• Piercing et tatouage

     

    Piercing et tatouage

     

     

     

     

     

    Après cela, plus besoin d'aller chez le coiffeur !

     

     

     

     

     

     

     

     

              Lorsque je vais à Paris l’été ou dans le métro, je vois pas mal de personnes tatouées ou avec des inserts un peu partout : nez, oreilles, bouche et d’après les médias il semble qu’il y ait des piercings et tatouages plus intimes.
               J’avoue que personnellement cela ne me tente pas du tout, et j’ai voulu savoir ce qui pouvait motiver ainsi ces personnes. Je suis donc aller lire quelques articles sur les recherches faites à ce sujet.

              Ayant vu lors de voyages en Egypte, que les pharaons et notables pratiquaient déjà des modifications corporelles, j’ai cherché d’abord à faire un peu d’historique sur le sujet, ce qui sera l’objet de ce premier article.
              Le piercing, le tatouage, les scarifications et les implantations sont des pratiques ancestrales.
              On a constaté l'utilisation de tatouages dès la préhistoire néolithique en Europe. A la même période, en Afrique, des petites pierres (des labrets) étaient insérées au niveau de la lèvre inférieure ou dans les lobes des oreilles.
               En Égypte, le corps tatoué et scarifié de la momie de la prêtresse Amunet et des boucles d'oreilles en or sur des corps masculins datent de plus de 4000 ans.
              Plus tard, en Afrique, les scarifications ont supplanté les tatouages, car ils sont plus visibles sur les peaux sombres.
              Les Indiens mayas avaient des anneaux dans la langue, les Papous des osselets dans les narines, les Massaïs se perçaient les oreilles et les légionnaires romains le sein.
              On trouve des traces de piercing sur des images peintes et dans des textes des XIV, XV et XVIème siècles. Sur les visages et sur les corps, des anneaux, des pendeloques et des chaînes traversant la chair montrent que le piercing contemporain est issu d'une longue tradition.
              Puis le tatouage apparaît d'abord en marge de la société, dès le XVIIème siècle, chez les matelots, les soldats et les bagnards.
              Quant au piercing occidental moderne, il serait né avec le mouvement Punk dans les années 1970. Il était associé, il y a quelques années encore à la musique techno, mais il s'est aujourd'hui élargi à la notion de bijou, beau et original.
              Imposé autrefois comme une marque d'infamie que l’on cachait, le piercing ou le tatouage sont aujourd'hui des actes volontaires et revendicatifs. La marque est devenue démarque : une originalité pour de faire remarquer.
              Je parlerai peu des implants qui relèvent d’une opération chirurgicale et sont donc peu répandus. Peu pratiqués en France, ils se sont surtout développés aux États-Unis et en Grande-Bretagne,

              En définitive, l'image du corps est modifiable, par l'imagination, mais aussi par toutes les techniques corporelles (gymnastique, danse, méditation, piercing, mutilations) et par les vêtements (qui font aussi partie de l'image du corps).

              Une enquête de 2016 révèle qu’en France, 10% de la population française déclare porter au moins un tatouage sur le corps. et6% des français envisagent de se faire tatouer. Les emplacements sont les suivants :

          • Avec 37% le tatouage sur le bras est en tête
          • Le haut du dos et les épaules représentent 35%
          • Le bas du dos se classe troisième avec 13%
          • Viennent ensuite le torse et les pieds avec 8% chacun, sans qu’il soit précisé si la cheville fait partie du pied
          • Les jambes sont à 7%, sans distinction entre cuisse ou mollet
          • Le cou représente 5%, mais la nuque est-elle comprise ?
          • Sans surprise les mains son en bas de classement avec 1%, sachant qu’il est possible que le poignet soit compris dans ce décompte
          • Autre partie du corps : 14% :le détail n’est pas donné (inavouable ?)

               Au niveau de l’âge, sans surprise 22% des 18 – 24 ans sont tatoués, chiffre qui décroit au fur et à mesure que l’âge avance, 13% des 25 et 34 ans et 2% des pls de 35 ans.
              Je n’ai pas réussi à trouver d’enquête valable sur les statistiques de piercing. WIkipédia indique que
     « La prévalence varie suivant les milieux et les pays. Elle est estimée à près de 10 % des adultes en Grande-Bretagne et serait plus commune chez la femme de moins de 24 ans où elle atteindrait près de 50 % de la population (sans prendre en compte le simple perçage d'oreille)3. Les chiffres sont proches de ceux retrouvés en Australie4 ou en Allemagne5. Selon Harrison Interactive, 16 % des Américains, soit environ 48 millions de personnes, arbore au moins un piercing. D’autre part, le Journal on Clinical Nursing Research, affirme qu’il y aurait aujourd’hui aux États-Unis 15 à 25 % des collégiens portant un piercing non traditionnel2.
              Le tiers de ces piercings concerne le nombril, le cinquième la narine. Chez l'homme, le téton arrive en première place3. »

              Se faire faire un piercing, voire un tatouage, (je ne parle pas de ceux par décalcomanie), présente un certain danger.
               Les conditions techniques de sécurité nécessaires à un piercing « sécurisé » sont exigeantes : locaux et matériel médical adapté (pince, aiguille, cathéter, stérilisateur, gants), asepsie du site de piercing, procédures du geste analogue à celles d’un médecin.
              Face aux risques de contamination par les virus de l'hépatite, du sida ou de l'herpès notamment, une réglementation sanitaire a été mise en place en 2004: elle concerne les mesures d'hygiène à respecter en cas d'effraction cutanée et de perçage. Mais le contrôle des tatoueurs et perceurs est loin d’être efficient.
              Il faut donc être très prudent sur le choix de l’intervenant.
               Le Ministère de la Santé a édité une recommandation que l’on peut voir sur :https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/qualite-des-soins-et-pratiques/securite/securite-des-pratiques-esthetiques/article/tatouage-et-piercing

              Le piercing est aussi une agression du corps qui fait éprouver sinon du plaisir ou de la douleur, du moins une sensation particulière. Mais surtout, lors d’un piercing ou d’un tatouage inséré dans la peau et donc indélébile, le corps est marqué par le bijou ou le “tableau” et, aux yeux du “porteur”, son corps décidera s'il accepte ou s'il rejette cet objet qui transperce la peau. S'il n'est pas rejeté, le bijou ou le tatouage s'intègre produisant des modifications physiologiques et psychologiques chez le sujet qui le porte.

               Ce sera l’objet de mon prochain article.

    Piercing et tatouage

     

     

     

     

     

    Au moins, je vois ce qu'il y a derrière moi !

     

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