• Des animaux malicieux.

              Il est difficile de savoir si certains comportements sont instinctifs ou résultent d’une réflexion et d’une volonté. C’est vrai pour l’homme, mais encore plus vrai pour les animaux. Ces derniers ont parfois des attitudes assez extraordinaires.

               On sait que les éléphants aident et entourent d’affection un des leurs dont la mère ou son enfant est mort. Les poules manifestent leur peine quand un de leurs poussin souffre.           Les chimpanzés consolent celui d’entre eux qui a perdu un combat. Les rats renoncent à une récompense (du chocolat), pour aller sauver l’un des leurs en train de se noyer. Les animaux manifestent de l’empathie entre eux.

               Mais ils savent aussi mentir et tromper un des leurs et trichent en utilisant des stratégies multiples.

               J’ai récemment lu un article qui en donnait quelques exemples.

     

     Des animaux malicieux.          Les seiches ont un pouvoir de camouflage extraordinaire grâce à des cellules de la peau qu’elles peuvent commander en fonction des circonstances. Ainsi les mâles qui veulent s’approcher d’un femelle qui ne semblent pas avoir le béguin, change de couleur et devient invisible dans le décor; il en profite pour s’approcher sans attirer l’attention.
              Mais, chose plus surprenante, si un autre mâle rival convoite aussi la femelle, et s’il nage entre sa dulcinée à gauche et le concurrent à doite, il affiche à gauche de signaux colorés de séduction et au contraire à droite, il émet des signaux spécifiques d’une femelle. Pour son rival, il ressemble donc à une autre femelle et pas à un prétendant rival.!

     

     Des animaux malicieux.          Un oiseau d’Afrique, le « drongo » émet des signaux caractéristiques d’alerte lorsqu’un danger approche, ce qui est assez courant chez les oiseaux. Ces signaux sont écoutés par d’autres oiseaux et même par des mammifères comme les suricates (qui ressemblent aux mangoustes). Lors des cris d’alerte du drongo, les autre oiseaux s’envolent et les suricates foncent dans leur tanière pour se mettre à l’abri.

     Des animaux malicieux.          Mais le drongo est malin (peut être a t’il lu la fable du corbeau et du renard ?). Il a repéré un suricate qui a capturé un lézard et s’apprête à le manger. Alors le drongo lance son cris d’alerte et immédiatement le suricate laisse tomber son lézard et court se réfugier. Le drondo ramasse la proie délaissée et la savoure.

               Et comme celui qui s’est fait avoir ne réagira peut être plus à cette alerte, le drongo a plus d’un tour dans son sac : 51 cris d’alerte différent, et il n’emploie jamais le même une deuxième fois avec celui qu’il a déjà leurré.

     

               Un singe, en présence de son rival, boitait  et simulait une blessure, pour attirer sa sympathie.

               J’ai habité un appartement du deuxième étage et mes voisins du troisième avaient un gros chat un peu paresseux. Alors trois étages d’escalier c’est fatigant ! Le chat en bas des marches miaulait désespérément et boitait bas. Pris de pitié pou ce pauvre blessé, on le prenait et on le montait au troisième. Et là redevenu alerte, il fonçait à grande vitesse dans la chatière de la porte de son appartement.

     

    Des animaux malicieux.           La lotte, poisson à l’horrible gueule a sur la tête une grande arête au bout de laquelle pend un fil et une petite boule : un leurre qui attire les petits animaux marins que la lotte s’empresse de dévorer.

    Des animaux malicieux.           Mais une araignée d’Australie, au teint laiteux constellé de taches colorées, ne fait pas de toile, mais produit un fil de soie, terminé par une petite pelote de fil (une boule un peu comme la queue du marsupilami). Elle projette sa ligne et cet appaeat devant le nez des papillons, qui s’approchent et se font engluer par une substance collante qui garnit la boule. Ils se font évidemment avaler par l’araignée.

     

      

                 Nos amis les chiens ne sont pas en reste. Ce chien était celui d’une famille où, lorsqu’elles étaient à table, la fille donnait volontiers des petits morceaux au chien, tandis que la mère gardait toute la nourriture pour elle.

               Dans le grand jardin en trois endroits différents on avait mis trois gamelles, la première vide, la seconde avec un aliment que le chien aimait peu et la troisième que l’on remplissait périodiquement de l’aiment préféré du chien.

               Le premier jour, après avoir indifféremment été se promener avec l’une ou l’autre des deux femmes, le chien en fin de journée conduisait davantage la fille devant la troisième gamelle préférée. 
             
    Le deuxième jour, connaissant mieux la situation, ils ont été avec la jeune fille voir la troisième gamelle, et en début de journée devant la première (probablement en espérant qu’elle la remplirait). Mais ils ont systématiquement emmené la mère vers la gamelle de nourriture qu’ils n’aimaient pas.

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