• L'intelligence des oiseaux

    http://lancien.cowblog.fr/images/oiseaux/images2.jpg           Vous connaissez sans doute presque tous et toutes, la fable d'Esope "La corneille et la cruche : une corneille assoiffée est devant une cruche contenant de l'eau, mais pas assez pour qu'elle puisse l'atteindre. Elle y jette alors des cailloux jusqu'à ce que le niveau soit assez élevé pour qu'elle puisse boire.
               L'équipe de Lucy Cheke de l'Université de Cambridge a montré qu'un geai était aussi intelligent pour élever l'eau d'un tube où flottait un appât.
              J'ai plusieurs geais aux couleurs superbes, qui nichent dans mes pins en Bretagne et il faudra que j'essaie, pour voir si les geais des pins bretons sont aussi intelligents que les geais des chênes anglais ! 

                L'équipe a soumis aux mêmes tests des enfants de 4 à 10 ans.
                Entre cinq et sept ans, les enfants ont, comme les oiseaux, besoin de quelques essais (pas plus de cinq) avant de comprendre ce qu'il faut faire. Dès huit ans, ils trouvent tout de suite la solution.          
                Faut il en conclure que les capacités de raisonnement des enfants de cinq à sept ans sont comparables à celles des geais? Pas si simple.

                 Quand le dispositif est en partie masqué de façon que la logique de l'action à effectuer soit moins évidente, (par exemple on cache en partie l'appât et on éloigne un peu les cailloux), les enfants trouvent la solution au bout de quelques essais, mais pas les geais.           
                 En d'autres termes, même si les enfants ne comprennent pas immédiatement comment leur action entraîne le résultat attendu et ou quelle est exactement la récompense, ils agissent quand même. 

                 L'enfant grandit dans un environnement où il est encouragé à agir de façonqui n'est pas forcément conforme à l'expérience immédiate : appuyer sur un bouton pour produire une lumière ou un son par exemple.
                Cette souplesse de pensée aiderait l'enfant à appréhender le monde.
                Mais le geai est-il vraiment incapable d'acquérir cette capacité ? Que ferait un gea élevé dans les mêmes conditions ?

                 Le comportement des oiseaux est étonnant. Je vois tous les jours à la saison, des corbeaux venir casser des noix en les laissant tomber sur la partie bétonnée ou carrelée de ma terrasse, et jamais dans la terre ou sur le plancher en bois, pas assez durs.
                Mais ils font mieux : Ces corbeaux ont trouvé un système peu fatiguant pour casser leurs noix : ils les laissent sur la route et les autos se chargent de les écraser !
 
               Le problème suivant, et de taille, consiste à récupérer les morceaux sans se faire tuer par les voitures. Certains corbeaux ont trouvé la solution: ils jettent leurs noix au-dessus des passages piétons et peuvent ainsi récupérer leur repas quand les piétons traversent !


    L'intelligence des oiseaux            L e pic épeiche cale les noix qu'il va ouvrir dans des cavités naturelles ou spécialement creusées à la dimension de la noix à briser. Un de ces oiseaux a la sale manie de percer, l'hiver lorsqu'elle est inhabitée, les volets en bois de ma maison ou de celle du voisin, pour se mettre à l'abri entre volets et fenêtre. Il faut ensuite que je bouche les trous avec dune petite planche de bois, doublée d'aluminium ! Là il ne tape qu'un coup et probablement se fait mal au bec et n'insiste pas.
                 Il a été observé qu'un merle pour tapisser plus facilement le fonds de son nid, trempe des feuilles mortes dans l'eau d'une bassine pour les assouplir.
                 Mais je connais un corbeau également astucieux. Je mets souvent des morceaux de pain qu'on n'a pas mangé et qui a séché sur ma terrasse pour que les oiseaux les récupèrent. Je remplis aussi une petite cuvette avec de l'eau pour qu'ils aient à boire.
               Un corbeau l'aime bien mais le trouve trop dur et fatigant à casser en miettes. ALors il trempe le pain dans l'eau et va faire un tour pour manger des graines et il revient quand le pain est juste assez mouillé pour être mou.

    L'intelligence des oiseaux

               Je retrouve à coté des pierres en granit de mon jardin en Bretagne, des monceaux de coquilles d'escargots, les grives ayant cassé leurs proies sur les pierres.

    L'intelligence des oiseaux           On peut aller observer les martins pêcheurs de la réserve de Séné, à coté de Vannes, plonger comme une pierre et ressortir de l'eau avec un poisson embroché sur le bec comme à un harpon.
                Que dire des cormorans qui se groupent en bande serrée à la surface d'un étang pour attirer sous eux les poissons en quête d'ombre protectrice et qui brutalement plongent tous ensembles pour capturer ces imprudents. 

                  Les oiseaux possèdent par rapport à leur poids un énorme cerveau. Pour un poids de cinq grammes, le roitelet a 250 milligrammes de cerveau. S'il pesait 70 kg, son cerveau atteindrait 3 kilos et demi ! De plus les éléments nerveux du cerveau des oiseaux sont très miniaturisés et en comptent donc à poids égal, un nombre infiniment plus grand que celui des mammifères. Le cerveau des oiseaux est donc bien plus performant et puissant que ce qui est communément admis.

         Ne vous vexez plus si on vous dit que vous avez une cervelle d'oiseau ou que vous êtes une tête de linotte; Cela constitue en réalité un beau compliment. ! 

    Sur la photo ci-dessous que j'ai prise au barrage d'Arzal, sur la Vilaine, des cormorans se séchant les ailes au soleil sur les bouées qui retiennent un filet de protectionpour empêcher des objets (notamment des bateaux gonflables ou canoës) d'être entrainés vers le barrage et vers l'écluse.

    http://lancien.cowblog.fr/images/oiseaux/P6270123.jpg

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