• Ce qu'on attend des parents (1)

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    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/3419232.png             J'ai eu la chance d'avoir des parents et grands-parents qui se sont beaucoup occupés de moi, ainsi que de mes frères et sœur, et c'est en grande partie grâce à leur éducation et leur instruction que j'ai eu ensuite une vie agréable et bien remplie.
                Certains jeunes que je connais, n'ont pas eu cette chance et il m'est souvent arrivé d'aider certains d'entre eux à résoudre leurs problèmes de famille.
                Bien entendu, les différents étaient dus, en partie, à leur difficultés d'adolescent(e)s, mais aussi à l'attitude des parents vis à vis d'eux.
                 Alors je me suis parfois demandé "qu'est ce qui fait de "bons parents" ?
                J'essaierai dans cet article, et d'en celui de demain, de citer quelques critères qui me sont passés par la tête, en pensant au départ à la pyramide de Maslow, censée représenter les besoins sociologiques des humains, mais qui sont différents pour l'enfant et l'adolescent.             


                     Aimer ses enfants et le leur montrer :
                 L'enfant et l'ado, malgré sa révolte, ont un énorme besoin d'amour. D'ailleurs même par la suite quand on a trouvé un autre amour auprès d'un compagnon, ou d'une compagne, on continue à avoir besoin de l'amour de ses parents. La conduite la plus importante pour les parents est d'entourer les enfants d'amour et de tendresse, et qu'il le sachent.
                Trop souvent j'ai entendu dire à mes jeunes correspondant(e)s : mes parents ne m'aiment pas. Puis en examinant les réactions diverses de leurs parents, je pouvais leur montrer que ce n'était pas vrai, mais seulement que leurss parents très introvertis et occupés par leur travail, n'étaient pas très démonstratifs.
                Et puis c'est réciproque, il faut aussi que l'enfant montre à ses parents qu'il les aime.            
                Un point très important est, lorsqu'un deuxième enfant naît, de ne pas donner l'impression au premier qu'on l'abandonne pour s'occuper du second. Il croit alors qu'on ne l'aime plus, que tout l'amour est maintenant réservé à l'autre, et ce d'autant plus qu'on s'est beaucoup occupé du lui (ou d'elle), jusqu'à cette naissance. J'ai vu des catastrophes dues à un tel comportement vis à vis d'un aîné, qui s'est cru abandonné. Il faut le faire participer aux soins qu'on doit apporter au bébé, continuer à s'occuper un minimum de lui, et quand le bébé est devenu enfant, essayer de leur trouver des occupations communes.
                Par contre la pire des choses est de ne rien refuser à l'enfant, de ne jamais le gronder, de peur que l'enfant ne vous aime plus.

                      Les besoins élémentaires de vie :
                 Comme le montre la pyramide de Maslow, le premier besoin élémentaire est la survie : donc assurer le gîte et le couvert. Cela les parents le savent et l'assument, dans la mesure de leurs moyens financiers.
                 Par contre ce n'est pas satisfaire tous les désirs de l'enfant. Lui donner tout de suite ce qu'il réclame lui ôte l'habitude d'espérer, d'avoir des buts d'avenir. C'est lui faire croire qu'il peut tout avoir tout de suite, et alors, il se détourne de ce qu'il a désiré, dès qu'il l'a obtenu, pour demander autre chose. Il faut au contraire lui faire comprendre la valeur des choses, la nécessité de les mériter, et le fait qu'on peut se passer de certaines choses superflues, à condition de faire preuve d'imagination et d'ingéniosité.
                J'ai souvent constaté que les "enfants gâtés" (pour ne pas dire pourris), ne savaient plus ni s'inventer des jeux, ni même des activités, et s'ennuyaient, dépourvus de toute imagination.

