• Une machine à coudre les tatouages

    Une machine à coudre les tatouages

        J'ai retrouvé dans mes archives un article qui décrivait l'invention de trois étudiants de de l'Ecole nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) à Paris :une « machine à coudre les tatouages ».
        Le mécanisme est composé d'une aiguille se déplaçant le long d'un axe horizontal, qui pique la peau à intervalles réguliers, comme un tatoueur. Un logiciel de modélisation 3D permet de visualiser le tatouage sur un écran avant de lancer son impression sur la peau. Cela ressemble donc plus à une machine à coudre qu’à une imprimante 3D.
        Le logiciel est capable de lire les fichiers visuels tout comme les fichiers sonores. Il est donc possible de se faire tatouer une image ou de reproduire les ondes d'un rythme musical sur sa peau.
        Malgré tout l'engouement suscité à l'époque par cette machine à tatouer, la commercialisation n'était pas prévue pour tout de suite.  Les concepteurs voulaient d'abord développer au maximum l'appareil pour l'adapter aux besoins des tatoueurs. Ils ont néanmoins déjà déposé un brevet pour leur invention et souhaitaient laisser des machines tests chez différents tatoueurs à travers le monde, avant de démarrer leur start-up et de «s'inscrire dans l'histoire du tatouage ».
        Pour l’ anecdote, il paraît que les trois inventeurs étaient fans de tatouage, que leur école venait d’acheter une imprimante 3D et qu’ils allaient à un atelier de travail sur le mélange de technologie, et que l’idée leur est venue en pédalant sur un vélolib.

        La machine n’est pas destinée à remplacer les tatoueurs; elle peut être très efficace sur des motifs demandant une grande précision, une forte régularité ou la répétition d’un même geste sur une période longue. Dans ces cas précis, le tatoueur aura intérêt à déléguer. Mais il faut imaginer les dessins et certains sont plus artistiques que répétitifs.
        L’idée est aussi d’ouvrir la profession à ceux qui n’ont pas forcément la dextérité manuelle qu’exige le métier aujourd’hui mais qui ont pour autant de vraies compétences artistiques dans l’imagination de motifs»
        Et la version  de la machine ne permettait de tatouer que les bras ou les jambes.

       J'ai essayé vainement de trouver trace aujourd'hui de cette machine et de son devenir, mais sans succès. Il ne semble pas qu'elle soit vendue. La machine n'a pas dû enthousiasmer les tatoueurs et la start-up n'a probablement pas vu le jour.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Divers/Tatouagesalimprimante3Dunavenirradieuxdansnombredesecteurs.jpg

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :