• Faut il nous confiner ?

                 Vous avez probablement écouté comme moi le Premier Ministre vendredi soir.
                 Je m’attendais à un confinement raisonnable et j’ai été tout surpris par des mesurettes sans grande portée : fermeture des grandes surfaces non alimentaires (on se demande pourquoi), fermeture des frontières non européennes (on aurait déjà dû le faire, mais peut on le vérifier efficacement ?), maintien du couvre feu, mesures un peu pus restreintes dans les écoles et les commerces.
                  Je comprends bien qu’il faut naviguer entre la lutte contre le covid, le maintien de l’économie et le moral des gens. 
                 
    Mais je pense qu’avec l’arrivée du virus anglais, le gouvernement prend un gros risque, comme le montre cette courbe des nouveaux cas de covid19 en Angleterre

    Faut i nous confiner ?
                  Nous sommes actuellement au point où en était la Grande Bretagne au 15/12/2020, environ 22 000 cas par jour.. A ce stade le Premier Ministre anglais a hésité et a attendu mais le nombre de cas a augmenté très vite et; 3 semaines après; il y avait 60 000 cas par jour
    Le confinement a été déclaré le 6 janvier et il a très vite commencé à faire diminuer l’épidémie, mais il était trop tard, les hôpitaux étaient saturés.
                 Je crains que ces mesures ne soient très insuffisantes et que nous ayons une croissance des cas de COVID analogue à celle subie par la Grande Bretagne. Et il ne faut pas oublier que le nombre de morts est proportionnel au nombre de nouveaux cas.

                  Je suis d’accord qu’il faille laisser les commerces ouverts; on y porte des masques et donc on n’est pas contaminant ni facilement contaminé.
                 Mais je me demande si la fermeture des galeries marchandes était nécessaire. Elles sont composées de petits ou moyens magasins, qui ne sont guère différents des boutiques que l’on laisse ouvertes et, même avant le covid, la circulation dans les espaces communs n’était pas prohibitive. Un circuit avait été organisé, le masque obligatoire partout et la contagion n’y est sans doute pas plusgrande que dans une grande surface alimentaire. De plus on n’achète pas aussi souvent dans ces magasins que dans ceux alimentaires.
                 Et cette interdiction a provoqué samedi un énorme affliux d’acheteurs, serrés les uns contre les autres et certains même sans masque, alors qu’il ne semblait pas y avoir de contrôle dans les lieux montrésà la télévision.

                  Qu’on laisse les écoles ouvertes jusqu’aux vacances de février, quitte à prolonger celles-ci me parait raisonnable.

                  Par contre je pense que le foyer le plus important de contamination reste ouvert : chez les particuliers s’ils continuent à se réunir, , notamment les jeunes, ou à se promener en plein air ensemble en discutant, sans masque ou avec un masque autour du cou.
                 Je pense qu’il aurait fallu imposer, outre le couvre feu, une limitation des déplacements, sans en venir à l’attestation que l’on signe soi-même et qui ne signifie pas grand chose, et surtout intensifier les contrôles de port de masque.
                 Il ne faut pas empêcher les gens de se voir, ceci pour leur équilibre physiologique, mais il faut arrêter pour un temps les pots ou les repas pris ensemble, (sauf en famille directe bien sûr), car c’est lorsqu’on est réunis longtemps sans masque dans une pièce que le virus se transmet. On n’a pas assez expliqué cela aux français.
                Personnellement, jusqu'à ce que je puisse être vacciné, je sortirai le moins possible, uniquement pour faire des courses ou pour un rendez vous médical, et avec mon masque correctement mis sur ma figure et je me laverai les mains en rentrant. Par ailleurs je limiterai au maximum les personnes qui viendront me voir.

                  Et on ne fait pas assez attention à la transmission par les enfants, car ceux qui sont porteurs du virus sont sûrement beaucoup plus nombreux qu’on ne croit, car ils sont souvent asymptomatiques.

                  Quant aux vaccinations elles sont malheureusement très lentes. Dans le département où j’habite en région parisienne, il n’y a que très peu de centres (des gymnases), et ils manquent de vaccins. On n’a vacciné que quelques centaines de personnes âgées, puis les rendez vous ont été décommandés et on ne peut plus en prendre pendant 15 jours et il est peu probable que l’on puisse avoir un rendez vous avant mi-mars au plus tôt. A ce train, je ne sais pas si la vaccination des personnes âgées et à risques poura être faite avant l’été.
                 On critique beaucoup le gouvernement à ce sujet, mais je crois que les laboratoires de production sont surtout à l’origine de cette pénurie. Le fait que, parce qu’on a on a commandé un nombre de doses de vaccin, et que l’on puisse parfois, avec un flacon de 5 doses, vacciner 6 personnes (et cela n’est pas systématique), Pfizer ait décidé de ralentir ses livraison en comptant 6 doses par flacon, est scandaleux, car cela semble surtout une question d’argent, la télé ayant annoncé que son gain avec cette décision, était d’un liiard et demi d’euros.
                 Le fric est toujours roi, même lors d’une pandémie, et si les chercheurs ont sans doute une motivation humanitaire dans leur études de nouveaux vaccins, la préoccupation de leur production et des dirigeants est toujours, avant tout, mercantile. C’est triste !.

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