• Pourquoi procrastiner ?

    Pourquoi procrastiner ?

              Nous avons tous plus ou moins remis des tâches urgentes au lendemain, même si nous savions que cela serait préjudiciable..
             Les psychologues appellent cela la « procrastination » (du latin crastinus = demain) et ils la définissent ainsi : « la fâcheuse tendance à retarder inutilement mais volontairement une tâche, qu’elle soit imposée comme voulue, malgré les conséquences néfastes potentielles… même si elles sont connues »

              Je vous ai déjà expliqué que les personnes de  préférence cérébrale J (comme jugement), faisaient le plus souvent leurs tâches à l’avance, alors que les personnes de préférence P (perception), avaient tendance à procrastiner.

    Pourquoi procrastiner ?

              Le CNRS, Sorbonne Université, l’INSERM et Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, ont mené une étude conjointe au sein de l’institut du cerveau de Paris, sur des personnes de tendances diverses vis à vis de la procrastination.
              Ils ont mis en lumière que deux effets psychologiques poussent certains à procrastiner davantage ; la valeur que l’on attribue а une récompense, et la perception de l’effort nécessaire pour l’obtenir.
             Si quelqu’un considère que la récompense à la même valeur demain qu’aujourd’hui, mais que la pénibilité est plus grande aujourd’hui que demain, il remettra cette tâche au lendemain.
            Ce sera moins vrai, pour les personnes, pour qui, une récompense perd grandement de sa valeur au cours du temps, alors que le désagrément d’une tâche reste important le jour d’après.

              En faisant passer des tests à des patients, les expérimentateurs ont déterminé la dépréciation des récompenses et des efforts, sous forme d’une courbe de décroissance qu’ils ont appelé « courbe de dévaluation temporelle ».
               La tendance à procrastiner provenait principalement de la dévaluation des efforts. et la dévaluation des récompenses jouerait un rôle moindre. et des examens sous IRM ont montré que c’était le cortex préfrontal dorsomédian qui était responsable de ce jugement.

             Le procrastinateur n’est donc pas fainéant, c’est son cerveau préfrontal qui croit que plus on attend, moins on aura de peine à faire une tâche donnée, ce qui malheureusement est le plus souvent très illusoire !

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