La croûte terrestre et la première couche rigide du manteau (c’est à dire la lithosphère) sont constituées de plaques qui s'encastrent les unes dans les autres comme les pièces d'un puzzle.
Le magma du manteau terrestre plastique (deuxième et troisième sous-couches), est en mouvement circulaire constant (à vitesse très lente bien sûr). Ainsi, le magma qui se trouve près du noyau, très chaud et léger, monte en surface alors que le magma près de la surface se refroidit et durçit et replonge en profondeur. Ces mouvements de convection entraînent les plaques tectoniques et provoquent différents types de mouvements.
Il est probable que ce sont ces mouvements qui, il y a des milliards d’années ont entraîné les cassures entre plaques, à des endroits où la lithosphère était plus fragile
Les vitesses de déplacement des plaques sont évidemment faibles, mais mesurables : quelques centimètres par an.
Ces plaques peuvent s'éloigner les unes des autres, se frotter, entrer en collision ou glisser l'une sous ou sur l'autre.
Les tremblements de terre se produisent là où les plaques bougent et se gênent mutuellement.
Deux plaques tectoniques peuvent s'éloigner l'une de l'autre sous l'effet du magma qui monte à la surface et leur éloignement se déroule surtout dans les fonds océaniques. Le magma devient alors solide et forme une longue chaîne de montagnes sous-marines qu'on appelle «dorsale océanique». C'est au niveau des dorsales océaniques que se forme la nouvelle croûte terrestre . Il peut aussi y avoir un effondrement et que les océans se forment ou s'élargissent.


Deux plaques peuvent se rapprocher et entrer en collision. Ce mouvement entraîne souvent la formation de montagnes et la création de failles. Lors de la collision de deux plaques, la plaque la plus dense descend dans le manteau où elle redeviendra plastique alors que la plaque la moins dense demeure en surface.
Du magma peut sortir de la croûte terrestre à ces endroits, ce qui peut provoquer la formation de volcan, voire de montagnes.



Si elle avait été libre, la plaque aurait avancé lentement tous les ans. Mais elle est bloquée par l’autre plaque et ne passe pas immédiatement dessous ou n’avance pas en raison des forces de frottements sur de grandes surfaces.
Les mouvements du manteau continuent à augmenter la force qui tend à pousser les plaques l’une vers l’autre, et, un jour, la force est telle que le mouvement se fait brutalement, provoquant une brusque avancée importante et un grand tremblement de terre. C’est ce qui s’est probablement passé au Népal en 2004.
Des facteurs peuvent contribuer à ces mouvements, comme la présence de montagnes près de la faille, le poids plus important de la croûte renforçant le mouvement convergent.
L’épicentre du séisme n’est pas là où les cartes géographiques situent la limite entre les plaques. D’une part ces cartes sont approximatives, d’autre part les failles ne sont ni rectilignes, ni verticales, et la rupture se fait au point le plus fragile et de tension maximale. (voir schéma)

Des facteurs peuvent contribuer à ces mouvements, comme la présence de montagnes près de la faille, le poids plus important de la croûte renforçant le mouvement convergent.