Je vous ai parlé avant-hier du ralentissement progressif de l’AMROC, (voire de son arrêt entre 2050 et 2130), que nous appelons à tort le Gulf-stream, et qui régule en partie de climat des côtes françaises de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord.
Quelles en seraient les conséquences ?
Nous avons un exemple dans le passé lointain, qui a été révélé par l’examen de carottes de glace du Groenland, qui a donné des renseignements sur le climat passé jusqu’à il y a 100 000 ans.
Il semble qu’entre - 120 000 et - 12 000, il y ait eu une succession tous les 1 500 ans environ, de réchauffements importants sur une ou deux décennies, suivis d’un refroidissement sur plusieurs siècles, dû à l’affaiblissement de la circulation océanique. Il semble également qu’entre - 60 000 et - 16 000 ans, il y ait eu, environ tous les 700 ans, des fontes massives des calottes de glace du pôle, entraînant un arrêt complet de l’AMROC.
Le bassin islandais enregistre actuellement une baisse significative de la salinité de l’océan, dû à la fonte des glaces, et d’autre part l’augmentation de la pluviométrie apporte davantage d’eau douce par les fleuves te rivières.
Les simulations montrent qu’une baisse importante de la chaleur transportée par l’AMROC entraînerait une baisse des températures l’hiver sur l’Europe.
Alors que la température globale du globe a augmenté, on constate déjà sur le Groenland, une « tache froide » où la température a baissé.
Au contraire en été le froid sur le Groenland amènerait des anticyclones qui favoriseraient les effets du réchauffement climatique et donc des étés plus chauds suer le reste de l'Europe.
Il faudrait s’attendre à plus de tempêtes sur l’Atlantique nord, et davantage de pluies, et plus de sécheresse au sud.
Ces écarts saisonniers beaucoup plus importants pourraient agir sur l’agriculture et les écosystèmes, les espèces actuelles étant adaptées à un climat relativement stable depuis 10 000 ans.
Les surfaces de culture de l’Angleterre risqueraient particulièrement d’en pâtir, du fait du froid et des précipitations l’hiver et la sécheresse l’été.
Sans le transport de chaleur de l’AMROC vers l’Atlantique nord, la chaleur resterait dans l’hémisphère sud et les tropiques.
Il en résulte des modifications des vents et en conséquence des pluies.
En Afrique et dans le Sahel les pluies seront plus intenses l’été au sud, et la sécheresse plus grande au nord et surtout en Afrique de l’ouest.
En Asie, les moussons seraient plus imprévisibles avec des sécheresses plus fréquentes et des pluies plus importantes.
La saison des pluies serait plus précoce eu Amérique du Sud et plus tardive au Nord.
La forêt amazonienne pourrait être très perturbée, car l’Amazone et sa forêt recyclent plusiuers foisl’eau par des précipitations, et leur diminution pourrait entrâiner des écheresses irréversibles. L’absorption du CO2 pourrait être diminuée de façon importante.
En définitive, la diminution de la circulation des courants océaniques accroîtrait les conséquences de l’augmentation des gaz à effet de serre et du changement climatique.
Une raison supplémentaire de diminuer nos émissIons de CO2.