Hier j'ai donné mon point de vue sur le premier sujet du bac philo e l'enseignement général. "Le bonheur et il affaire de raison ?"
Aujourd'hui, je parlerai du second sujet : Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ?
Durant mes années d’études secondaires on m’avait appris que, avnt de parler d’un sujet, il fallait bien préciser quel était ce sujet et donc le sens des mots que l’on utilisait.
J’ai toujours utilisé ce conseil dans mes études et ensuite mon métire.
Alors vous ne vous étonnerez pas si, en réfléchissant à la question « vouloir la paix, est ce vouloir la justice ? », je commence par me demander « qu’est ce que la paix ?» et « quels aspects de la justice ? »
Quelles sortes de paix ?
- le niveau international : l’absence de guerre, de conflit, d’attentats.
- le niveau national et la paix sociale.
- le niveau individuel et la paix intérieure de l’esprit.
Quelles aspects de justice ?
- le respect des droits fondamentaux de l’homme, et les règles internationales, si tant est qu’il y en ait.
- la justice sociale, notamment en matière d’équité, d’égalité.
- la justice punitive des sanctions er réparations.
- la justice au plan individuel, au sein d’une entreprise, d’un groupe, d’une famille.
Au niveau international, l’actualité nous soumet tous les jours des problèmes, entre la guerre d’Ukraine, les guerres du Moyen orient et d’Afriques et le terrorisme.
Au niveau national, les affrontements gouvernement- syndicats et populations ont saturé l’information, entre les gilets jaunes; le retraites et sous un autre aspect les salaires et le pouvoir d’achat.
Au niveau individuel nous avons tous connus des problèmes soit au sein d’une entreprise, d’un groupe d’amis, d’une famille.
Au niveau international les Nations ont essayé de créer des règle, des codes de comportement notamment en cas de conflits ou de guerres civiles. C’est effectivement un acte de justice, basé essentiellement sur le respect de la personnes humaines, la sauvegarde des civils, le traitement des prisonniers…
L‘ONU et le Conseil de Sécurité ont été créés.
Les casques bleus sont là pour séparer les belligérants, assurer justice et paix.
Les tribunaux et Cours de Justice internationaux ont jugé un certain nombre de responsables de violation flagrantes du droit humanitaire international et notamment de génocides.
Mais, si on veut faire respecter ces règles, il faut pouvoir aussi sanctionner les contrevenants. Cela veut dire le plus souvent intervenir militairement. C’est déjà très difficile en Afrique lors de luttes entre ethnies, et cela a été une véritable guerre contre le terrorisme.
La guerre d’Ukraine est un aspect nouveau. D’une part un dirigeant d’un grand pays décide de ne respecter aucune des règles et notamment de mener la guerre volontairement contre les civils. D’autre part, en raison du risque de créer un conflit nucléaire, l’occident n’intervient pas militairement, mais fournit massivement des armes à l’Ukraine.
On peut donc dire que les nations essaient de d’obtenir paix et justice, mais les limites sont vites atteintes face à des pays ou organisations qui ne veulent pas appliquer ces règles internationales, et les sanctions de justice ont vite leurs limites et paradoxalement maintenir la paix entraine l’intervention militaire.
En matière de justice sociale, de très nombreuses lois existent dans tous les pays, assez différentes souvent, mais il y a, à l’origine, un plus grand consensus qu’à l’international quant à l’équité et l’égalité. Mais en pratique, c’est tout aussi compliqué.
La société actuelle produit une énorme quantité de richesses, a des moyens de plus en plus performants, et les connaissances scientifiques croissent de façon exponentielle.
Mais tandis qu’on pourrait croire que la satisfaction des besoins de chacun est à portée de main, on n’arrive pas à éradiquer la pauvreté, à ce que tous mangent à leur faim, que tous puissent être soignés correctement et disposent d’un minimum de confort. Dans ces conditions on ne peut espérer de paix sociale dans les pays pauvres.
Et dans les autres pays, les richesses sont aux mains d’une minorité, hommes ou entreprises, et il est normal que les laissés pour compte protestent de cette situation.
La France est de plus un cas particulier, caralors que la situation générale n’est pas tellement mauvaise, et que Etat,patronat et syndicats pourraient arriver à des compromis, on ne sait pas discuter et négocier et chacun campe sur ses positions, ce qui ne peut qu’aboutir à des situations « perdant-perdant ».
Justice sociale et paix sociales pourraient se rapprocher si l’on cherchait à trouver des compromis plutôt qu’à faire du cinéma au profit des ego des acteurs.
La justice dans une entreprise peut reposer sur des règles et les appliquer évide des désordre et des difficultés donc apporte une certaine paix.
Mais la justice est ressentie parfois de façon biaisée. Chacun a tendance à comparer ses acquits à ceux de son voisin et non aux mérites respectifs ou à envier une autre entreprise, apparemment plus généreuse ou moins exigeante.
Il est parfois difficile , à la rechercher d’une paix sociale, de savoir quelle est la justice à appliquer, et si elle resa ressentie comme telle.
Au sein d’une famille, il est certain que les reproches des parents vis à vis de leurs enfants, ou encore plus les sanctions, sont très mal ressenties lorsqu’elles sont injustes. ce n’est pas en général par manque de souhait de cette justice, mais en général par une connaissance erronée des faits et situations, ou par une incompréhension et une mauvaise appréciation des rôles et des sentiments de chacun.
Une autre source de difficulté classique est l’influence du groupe de copains et notamment le fait que les enfants désirent souvent ce qu’a le copain et ce qu’il n’a pas, sans voir que pour d’autres choses, la réalité est inverse.
La paix du foyer familial est souvent remise en cause par un traitement inégal (ou ressenti comme tel), entre deux personnes. Egalité est souvent synonyme de justice.
Je traiterai dans deux ou trois jours les deux sujets de la filière technique.