• Cultiver son empathie

    Cultiver son empathie

     

            J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations,
          Aujourd’hui je traiterai de la sixième action :.
                             - Cultiver son empathie.
         
    C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

        L'empathie et l'aptitude à reconnaître et percevoir ce qu'une autre personne ressent, cela avec une partie affective (on ressent une partie des émotions d'autrui) et une partie cognitive (on devine ses état mentaux - c'est ce que les psychologues appellent du nom barbare "la théorie de l'esprit").
      Cette aptitude est importante lors de toute action efficace vis à vis des autres, car il faut qu'elle corresponde à leurs souhaits, leurs besoins et leur ressenti. L'empathie nous pousse à venir en aide aux autres, et c'est évidemment une dimension importante pour toute personne ayant une profession médicale. ou d'aide sociale.

       Toutefois l'empathie n'est pas aussi sans inconvénient.
       Elle s'orient plus facilement vers des personnes qui nous plaisent ou qui nous ressemble, ce qui risque d'augmenter la défiance ou la discrimination vis à vis d'autres personnes.
      Elle peut être utilisée pour manipuler ou de faire souffrir autrui, puisqu'elle permet de deviner ses pensées, ses sentiments, et aussi ses faiblesses.
      Aider les autres en grande souffrance peut aussi entraîner une personne fragile dans la détresse.

        L'auteur donne ensuite divers conseils pour améliorer son empathie en évitant les pièges cités.

              - diversifier la connaissance des personnes et des situations en lisant, en faisant connaissance de groupes d'horizons divers, en voyageant. Cela augmente la compréhension d'autrui et cela évite de ressentir de l'empathie surtout pour ceux qui nous ressemblent.

             - raisonner sur les conséquences de nos actions, bonnes et mauvaises, si elles peuvent provoquer la douleur, et ainsi diminuer le risque de manipulation ou de maltraitance.

           - réguler nos émotions, d'une part pour ne pas se laisser déborder par la souffrance des autres, mais aussi parce que comprendre en détail nos propres émotions permet de mieux comprendre celles des autres.

          - d'être moins centré sur soi-même et plus centré sur les autres, être conscient des conséquences de ses actes et ne pas reporter les fautes sur les autres, bannir la colère, la violence.

         - arriver à la "compassion", qui est de ce sentir concerné par l'état de l'autre et vouloir lui venir en aide. C'est de l'empathie avec en plus, une motivation pro-sociale.  Alors que l'empathie fonctionne comme un miroir des émotions d'autrui, la compassion implique un sentiment de bienveillance, avec la volonté d'aider la personne qui souffre.

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