• Big Five contre préférences cérébrales .

    Big Five contre préférences cérébrales .

              On m'a donc demandé les différences entre big five et préférences cérébrales et pourquoi je préférais ces dernières ?

               La première différence est que pour chaque critère le big five n'a qu'une échelle, alors que pour les préférences cérébrales il y a deux critères antagonistes à chaque fois, on utilise les deux selon les circonstance mais avec une attitude préférée.
              Il en résulte que, pour le big five, il y a dans chaque critère un jugement de valeur : la personne au score élevée est meilleure que la personne au score faible (sauf en névrosisme où c’est l’inverse). C’est cela que je n’aime pas dans le Big five, car il est discriminatoire et décourageant pour certaines personnalités à scores faibles.

              En fait le big five est un test que l'on fait passer et on vous clash dans une population statistiquement sur une courbe de gauss. 
              Par ailleurs chacun des critères mélange en fait des aspects assez différents dans lesquels vous pourriez avoir des tendances inverse, ce qui vous donne une note moyenne, qui n’est pas représentative de votre personnalité. C'est pourquoi on analyse ensuite des sous-critères, mais leur rattachement au critère principal n'est pas toujours très claire.

              En fait le big five n'est pas une théorie de la personnalité, mais une mesure de divers comportements.

               Au contraire, les préférences cérébrales découlent des théories de la personnalité de C.G. Jung, psychiatre du début du 20ème siècle, qui s’appuyait sur les maigres connaissances du cerveau de cette époque. Cela a reçu le nom de MBTI (indicateur de Myers-Briggs), personnes qui ont mis en pratique la théorie de Jung.
               On examine d’abord la façon dont vous prenez vos informations,
                     - de façon sensitive, détaillée, progressive, pas à pas, analytique, pragmatique et concrète. Vous êtes plus orienté sur le présent.
                      - de façon globale, intuitive, synthétique, mais peu détaillée, plus abstraite et sous forme de schémas et modèles. Vous êtes plus orienté sur l’avenir et vous avez un esprit créatif.
               On examine ensuite la façon dont vous prenez vos décisions.
                       - selon des critères logiques et objectifs, en faisant appel à la réflexion et à l’évaluation des situations. Vous êtes plus orienté vers vos objectifs
                       - selon des cris!ères subjectifs et intuitifs, faisant appel à vos valeurs et vos goûts. Vous êtes plus altruiste et orienté sur les personnes.
              Ce sont des préférences comportementales du cerveau

              Puis on observe comment vous vous comportez vis à vis des événements extérieurs, d'une part ce qui vous motive (les autres humains ou votre pensée intérieure et l'extraversion est proche de celle du big five), et par ailleurs, soit vous voulez maitriser les situations et donc vous essayez de prévoir à l’avance ce qui se passera et les solutions, en corrigeant éventuellement si vous avez mal prévu, (vous privilégiez donc la prise de décision à la prise d’information, soit vous attendez que les événements se produisent et vous vous adaptez, (ous privilégiez donc la prise d’information à la prise de décision).
               On examine e vos attitudes et comment vous utilisez deux modes antagonistes, donc des faits, sans les noter : Il n'y a aucun jugement de valeur, ce qui facilite considérablement son emploi, son acceptation et notamment le fait quel'n accepte de discuter avec d'autres sur nos préférences réciproques.

               Les critères du MBTI sont beaucoup plus clairs car ils concernent un type de comportement assez bien défini, alors que le Big five mélange certains comportements très différents dans le même critère.    
               Néanmoins le MBTI ne tient pas compte de certains comportements que malheureusement le Big five mélange à d’autres.
               C’est la raison pour laquelle j’ai complété le MBTI, à partir de certaines études notamment du psychologue Plutchik et de certains des critères du Big Five, mais en préservant toujours cette dualité de critères antagonistes, qui marquent une préférence et dont on ne note pas la valeur.