                      Sécurité :
                 Autre point que savent les parents : assurer la sécurité des enfants. Encore faut ils qu'ils aient eux mêmes le sens du danger et du bon sens. J'en doute parfois quand je vois à Carnac des gosses de 5 ou 6 ans seuls, à vélo, sur une route au milieu des voitures.           
                De plus pour assurer leur sécurité à partir d'un certain âge, encore faut il leur expliquer les dangers, car eux dont le cortex frontal n'est pas mature, n'en ont que peu conscience et sont insouciants. Il faut arriver à leur ôter de l'esprit que les accidents n'arrivent qu'aux autres (encore faut ils que les parents en soient eux-mêmes convaincus).           
               Et dans certains cas critiques, il faut avoir le courage d'interdire (en expliquant pourquoi).
                Enfin il faut donner l'exemple : les parents qui vont à vélo, dans un sens interdit, qui se baignent alors que le drapeau rouge l'interdit, mettent en danger la sécurité de leurs enfants par le modèle qu'ils donnent.

                    Santé et style de vie :
                La santé est le premier bien, un capital, que nous ayons et les parents doivent veiller à celle de leurs enfants. C'est veiller sur eux, connaitre leurs réactions pour voir un éventuel dérèglement, ne pas minimiser leur maux. Mais ce n'est pas non plus leur donner des médicaments pour n'importe quoi, des analgésiques dès qu'ils ont mal, car cela empêche leur corps de produire les endorphines naturelles qui luttent contre la douleur (à laquelle il faut aussi s'habituer un minimum), ou des antibiotiques sans l'avis du médecin, alors qu'ils ont peut être une maladie virale, ce qui rend résistantes les bactéries. C'est aussi les préserver d'imprudences, ce qui rejoint alors la sécurité.
                Mais c'est aussi leur montrer l'exemple et les éduquer, en ayant une certaine hygiène de vie, en les habituant à ne pas grignoter n'importe quoi, n'importe quand, à les dissuader de fumer en ne le faisant pas soi-même, en faisant du sport avec eux, à avoir un rythme de vie régulier et notamment ne pas se coucher trop tard.
                Mais il faut aussi faire comprendre qu'un adulte n'est pas un enfant, qu'il a moins besoin de dormir et peut regarder la télévision plus tard, et que l'enfant n'a pas tous les droits, sous prétexte de ne pas le stresser.

                    Gestion du stress :
               Un aspect important est la santé psychologique de l'enfant. Certes les parents y veillent, mais ils ne se rendent pas toujours compte de son état de stress.
                Ils peuvent avoir une influence très bénéfique s'ils habituent l'enfant à avoir des réactions positives et réactives face aux événements, l'aidant ainsi à surmonter les difficultés et avoir un comportement résolument optimiste.
                Surtout ils ne sont pas conscients que ce stress dépend de leur comportement à eux, parents, notamment de la façon dont ils se comportent dans leur couple et dont ils gèrent leur propre stress.
                Les jeunes ados que j'ai connus ne comprennent pas les colères des parents et en souffrent : un parent devrait maîtriser ses pulsions et garder son calme.  Quand un enfant devient insupportable, il vaut mieux intervenir assez vite pour faire cesser son comporte-ment, que de se contenir et finalement d'exploser parce que l'on est excédé.
               Mais surtout le comportement de chacun vis à vis de l'autre dans le couple est très important pour l'équilibre et la tranquillité des enfants. J'ai constaté que même des ados assez grand(e)s souffraient des disputes de leurs parents, même si leur mésentente n'était pas très grande et n'entamait pas leur attachement mutuel.
                Et j'ai été témoin de vraies catastrophes, en cas de divorce, dans la période avant la séparation. Ce qui m'a étonné, c'est que des adolescentes de 12/14 ans souffraient plus que les enfants de 7/8 ans (peut être parce que se rendant mieux compte de la situation.
    La situation la pire était le cas où les parents se disputaient la garde de l'enfant, ou quand, celui-ci étant plus grand, ils le prenaient à témoin pour les départager dans leurs différents, lui demandait de prendre partie pour l'un ou l'autre.
               Pour des jeunes, l'unité du couple de leur parent est importante, et accepter leur divorce me paraît analogue à faire son deuil d'une personne chère. Et même lorsqu'ils l'ont accepté, leur admiration ou leur respect pour leurs parents, est sérieusement entamée.

                  Demain je vous parlerai de l'éducation et du contrôle du comportement, des parents comme des enfants.

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