• Estime de soi et confiance en soi

    Estime de soi et confiance en soi

     
            Le premier article que j’ai fait sur ce blog, en décembre 2015 concernait les problèmes d’estime de soi, chez les jeunes d’aujourd’hui et je constatais que si la plupart des jeunes autrefois avaient pour modèle leurs parents, ce n’est plus le cas pour les jeunes d’aujourd’hui, qui n’ont plus d’estime d’eux même s’ils ne peuvent se comporter comme les copains du groupe et leur ressembler, physiquement et en actions.

               Le problème est que ces désirs à la base de leur estime d’eux mêmes, ne sont pas des vraies valeurs et que la plupart de ces comportement sont plutôt négatifs et leur apportent donc une image très peu encourageante.
              Les modèles rassurants de la famille et de l’instruction ont en partie disparus, la prépondérance de la société de consommation et de l’argent apportent plus de stress que de satisfactions.
              On aurait pu croire que la libération des mœurs depuis 1968 aurait apporté un calme sentimental, mais il a en fait amené un amour changeant et éphémère et les divorces ont enlevé le caractère sécurisant de la famille.

              Par la suite, dans un article du 18/12/2018, j’avais indiqué des liens possibles entre la confiance en soi et les préférences cérébrales.

              L’optimiste avait forcément davantage confiance en l’avenir et l’indépendant d’esprit était moins sensible à l’opinion d’autrui et aux influences néfastes des médias et des réseaux sociaux.

              L’introverti est en général timide ; mais il réfléchit plus et est moins sensible à l’opinion d’autrui que l’extraverti.

              La personne de perception sensitive" S", qui examine les détails, avance pas à pas dans sa prise d'information, aura davantage confiance dans les faits et la vue des événements, que la personne "G" qui perçoit globalement et intuitivement, mais de façon moins précise.

              La personne « L » qui prends ses décisions en fonction d'un raisonnement logique, aura davantage tendance à contester l'opinion des autres et à les comparer aux siennes propres, que la personne "V", qui suit intuitivement ses goûts et ses valeurs. Elle aura le plus souvent davantage confiance en elle.

              Celui qui a une sensibilité émotionnelle très forte "A", aura plus de mal à maîtriser ses émotions, que celui "O", qui est peu sensible et passe rapidement à une perception objective des faits et des situations.

               Enfin la personne "J", qui donne priorité à la décision et cherche à prévoir son comportement face aux événements, sera plus assurée qu'une personne "P", qui donne priorité à l'information, et sera donc peu confiante en ses décisions (si elle en prend).
              Mais par contre la personne J aura moins confiance en elle face à une situation imprévue qu'elle n'aura pas pu étudier, alors que la personne "P" saura mieux s’adapter.

               La combinaison de certaines préférence peut être défavorable : par exemple, une personne fortement « A » et « V », très émotive et qui maîtrise mal ses émotions et décide sans analyse logique, subjectivement en fonction de ses goûts valeurs, sentiments et émotions, et qui, étant « J » voudrait maîtriser les événements, va se trouver très démunies devant des questions, des problèmes, des événements qu’elle n’a pas prévus, et cela pourra être une forte source de Stress et de manque de confiance en soi.

               Aujourd’hui je voudrais aborder un autre aspect : la confiance en soi qui est différente de l’estime de soi. car c’est elle qui nous fait agir.

    Estime de soi et confiance en soi

              L’estime de soi est nécessaire à la confiance en soi; C’est avoir confiance en ses compétences. Cela peut suffire dans des métiers manuels, car la compétence le savoir pratique, le savoir-faire permet d’avoir confiance en ce que l’on va faire et on n’a pas absolument besoin des compliments d’autrui. Le maçon est fier d’avoir construit la maison, le plombier d’avoir réparé une fuite et cela sufit pour qu’il soit confiant en son travail.
              C’est beaucoup moins vrai pour un cadre qui, malgré ses compétences, a besoin du satisfecit de son patron pour conforter l’opinion sur ses capacités.

               Pour avoir confiance en nous, il nous est aussi nécessaire d’avoir confiance en la vie, en la nature, en notre bonne étoile.
              Si l’on vous dit tout le temps "Si tu connais pas, tu manges pas, tu touches pas, tu t'approches pas », alors vous pensez que tout mécanisme inconnu est un danger, y compris une jolie fille si vous êtes un garçon, ou vos camarades masculins du lycée si vous êtes une fille.
              Pour avoir confiance en soi, il faut entreprendre et même essuyer quelques échecs, en tirer les leçons, puis tourner la page et agir à nouveau. On finit par réussir et la confiance vient.
              Je suis effaré de voir les lycéens et étudiant avoir tout le temps peur de faire une erreur, mais l’expérience de la vie n’est que la somme des erreurs qu’on a faites et de celles qu’on a évitées, ce qui a permis la réussite. Il faut s’accepter comme un être faillible. 

               Enfin, on ne prend pas confiance en soi en se regardant devant un miroir et en chantant ses propres louanges et ses grandes capacités. Il faut aller chercher sa confiance en soi à l’extérieur, dans les pensées des autres en instituant de bonnes relations de confiances, de bons liens avec les autres.
               Je connais des personnes, notamment des jeunes, compétents et qui peuvent bien faire, mais qui sont paralysés par le regard et l’opinion des autres. Que vont ils penser.?C’est le meilleur moyen pour ne rien faire et ne plus avoir confiance en soi.
               Certes il ne faut pas négliger l’opinion d’autrui, surtout celle des personnes qui nous sont chères, mais il faut se garder de juger les autres comme il faut se dire qu’ils n’ont pas à nous juger. Ils n’ont pas les éléments.
              Et il ne faut surtout pas prendre toute remarque qui vous est faite comme une critique et ruminer ainsi dans son coin que l’on est un martyre.
               La confiance en soi, c’est affronter le regard des autres avec sérénité et essayer de nouer avec eux les meilleurs rapports.

               Un autre aspect de la question, avoir confiance en soi est ce être sûr de soi. Je pense que c’est différent : une personne intelligente doute toujours devant la complexité des phénomènes, la difficultés des buts à atteindre. Un homme trop sûr de lui n’est pas dans la réalité. A force d’avoir confiance en lui, il se coupe des autres et finit par échouer. C’est ce qui arrive souvent à des personnes haut placées qui finissent par être complètement coupée de leurs collaborateurs et des réalités et de l’opinion des autres;

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