• Déployer son intelligence.

     

    Déployer son intelligence.

          J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations,
          Aujourd’hui je traiterai de la quatrème action :.
                             - Déployer son intelligence
         
    C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

        L’article commence par faire l’historique du QI. Je vous renvoie aux articles que j’ai écrits à ce sujet.
       Le QI nous renseigne sur l’efficacité de fonctionnement de notre logique, de notre raisonnement, de notre attention, de l’usage du langage et de notre mémoire et de nos capacités de vision spatiale, mais il ne nous renseigne pas sur nos capacités motrices, émotionnelles de création,  ou de motivation, ainsi que sur nos comportements sociaux ou moraux, qui sont tout aussi indispensables pour pouvoir s’adapter à son environnement.
       L’auteur considère ensuite que certaines personnes, pensant que l’intelligence est innée , font peu d’effort pour améliorer la leur et essaient de cacher ses défauts, alors que celles qui considèrent qu’elle est plastique et peut évoluer, essaient de l’améliorer.
       J’avoue que ce point de vue m’a étonné. J’ai rarement vu des personnes se demander si leur intelligence était héréditaire, innée ou acquise et ceux qui ne cherchaient pas à l’améliorer me semblent beaucoup plus concerné par la paresse et l’envie de faire d’autres choses.
      L’auteur appelle ensuite l’attention sur le fait qu’avoir peur de l’échec est une erreur, car c’est en se trompant qu’on apprend, l’apprentissage étant une suite d’essais qui tendent vers une amélioration. Il indique aussi qu’il faut aussi sortir de sa zone de confort pour résoudre des problèmes nouveaux, plus compliqués, car c’est un moyen d’apprendre, de se rendre compte de ses possibilités et de satisfaire son système de récompense.
       Il développe les capacités d’adaptation du cerveau grâce à sa plasticité à faire collaborer les divers centres entre eux et il pense que les propriétés de notre connectivité cérébrale rendent compte de notre adaptabilité à notre environnement et donc de notre intelligence.
        Il en déduit qu’il faut être attentif aux événements positifs qui procurent plaisir et satisfaction, être curieux, se cultiver, avoir des relations sociale et exercer son contrôle cognitif, qui permet de planifier ses actions et d’adapter ses stratégies.
        Il faut aussi développer la conscience de ses propres processus de pensée, en s’observant en train de pensée, en réfléchissant aux conséquences et aux limites de ses actes, et aux processus de décision et aux facteurs qui agissent sur elles.

        Par contre et cela me gêne beaucoup il n’est pas dit un mot de l’énorme influence du rôle des parents et de leur éducation, de l’instruction et du rôle de nos professeurs et de celui de l’expérience acquise et de la formation toute notre vie.
        Personnellement j’admets qu’il y a une part innée dans les câblage de notre cerveau, qui en particulier engendre des préférences cérébrales innées, mais je constate que notre cerveau et notre mémoire sont quasi « vides » à notre naissance et que c’est l’apprentissage qui nous donne certaines capacités et sans lui, quelque soit le câblage, notre intelligence ne se développerait pas.
       J’ai pu voir dans de très nombreux cas l’influence bonne ou mauvaise de l’éducation des parents et de l’instruction, qui non seulement nous apportent des connaissances des savoir faire, mais aussi des savoir être, comme la curiosité intellectuelle ou le goût du travail, qui sont importants pour le développement de l’intelligence.
      A la lecture de cet article, j’ai l’impression que l’auteur est passé à côté de l’essentiel.
     Pour moi, nous avons un certain potentiel de développement de notre intelligence, pas aussi différent que l’on croit de l’un à l’autre (tout le monde a des préférences cérébrales et peut en tirer parti), mais c’est le rôle des parents et de nos éducateurs et professeurs, et surtout le travail de nous mêmes qui permettent de la développer.
                      

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