• Encore la timidité.

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       Parmi les jeunes que je connais, beaucoup sont timides, surtout les filles. C’est normal, on n’a pas encore une expérience suffisante de la vie, et donc on n’a pas encore l’habitude d’évoluer en public, et l’on manque de confiance en soi.
        Par ailleurs, si ceux qui ne le sont pas sont en général extravertis, les introvertis, s’ils réfléchissent plus dans leur cerveau, ont moins tendance à s’exprimer et sont, ou paraissent, plus timides.
        Mais tous les introvertis ne sont pas timides et il y a aussi des extravertis qui le sont.
        La timidité intéresse donc psychologues et neurobiologistes, qui ont cherché à savoir si on pouvait déceler une particularité du cerveau.

        Elliot Beaton de l’université de Sacramento a fait passer des test à une centaine d’étudiants pour retenir les 12 plus et les 12 moins timides, et leurs faire faire diverses tâches tandis que leur cerveau était examiné en IRM, pour savoir comment il réagissait et où.
        Ils ont montré que le cerveau des timides etait très réactif, plus que celui des non-timides, mais que, de ce fait, il avait tendance à trop réagir, lorsqu’il se trouvait dans une situation inhabituelle et/ou non prévue.
         Lors de ces tests, on ne constatait pas chez les timides, d’aire cérébrale moins active que chez les non-timides, mais par contre certaines aires étaient nettement plus active, notamment les centres amygdaliens (qui régissent à la crainte et à la peur, voire le stress), le cortex médian (en situation de tristesse ou d’observation de quelqu’un triste), le cortex préfrontal inférieur et l’insula pour les situations de joie.
        Il semble que le timide réagisse de façon plus importante aux émotions.
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        Il est difficile de savoir quelle est l’origine de cette timidité.
        Les études systématiques des maladies montrent que, dans le cas des timidité extrêmement fortes, comme les phobies, il y a une composante génétique, que l’on peut notamment observer chez de vrais jumeaux.
        Mais pour les cas plus bénins, l’environnement familial et celui des camarades joue aussi un rôle important. Les parents timides  ont un comportement qui favorise la timidité de l’enfant, et le groupe de camarades  peut avoir aussi une influence (qui peut aller jusqu’au harcèlement de leur camarade timide dans certains cas, ce qui renforce ses craintes, voire peut le traumatiser).

        Je sais que c’est parfois gênant d'être timide, de ne pas oser s’exprimer, d’avoir peur de rougir, de bafouiller ou de se sentir un peu perdu dans une soirée ou une réunion.
        Mais il faut vous dire que cette timidité vous gêne beaucoup plus qu’elle ne gêne les autres, qui la remarquent peu.
        La timidité n’est pas un défaut, et vous serez beaucoup plus apprécié(e), étant timide, qu’un extraverti qui n’a pas ce frein, qui tutoie tout le monde, vous tape sur l’épaule même s’il ne vous connaît pas, et soule ses interlocuteurs de ses récits de moulin à parole. Au moins, vous, vous avez une certaine réserve et vous n’embêtez pas votre voisin.!

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