                 Si on compare les critères Big five avec ceux du MBTI, on peut voir dans l’altruisme de « l’agréabilité » une partie du comportement de décision « valeurs » du MBTI, mais il s’y rajoute des aspects de sociabilité, de tolérance et de négociation.
         « La conscience » recouvre certains aspects de celui qui veut maîtriser les événements, mais aussi des éléments de méthodes rigoureuses de prise d’information du 
    S ou de prise d’information du L du MBTI
        « Le névrosisme » n’a pas d’équivalent MBTI
        « L’ouverture » ressemble au comportement global de prise d’information, mais elle y ajoute l’aspect indépendance du jugement et l’individualisme, mais aussi en partie le comportement décisionnel de celui qui suit ses sentiments et ses goûts.
               Le big five avait donc l’avantage d’évaluer le comportement des personnes face au stress (névrosisme), et d’examiner, mais en les mélangeant à d’autres aspects, la tolérance et l’indépendance d’esprit.
    Il semblait donc intéressant de compléter le MBTI dans ces domaines
        
              Les critères que j’ai rajoutés à ceux décrits du MBTI, sont les suivants (voir pour plus de détail mes articles précédents sur les préférences cérébrales):

              J’ai préféré la notion « d’optimisme-pessimisme » au névrosisme :
                           - on a tendance à voir dans la vie les choses du bon coté (le verre à moitié plein) ou au contraire les choses sous l'angle défavorable (le verre à moitié vide).
                           - de ce fait on est face aux événements et à son entourage, soit plutôt serein, gai, soit au contraire, inquiet, soucieux, triste.
                           - l'optimiste face aux problèmes du passé en tire la leçon, puis sait tourner la page. Le pessimiste a des remords de ce qu'il a mal fait et des regrets de ce qu'il n'a pas su faire.
                            - il en résulte que l'optimiste a une certaine confiance en lui, qui manque au pessimiste.
                            - enfin face à l'adversité et aux ennuis, l'optimiste arrive a remonter rapidement à la surface, alors que le pessimiste ne se remet que lentement et difficilement.

                J’ai isolé l’aspect « tolérance » qu’il y avait dans l’agréabilité, qui est différent de l’altruisme et de la bonne relation avec autrui., car c’est un comportement au plan des idées, de l’acceptation des idées des autres, qui n’était pas explicité dans le MBTI :
                            - soit nous écoutons et nous admettons les idées des autres, ce qui n'empêche pas de défendre les siennes. Nous sommes « tolérants »
    Bien entendu nous pouvons ensuite être influen!ables ou au contraire indépendants d'esprit, c'est autre chose.
                           - soit nous préférons avoir absolument raison quelles que soient les idées de l'autre et nous ne changerons d'opinion à aucun prix, même si l'autre personne a raison. Nous sommes « intolérants ».

               Enfin autre préférence qu’évoque le Big five et que j’ai individualisée l'indépendance d'esprit ou l'influençabilité.
        Dans notre vie de tous les jours nous sommes en présence d'autres personnes avec lesquelles nous confrontons nos idées, qui agissent sur les nôtres et nous avons alors deux types d'attitudes différentes :
                            - soit nous sommes influençables et les autres ont une grande influence sur nos opinions, soit directement, soit que nous attachions beaucoup d'importance à leur estime et donc à des règles auxquelles nous obéissons.
    Un faible contrôle de nos émotions et une appréciation insuffisante de nos limites et de nos qualités et défauts favorise une attitude soumise.
    En général cette attitude s'accompagne d'une trop grande importance attachée à l'opinion d'autrui
                              - soit nous sommes indépendants et le jugement des autres et leurs idées ont une influence faible sur nos comportements et les règles de conduites sont raisonnées.
    Un bon contrôle de nos émotions et une appréciation de nos limites et de nos possibilités favorise une certaine liberté d’action.

               Enfin j’ai introduit une huitième préférence cérébrale qui n’a rien à voir ni avec le MBTI, ni avec le Big five, mais qui résulte de travaux de Plutchik : c’est la notion de sensibilité qui résulte entre autres de la « perception émotionnelle immédiate ».
                La première réaction que nous avons face à une perception (image, son, toucher, discours, lecture), est émotionnelle et affective, partiellement inconsciente et peu maîtrisée. 
                C'est seulement dans un deuxième temps que l'on commence à réfléchir, à avoir un comportement rationnel et à prendre une décision d'action.
                Toutefois cette sensibilité de perception instantanée émotive est variable en durée et en intensité selon les individus et constitue donc une préférence cérébrale.

                Non seulement ces préférences cérébrales n'impliquent pas de jugement de valeur, mais elles ne constituent pas un test. On les établit en réfléchissant avec la personne sur ses comportements (ou ceux des autres), et cela en dehors de toute idée de classement.
               Ces huit catégorie de préférences cérébrales (4 MBTI + 4 ajouts), m’ont très souvent permis de renseigner des personnes qui avaient des problèmes sur leur personnalité et de comprendre leurs divergences avec leurs parents, leurs amis et copains, leurs professeurs ou au sein de leur travail ou de leur couple.

     

             

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