• Comment arriver à être heureux ?

    Comment arriver à être heureux ?


        J’ai souvent parlé du bonheur sur ce blog.
        Je suis toujours étonné de voir que certaines personnes sont terriblement stressées et se rendent elles mêmes malheureuses, alors que leur situation n’est pas catastrophique, qu’elles ont remonté la pente, mais qu’il leur manque la motivation, je dirais presque la volonté, pour être heureuses.
        Alors y a t’il quelques recettes pour être heureux ?

        Bien sûr certains sont favorisés par leur tempérament inné : les optimistes. C’est une préférence cérébrale que nous avons en naissant, comme, au contraire, d’être pessimiste.
        Mais nous pouvons essayer de nous entraîner à ne pas être trop pessimiste.
    Quand nous pensons à un problème essayons plutôt d'en voir les bons cotés que les mauvais. Voyons comment améliorer la situation plutôt que nous lamenter sur ses conséquences néfastes. Cherchons ce que nous pourrions obtenir plutôt que de regarder ce que nous pourrions perdre.
       En un mot, privilégions les pensées positives et essayons de voir le verre à moitié plein plutôt que celui à moitié vide !

        Ne pas réagir et laisser tout aller à l’abandon nous affecte inconsciemment . Il faut maîtriser les événements, mais aussi s’adapter.
        Le cerveau de certains d'entre nous est enclin à maîtriser les situations en voulant forcer les événements, en réfléchissant par avance aux scénarii possibles et aux solutions correspondantes. (c'est aussi une préférence cérébrale innée)
        C'est certainement sécurisant de faire de telles prévisions.
        D'autres ont un cerveau qui les pousse à laisser faire les choses et à s'y adapter. Ils sont ainsi moins surpris par l'imprévu, mais sont un peu angoissé de ne jamais savoir ce qui les attend.
        Alors le mieux ce serait de maîtriser sa préférence cérébrale et de faire un peu les deux : prévoir quand c'est possible et s'adapter ensuite face à l'imprévu !.

        Il faut aider ceux qui ont moins de bonheur que soi.
        Les personnes qui aident celles qui ont des problèmes sont plus heureuses.
    C'est peut-être parce que travailler avec ceux qui ont moins de chance permet d'apprécier ce que l'on a. En outre, le volontariat procure souvent de la satisfaction et de l'estime de soi, car on est engagé dans un travail utile et on est apprécié par ceux à qui l'on rend service.
         Ne vous comparez pas aux personnes qui semblent mieux s'en sortir que vous... C'est source de grande insatisfaction.
        Quand nous sommes conscients que d'autres personnes s'en sortent mieux que nous, notre satisfaction baisse. A contrario, quand nous nous comparons à des personnes qui s'en sortent moins bien que nous, nous sommes plus satisfaits de notre propre sort.
        Où est donc le problème? C'est que l'homme a naturellement tendance à se comparer vers le haut.. et les médias en sont en partie responsables!

        Ne pas viser trop haut et pratiquer la modération.
        Si vous vous habituez trop aux choses agréables, elles cesseront de vous faire plaisir. Ne recherchez donc pas le plaisir en permanence.
        Par ailleurs ne cherchez pas l'idéal; ne demandez pas l'impossible à vous même, à vos amis, à vos parents : personne n'est parfait et un objectif trop élevé n'est jamais atteint et c'est alors une source de stress.  
       Réussir un but qu’on s’est donné est une grande satisfaction. Mais faut il chercher sans cesse à atteindre des objectifs ambitieux ? Vous devez toujours vous méfier de la petite voix qui chuchote : « Tu serais plus heureux si seulement... ».
        Réfléchissez à ces moments où vous étiez convaincu qu'une certaine réussite ou acquisition vous apporterait plus de bonheur... Votre vie a t‘elle changé depuis que vous avez atteint ce but.      Certaines personnes recherchent de façon obsessionnelle à atteindre les buts qu'elles se fixent et pensent que leur bonheur dépend de leur réussite : cela mène souvent à l’échec et presque toujours à l’anxiété, parce que la pression est trop forte.
        Et après un échec, il faut en tirer les leçons, mais ensuite tourner la page.

        Se contenter du quotidien, et apprécier l'instant présent. 
        Quelle est la nature du bonheur? Nous nous souvenons bien des moments de grande joie, et l'on a tendance à imaginer qu'être heureux signifie être tout le temps dans cet état. Mais vous vous souvenez de ces expériences uniquement parce qu'elles ont été exceptionnelles.
        Le bonheur est en fait un état de satisfaction et d'absence d'anxiété ou de regret, ce que les Anciens appelaient l’ataraxie, et le bonheur est dans les petites joies de tous les jours Examinez vos sensations quand vous réalisez une tâche de routine et dépensez moins d'énergie à penser au passé ou au futur.
        Etre heureux, c'est goûter l'instant présent s'il apporte un peu de joie. “Carpe diem” disaient les Romains !

        En fait, c’est en partie une question d’âge. Une étude américaine a été publiée récemment sur ce sujet, et voici ses conclusions :
        - les jeunes retirent plus de satisfaction dans l’inédit, dans les situations qui leur procurent des montées d’adrénaline, dans des situations exceptionnelles.
        - les personnes plus âgées apprécient davantage les petits bonheurs quotidiens.
        Il semblerait que d’une part les personnes âgées n'ont plus rien à se prouver. Elles se définissent par leur quotidien et n'ont pas besoin de se tester par du sensationnel pour exister.
        D’autre part une autre raison serait la perception de la durée de vie qu'il nous reste, et Les résultats montrent clairement que les personnes qui perçoivent leur vie comme limitée dans le temps attachent plus d'importance à des actions ordinaires, et plus les personnes vieillissent, plus elles prennent conscience que leur parcours a une fin
        La transition se ferait entre 30 et 40 ans.
        Mais, dans tous les cas, pour les jeunes comme pour les plus vieux, le bonheur est plus intense si le moment est partagé avec d'autres personnes.

       Bien sûr, la vie n'est pas toujours rose. Il y a les aléas de la vie, de son travail, de la famille, les maladies, les deuils...
       Cela vous affecte. On est touché et la tristesse est là. Mais il ne faut pas se laisser longtemps submerger, car remonter du gouffre est difficile.
       Il faut alors essayer de ne pas trop penser à ce qui vous a atteint, s'occuper le plus possible, ne pas rester à penser et ruminer le passé.
       Il faut se dire qu'il faut continuer à vivre, que la vie peut quand même apporter du bonheur, mais il faut le provoquer. C'est évidemment plus facile si on est optimiste, si on a une famille unie, et sillon a un métier qui vous permet de rebondir.

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