• Comment nourrir l'humanité en 2050 ?

    Comment nourrir l'humanité en 2050 ?

                 C’est une question que je me pose souvent, bien que lorsque elle sera critique, je ne serai plus de ce monde : comment fera t’on pour nourrir 10 milliards d’habitants sur notre terre vers 2050 ?.
                De nombreux ONG se préoccupent de cette question et même l’ONU commencent à s’en préoccuper.

               Par ailleurs la production, la transformation, le transport et la distribution des aliments de consommation des humain et des bêtes d’élevage consommées représentent le quart des 50 milliards de tonnes de CO2 émises par l’humanité par an, actuellement. Le secteur de l’élevage génère 63 % de ces rejets alors qu’il ne fournit que 16 % des calories consommées dans le monde. Il faut donc réduire cette émission.
             Il faut certainement modifier pour cela notre mode de consommation d’autant plus que le réchauffement climatique aura une influence sur l’agriculture alimentaire.

             Il est certain que nos civilisations ont beaucoup évolué surtout dans les pays riches et même dans ceux en voie de développement. Les populations des campagnes ont été transférées dans les villes de façon importante, et un beaucoup plus grand nombre de femmes ont des emplois. On s’est orienté de plus en plus vers des aliments industriels et l’agriculture est devenue intensive; la grande distribution s’est développée. Les prix alimentaires ont baissé, mais les revenus des agriculteurs aussi.
            Notre alimentation a donc beaucoup évolué, elle est trop riche dans les pays occidentaux, bien que la misère n’y ait pas disparu.
           Nous sommes habitués à manger tous les types d’aliments, toute l’année et quel que soit leur provenance. Le retour à une consommation locale par l’épidémie actuelle est une évolution utile. 

             Un premier constat alarmant est qu’aujourd’hui : 1 milliard de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim, alors que 2 milliards de personnes souffrent de surpoids.Dans les pays occidentaux 25 à 30% de la nourriture est jetée, soit par imprévision des besoins, soit par sur-approvisionnement et péremption. Dans les pays d’Afrique, les produits alimentaires ne parviennent pas à une partie de la population faute d’infrastructure.

             Actuellement 80% de la surface agricole est consacrée aux animaux domestiques et à leur alimentation; les bêtes d’élevage par ailleurs émettent du méthane CH4 qui est un gaz à effet de serre important. Les protéines consommées par les habitants des pays riches proviennent à 60% des viandes animales, ce qui n’est pas nécessaire pour la santé, voire peut être nocif et cette proportion pourrait être réduite. 
             Mais il est certain que des intérêts économiques sont très importants dans certains pays, et il sera difficile de modifier la production animale.

              Par ailleurs en Afrique et en Amérique du sud, une partie des terres cultivables ne sont pas exploitées.

             Le problème de l’eau douce est sous-estimé. L’agriculture intensive nécessite beaucoup d’eau et peut aussi la polluer. Elle est basée sur une irrigation importante, allant puiser dans des nappes phréatiques qui ont mis des millions d’années à se constituer.
             L’eau douce ne représente que 2,5 % des ressources mondiales d’eau (le reste est salé). Les deux tiers d’eau douce sont glacés. Il nous reste donc 1 % de l’eau présente sur la planète pour nos activités agricoles, industrielles et nos besoins domestiques. Elle n’est pas répartie de façon uniforme et le changement climatique entrainera une augmentation de la sécheresse à certains endroits.
             Il va donc falloir produire en utilisant moins d’eau. Moins d’énergie également et davantage de terres cultivables.
             Il faudra sans doute diminuer la mondialisation et augmenter l’autosuffisance locale, surtout dans les pays sous-développés.

             Nourrir tout le monde en 2050, c’est possible, mais cela demandera des transformations et des évolution très importantes, voire certains bouleversements économiques, donc une volonté politique. Aura t’on le courage de le faire? Mais aavnt d’agir il faut prévoir ce que l’on va faire et il faudrait s’y prendre dès maintenant.

     

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