• Diminuer l'impulsivité des jeunes.

     

    Diminuer l'impulsivité des jeunes.Diminuer l'impulsivité des jeunes.
                        
           
     
          Tout va trop vite dans notre vie actuelle et notre cerveau manque de temps et prend des habitudes qui peuvent ensuite être très nuisibles. Que faire ?
        Les remèdes qui viennent à l’esprit sont très divers et beaucoup d’entre eux ne dépendent pas de nous, mais sont au niveau de notre société.

        D’abord les gens ignorent le fonctionnement du cerveau humain et notamment la formation de celui des enfants. C’est pour cela d’ailleurs que je fais beaucoup d’articles sur ce sujet, espérant toucher quelques centaines de personnes; c’est peu, mais il faut commencer un jour. Même les médecins sont peu recyclés sur ce sujet.
        Comme je l’ai déjà dit, chaque enfant nait avec un énorme potentiel cérébral, mais ensuite, ce sont les parents et l’école, le collège, le lycée, l’enseignement supérieur ou l’apprentissage qui développent son intelligence et ses aptitudes. C’est donc aussi le travail personnel de l’enfant et de l’ado et du jeune adulte qui permettront de recevoir ce bagage, certes de connaissances, mais surtout d’habitudes et de savoir faire.

        Actuellement les parents s’occupent beaucoup moins qu’autrefois du développement de leurs enfants. Pris par leur travail, ils les confient à la crèche, la maternelle, puis à des garderies, clubs et associations de toutes sortes, parce qu’ils en ont pris l’habitude, pour être plus libre aussi.
        La plupart des parents et jeunes que je connais n’ont plus guère d’activités en commun, et le jeune n’a plus guère, ni formation, ni modèle.
        Dans les crèches et maternelles, les dirigeants ont peur qu’il y ait un certain attachement entre enfants et employés, et ils limitent le travail à la vie et au confort matériel des enfants, ce qui est une grosse erreur, dont pâtissent les enfants.
  Et paradoxalement ceux qui "aiment" les enfants qui leur sont confiés et essaient de développer en eux le goût des belles choses, se le voient reprocher !
       Il faudrait former à la psychologie toutes les personnes chargées d'éducation, et notamment au fonctionnement des centres d’apprentissage du cerveau, ainsi qu’à la pédagogie, et leur demander de veiller à l’éveil et au développement des enfants, non seulement de leur intelligence, mais aussi de leur ouverture pratique sur leur environnement, et même essayer de leur donner des goûts culinaires et artistiques, et cela en fonction de la personnalité de chacun. et évidemment de leur donner des habitudes de respects de certaines règles de vie en société, puisque malheureusement beaucoup de parents oublient de le faire.
        C’est aux parents de ne pas faire des « enfants rois » insupportables, en les gâtant atrocement et en ne leur refusant rien parce qu’ils ne peuvent supporter leurs caprices. Comme je l’ai déjà dit, une chose que l’on obtient sans l’avoir longtemps désirée, n’apporte qu’un plaisir restreint, très vite oublié. Pour que le plaisir soit durable, il faut avoir rêvé, imaginé, penser à ce qu’on en fera, et enfin l’obtenir après l’attente et éventuellement grâce à un effort, un travail. C’est aussi au parents de sur apprendre le sens de l’économie, du coût des choses et du travail, et le refus du gâchis. C’est à eux de former leurs enfants dès le début du collège sur les dangers de l’alcool, du tabac et des drogues.

        Au niveau de l’enseignement, la situation est aussi difficile
        On demande à tous les professeurs un mastère : ce niveau est il vraiment indispensable au primaire et au collège ? Mais on ne leur a plus fait de cours de pédagogie et ils ont appris à enseigner, certes le mieux possible, mais, comme ils le pouvaient, sur le tas.
        Les professeurs sont sûrement consciencieux mais ils ne sont plus assez formés à leur métier, alors que les parents se déchargent en partie sur eux pour l’éducation de leurs enfants. Autrefois (j'ai eu de nombreux enseignants dans ma famille),  les professeurs avaient un comportement différent avec chaque élève, car ils avaient appris à tenir compte en parte de sa personnalité, mais les parents respectaient les professeurs et avaient appris aux élèves à le faire aussi, ce qui n’est souvent plus le cas aujourd’hui. Le nombre d’élèves était moins nombreux et le niveau plus homogène.
        Mais par ailleurs l’enseignement , croyant que c’était un moyen d’en augmenter le niveau, est devenu plus théorique, plus abstrait, moins près de la pratique et des réalités.
        Les maths n’ont plus pour but de servir d’outil à la physique, les exercice d’économie en ES sont totalement irréalistes vis à vis du fonctionnement de l’industrie, les cours de L voient plus en détail certains auteurs, mais ne donnent plus une vue sur l’ensemble de la littérature et ne forment plus la culture générale. Et il me semble que la réforme actuelle de suppression des filières S,ES,L, n'est pas une réussite, sauf peut être la formation à des exposés.
        Les élèves peu doués ne sont pas assez soutenus, se dégoûtent et demeurent en échec; les parents les obligent à continuer l’enseignement général, alors qu’ils faudrait le plus souvent aller vers l’apprentissage. Les bons élèves s’ennuient et on les laisse s’ennuyer et se trouver des activités externes à l’école. En définitive bien rares sont ceux qui ont pris de nos jours l’habitude du travail, et développé leur mémoire et leur curiosité intellectuelle.
        Autrefois c’était là, le but des professeurs. Les habitudes prises par les jeunes dans le primaire et le secondaire sont souvent catastrophiques, alors qu’ils réussissent tous au bac (ou presque), et, comme le niveau du supérieur est resté le même, le nombre de défections y est énorme.
        Ce n’est pas tellement les programmes qu’il faudrait modifier, ni les horaires ou les vacances, comme s’entêtent à le faire les ministres successifs, mais recentrer les activités sur l’essentiel, augmenter les exercices pratiques, proches de la réalité, et surtout former les professeurs et leur demander d’aider les moins doués par des cours de soutien, et donner un travail de plus haut niveau en supplément aux plus doués pour qu’ils ne s’ennuient pas.

        Reste le problème des technologies nouvelles.
        L’action devrait être triple : parents, enseignement et concepteurs de jeux, mais on ne peut compter sur ces derniers pour lesquels seul le gain financier est important.
        L’action des parents est la plus importante car ce sont eux qui dès la petite enfance donnent aux enfants les habitudes de vie. et qui doivent contrôler leurs actions (dont ils sont responsables) au moins jusqu’à leur majorité.
        Il faut notamment contrôler leur activité vis à vis des nouvelles technologies. A mon avis aucun adolescent ne doit avoir d’ordinateur dans sa chambre avant le lycée et il peut se servir de l’ordinateur commun dans une salle de séjour. De même le téléphone portable n’est pas nécessaire et est nuisible avant le collège (et encore !). Ne pas suivre ces règle, c’est développer les mauvaises habitudes des enfants.
        Si les parents s’y connaissent suffisamment, ils devraient initier leurs enfants au microordinateur et notamment à l’usage d’internet. Je ne parle pas du contrôle des relations pour éviter des personnes indésirables, cela est normal, mais aussi de les orienter : il vaut mieux avoir un blog où l’on peut écrire des textes, montrer des photos ou des dessins, bref montrer son intelligence et ses qualités par des actions personnelles et plus complètes (ce qui n’empêche pas le dialogue), que de discuter bêtement de billevesées et de lieux communs sur Facebook ou sur Twitter, pendant deux minutes, avec des centaines de soi-disant amis qu’on connaît à peine.
        C’est aux parents (et grands parents), de donner les habitudes de relations plus complètes, plus durables, plus utiles, plus formatrices, d’essayer de montrer aux jeunes l’intérêt de découvrir et de bien connaître quelqu’un, et de connaître de vrais sentiments, et non des relations éphémères dans l’urgence et la rapidité.
        Sur le plan des jeux, le mieux serait que les parents jouent avec leurs jeunes enfants et les incitent plutôt, en leur en montrant l’intérêt (éventuellement sous forme d’une compétition intellectuelle), de jeux autres que les jeux d’arcades, mais nécessitant une réflexion, ou montrant des aspects intéressants de la vie ou du monde. Beaucoup se trouvent gratuitement sur internet.
        Les parents et l’école devraient apprendre aussi aux enfants à se servir d’internet pour y trouver des renseignements ce qui est peu fait aujourd’hui. Il est vrai que même Google et autres moteurs de recherche, ne favorisent pas la recherche de documents, mais surtout la publicité et la recherche de produits de consommation..
        Mais cela exige aussi des enfants et des jeunes qu’ils fassent effort et apprennent à être maîtres de leur temps, qu'ils ne sautent pas d'une occupation à une autre, ne fassent pas leur travail en regardant sans cesse ses mails ou SMS, et qu'ils ne croient pas qu'on peut faire un travail uniquement avec des "copier-coller". 
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