• Les smartphones, les antennes téléphonique relais et les lignes à haute tension sont ils dangereux ?

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         Les médias ont souvent monté en épingle, parce que sensationnel, le danger des rayonnements électromagnétiques des lignes à haute tension et des téléphones portables.
        Pourtant aucune étude scientifique ne vient confirmer ces risques, mais on ne peut passion plus dire que le risque est nul, car on ne sait jamais non plus démontrer cela avec certitude. On peut montrer que le risque est faible, voire négligeable.

        Nous avons vu que les champs électromagnétiques aux fréquences  du transport de courant et des ondes téléphoniques, ne pouvaient créer qu’un léger échauffement, et que celui ci était négligeable, compte tenu des faibles champs enregistrés au voisinage des lignes à haute tension, et des antennes et des téléphones portables.
        On n’a jamais pu non plus mettre en évidence que la part magnétique de ces champs avait une quelconque action sur la transmission des influx nerveux.
        Donc au plan purement biologique, rien n’a pu être mis en évidence.

        C’est essentiellement autour du risque pour la santé que pourrait représenter la proximité d’antennes relais que se portent les préoccupations de la population. L’intensité du champ électromagnétique reçu par l’utilisateur d’un téléphone mobile est pourtant bien plus forte que celle reçue au voisinage d’antennes relais. Elle reste cependant inférieure aux valeurs limites recommandées. Les effets qui ont été constatés sont ceux de l'hypersensibilité aux rayonnements électromagnétiques, et, comme on l'a vu dans l'article précédent, ils sont très  discutables quant à leurs causes. Les effets cancérigènes!ne ne sont pas démontrés.

        Le  téléphone mobile peut être utilisé par certains pendant des temps importants et très près des oreilles, donc du cerveau, et parfois dans de mauvaise conditions de réception où le flux émis par le téléphone est alors plus élevé pour permettre la réception et l’émission de la parole.
        Néanmoins aucune étude n’a mis en évidence des effets cancérigènes, mais on n’a pas le recul suffisant à long terme et des cancers ont un temps de latence de dix à quinze ans, notamment de cancer du cerveau chez des jeunes, en cas d'usage intensif du téléphone..
       Pour l’instant, ce lien de causalité entre l’exposition aux ondes et les effets sur la santé n’a pas été prouvé clairement, indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire
        Les smartphones sont par ailleurs nuisibles pour les yeux : fatigue oculaire et myopie, et la lumière bleue émise empêche la production de mélanine et et donne donc des difficultés d'endormissement. On constate des contractures au niveau de la nuque et des tendinites des doigts et notamment du pouce. Mais rien à voir aves les rayonnements électromagnétiques.
        Les autorités sanitaires ont donc émis des recommandations pour éviter une utilisation trop importante par les jeunes enfants, car elles ne peuvent démontrer non plus qu’il n’y a pas de risque et appliquent alors le principe de précaution..
        De toutes façons limiter leur usage du téléphone ne pourra qu’être bénéfique pour leurs études !!

        L’autre bête noire est la proximité des lignes hautes tension, car elles perturbent effectivement l’usage des téléphones portables et même de la radio et de la télévision. Alors on pense qu’elles sont aussi un perturbateur pour l’homme.
        Pour la plupart des personnes, ces rayonnements mystérieux, invisibles, impalpables et d'autant plus menaçants, seraient ainsi responsables de plus de stress, de nervosité, d'irritabilité et d'insomnies, mais surtout de l'augmentation du nombre des cancers, notamment des leucémies infantiles.
        Le risque pour la santé des personnes exposées aux champs électriques et magnétiques de fréquence extrêmement basse (50-60 Hz) a été largement étudié car tous les pays développés sont concernés. Depuis plus de trente ans, les recherches faites sur des animaux, ou des études épidémiologiques statistiques sur l’homme,n’ont pu établir aucun effet sanitaire et aucun mécanisme par lequel ces champs pourraient être dangereux n'a été mis en évidence.
        Les champs magnétiques des lignes à haute tension n'ont pas une énergie suffisante pour endommager les chromosomes. Ils ne peuvent donc pas déclencher la première étape de l'évolution d'une cellule normale vers une cellule cancéreuse. Sur des cultures biologiques, aux niveaux d'exposition rencontrés, les études n'ont jamais montré de manière reproductible d'effet, c'est-à-dire de prolifération de cellules précancéreuses.
        En dehors des leucémies, les études ne montrent pas de risque de cancer, notamment de tumeur cérébrale. Le risque de leucémie de l'enfant a fait l'objet d'une trentaine d'études, pour la plupart négatives. Les quelques études positives, qui ont conduit à classer ces champs magnétiques comme « peut être cancérigènes », sont en fait contestables, car l’estimation rétroactive des niveaux d’exposition était très peu précise et les études n’ont pas pris en compte des changements de lieu d’habitation.
        Par ailleurs dans ces études statistiques, de nombreuses causes peuvent être à l’origine des cancers et il est presque impossible d’isoler de façon précise les contributions de ces diverses causes. une étude statistique épidémiologique qui met en lumière un risque très faible n’est en général pas significative, sauf si un mécanisme concernant la maladie étudiée et sa cause sont aussi mis en évidence, ce qui n’est pas le cas pour les rayonnements électromagnétiques de faible fréquence.

     

     

     

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