• Pauvre petit Neko !

    Pauvre petit Neko !


                     Le 2 janvier dernier, Neko, un chat, devait prendre le TGV à la gare Montparnasse, avec un billet en règle, accompagné par sa maîtresse qui partait pour Bordeaux.
                    Le chat a réussi à sortir de sa cage et s’est réfugié sous le train, à quelques minutes du départ.
                   Malgré les demandes de la propriétaire du chat pour retarder le départ, le train est parti en écrasant le félin qui, selon la compagnie ferroviaire, n’était « pas visible » jusqu’au départ du convoi. 
                 La propriétaire du chat a saisi toutes le associations de défense des animaux et une pétition a été lancée pour demander à la SNCF « l’instauration de procédures adaptées en vue de sauvegarder l’intégrité et la vie d’un animal se retrouvant dans la même posture que Neko ».   Puis une plainte a été déposée devant le tribunal correctionnel pour « sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal ». 
                Le Ministre de l’Intérieur, M Darmanin a même été interrogé par les journalistes.
                Des avocats ont été saisis et ont fait valoir que « alors que des « gros » animaux sur une voie peuvent bloquer pendant des heures un convoi, rien n’est fait pour les animaux domestiques , et on arrête un train pour un bagage abandonné mais pas pour un animal ».
                La justice a estimé que les faits seront jugés comme une infraction mineure et non un délit. Le parquet a requis la relaxe de la SNCFet a désigné le tribunal de police de Paris pour mener l’enquête et donner sa décision le 4 juillet. 
                 La SNCF, si sa responsabilité est établie pour "atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité physique d'un animal domestique", risque 450 euros d’amende.
     Elle a assuré "regretter ce triste incident". "Nous sommes très touchés par cet événement qui a suscité une vive émotion dans la société et chez les cheminots, et nous renouvelons tout notre soutien à nos deux voyageuses propriétaires du chat Neko"
                Le 4 juillet, le verdict du tribunal de police a été rendu. La SNCF Voyageurs a été reconnue coupable de négligence. Elle devra payer une amende de 1 000 € à verser à chacune des deux plaignantes au titre des dommages et intérêts. "Tout le monde avait été averti de la présence de Neko sur les voies. Le train n’aurait jamais dû démarrer".
               Il semblerait que la SNCF ait fait appel de cette décision. Bizarre, les frais d'avocats seront plus chers que 2000 € !

     

     

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :