• L'homme doit s'adapter au changement climatique.

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         J’ai lu, il y a quelques années des articles de chercheurs sur l’évolution des caractéristiques des humains, relativement lentes par rapport à nos vies, car résultant de l’évolution qui s’étend sur des centaines de milliers d’années. L’humain s’est séparé du singe, il y a environ 15 millions d’années, mais l’homo sapiens ne date que d’environ 130000 ans).
        Les hommes préhistoriques étaient initialement en Afrique, donc dans des pays chauds où le rayonnement ultraviolet est intense.
        L’homme qui arrivait à y vivre s’y était adapté : la mélanine protégeait sa peau et elle était de couleur très foncée. Nos grand ancêtres préhistoriques, n’en déplaise aux racistes, étaient noirs.
        Puis les populations humaines se sont déplacées vers le nord, où les UV sont moindres et par contre peuvent favoriser la synthèse de la vitamine D, nécessaire à nos os.
        Alors notre visage s’est éclairci, et les européens sont des africains qui avaient blanchi !
        Les Africains pour lutter contre la chaleur devaient beaucoup transpirer, et donc l’évolution leur a donné une surface de peau importante : ils sont grands avec de longs bras et de longues jambes.
        Les inuits qui sont dans un  pays froid peuvent, eux, survivre avec un corps et des membres courts, mais par contre, comme ils consomment des aliments riches en vitamine D, leur peau s’est moins éclaircie que celle des européens.
        Nos grands ancêtres avaient d’ailleurs une fourrure pour les protéger de la chaleur, mais c’était une gêne pour chasser et transpirer est moins contraignant.
        Les poumons des gens des pays froids, s’ils sont trop ventilés par de l’air sec et froid vont sécréter des mucus, qui favorisent les infections bactériennes; alors l’évolution les a dotés d’un nez plus étroit que les gens des pays chauds, car ceux qui étaient dotés d’un tel appendice mouraient moins et donc se reproduisaient peu à peu. davantage.

        Quand on remonte en arrière de 2 à 3 millions d’années, on constate des changement profonds, des espèces qui s’éteignent, d’autres bipèdes  à la morphologie ou au cerveau plus importants qui apparaissent peu à peu. On constate qu’ils sont liés en Afrique, à des changements climatiques profonds, notamment diminution de l’humidité et apparition de la sécheresse qui modifient l’environnement et notamment les végétaux.
        Mais ces changements ont mis plusieurs milliers d’années à s’établir.
        Chaque groupe a dû s'adapter à son environnement mais la différenciation n’a pu apparaitre que parce que les grands groupes humains étaient isolés les uns des autres et qu’ils pouvaient évoluer génétiquement chacun de leur côté, l'absence de brassage génétique aidant à la création de nouvelles espèces.

        Puis un événement d’organisation de la vie est intervenu : la survie par la chasse et la cueillette étant dépendante de beaucoup d'éléments extérieurs, les famines pouvaient arriver rapidement, ce qui régulait la population humaine.
        La naissance de l'agriculture et de l’élevage a permis un meilleur contrôle de l'apport en nourriture par rapport à la chasse et à la cueillette, avec plus de facilité pour créer des réserves de nourriture, et les périodes de famines sont devenues moins nombreuses, provoquant une augmentation rapide de la population humaine    
        Cette évolution a entraîné des mouvements migratoires à la recherche de terres cultivables, qui ont permis de rétablir les contacts entre les populations humaines, et un brassage génétique fatal à tout évolution importante.
        Depuis cette période, l'humanité à peu évolué.
        Mais là encore il a fallu des milliers d’années.

        Aujourd’hui, l’activité humaine risque de provoquer un changement climatique important en 100 ans, un réchauffement à certains endroit, mais plus ou moins fort, provoquant aridité ou au contraire une humidité plus forte.
    `    Je ne sais pas si vous êtes à l’aise avec 42 d°C extérieur, mais moi j’ai l’impression d’étouffer et même avec seulement 30 ou 32 d° la nuit, je dors très mal.
        Je crois fort que l’ évolution de température moyenne soit supérieure à 2d°C et là encore il faudrait nous adapter.
         Mais il s’agir d’un temps très court et de plus le brassage génétique est presque universel.
        Il ne faut donc pas compter sur l’évolution !

        Alors je crois qu’on ferait bien d’accroître nos recherches sur l’évolution des plantes et des animaux et d’examiner comment nous pourrons faire face, d’une part par notre habitat, d’autre part en fonction de l’évolution environnante des espèces animales et végétales, afin de pouvoir survivre dans les meilleures conditions et sans que la vie ne devienne un enfer. Nous n’avons que 30 à 60 ans pour trouver les solutions.

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