laisser aller, mais développera notre capacité d’adaptattion.

            Une autre préférence cérébrale intervient beaucoup dans nos décisions. Certains décident en fonction de critères logiques et rationnels, d’autres font leurs hoix en fonction de leurs goûts ou de critères de valeurs sentimentales et morales.
    Les deux tendances ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais l’utilisation de crières logiques plus précis que ceux basés sur les valeurs, qui est aussi plus objective, rend plus facile les décisions. (voir mes articles sur les préférences « L » et « V »).

            D’autres préférences ont aussi leur mot à dire :
                  - être influençable nous incite à écouter les autres , mais aussi à suivre la mode, les tendances de groupes, ce qui peut compliquer notre décision si notre inclination allait à contresens de l’opinion de la majorité. (préférence sur l’influençabilité et l’indépendance d’esprit)
                 - à l’inverse si nous sommes intolérant, nous écouterons peu autrui, persuadés que seule notre opinion est valable. Cela facilitera peut être notre prise de décision, mais pas sa fiabilité. (préférence tolérance/intolérance).

            Mais à coté de notre personnalité et de nos prédispositions, les circonstances mêmes de la prise de décision, et de son environnement peuvent jouer un grand rôle.
                  - L’importance de la décision en particulier : si ses conséquences sont importantes pour notre vie future, la craite de se tromper peut paralyser.
                 - Plaire ou déplaire à ceux qui sont importants pour soi, peut aussi faire hésiter sur certains choix.
                - La divergence par rapport à des règles, à nos désirs ou à des à priori, peut rendre le choix difficile et donc le remettre.

            Que faire quand on a ainsi tendance à ne rien décider et à avoir toujours peur des conséquences de ses choix. ?

            D’abord se dire que si on a raisonnablement étudié le problème, on ne prend pas de très mauvaise décision. Au pire elle est médiocre.
            Mais ne pas prendre de décision est le plus souvent, bien pire qu’une décision médiocre.
    Il faut ensuite se forcer. Remettre toujours au lendemain fait pourrir la situation et abutit à la catastrophe.
            Il faut se méfier des « intuitions » lord d'une décision qu’on craint de prendre et que l’on prend ensuite en catastrophe, sur un coup de tête. Toute décison mérite qu’on s’y attarde un peu, qu’on s’informe sur son cadre et qu’on essaie de réfléchir aux diverses conséquences, dans les divers cas possibles.
            Cela ne veut pas dire pour cela qu’il faille étudier tous les micro-détails. L’avenir a toujours une part d’incertitude. Mais il faut veiller au grain pour éviter le pire.
            Enfin il faut s’efforcer de rester rationnel et de se méfier de ses désirs et sentiments, mais à l’inverse il faut se demander quels sont ses sentiments vis à vis de la décision en cause, car une action trop contradictoire avec ses aspirations ne rend jamais heureux.

            Mais il est aussi plus facile de prendre ses décisions avec l’aide d’une autre personne, avec laquelle on pourra discuter des divers cas de figure et des conséquences de ces décisions, ce qui nous donnera des éléments supplémentaires, des avis, voire des conseils.
           Alfred de Musset écrivait :
                   Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne".
          J’aurais aimé que quelqu’un me dise cela lorsque j’étais jeune.

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