Le cervelet intervient dans beaucoup de domaines.

            Hier, nous avons décrits succinctement la structure du cervelet et ses fonctions contrôlant nos mouvements et notre équilibre.
            Aujourd’hui, nous aborderons les autres fonctions.

           En 1991, une jeune étudiante avait fait une chute en patin à glace : un scanner révèle une tumeur dans son cervelet. Après l’ablation chirurgicale de la tumeur, cette jeune femme n’est plus du tout la même. Elle a perdu ses compétences d’écriture, ne parvient plus à faire du calcul mental, à nommer des objets courants ou à copier un simple diagramme. Son humeur est instable et elle parle parfois comme un bébé. Ses interactions sociales, y compris la reconnaissance des visages familiers, sont également perturbées.
         D’autres cas analogues ont été observés.
         Des souris dont on perturbe des neurones du cervelet perdent tout intérêt pour les interactions avec leurs congénères, mais pas pour les objets inanimés introduits dans leur cage.
         Manifestement le cervelet a d’autres fonctions importantes qu’uniquement le contrôle de nos mouvements et de notre équilibre, mais le rôle précis du cervelet et la manière dont il l’accomplit n’ont pas encore été établis .

       La particularité du cervelet est qu'il effectue un traitement, les signaux entrant sur les dendrites des cellules granulaire et sortant par les axones des noyaux profonds. Il n'y a pas ou peu de boucle interne qui permettrait des rétroactions. Il ne peut donc pas effectuer des taches complexes avec des variantes, comme le cortex préfrontal.C'est au fond un calculateur par simulation.
         Il a par ailleurs une très grande plasticité et adaptabilité : Dans un seul module du cervelet, des signaux en provenance d'un nombre de fibres parallèles pouvant atteindre un milliard convergent sur un groupe de moins de 50 cellules nucléaires profondes, et l'influence de chaque fibre parallèle est adaptable. Cette organisation procure une formidable souplesse dans l'ajustement des relations entre les entrées et les sorties des signaux vers les centres du cerveau et les traitements à fournir.

         En ce qui concerne le contrôle des rapports sociaux par le cervelet, il semblerait que des récepteurs de dopamine dans les synapses des cellules de Purkinje en soit l'origine, influençant Ain si le système de récompense.
         Il semble qu'il intervient dans la régulation des troubles de l'humeur et des émotions et de leur mémorisation.
         C'est le cortex préfrontal qui intervient,  après alerte par les centres amygdalite, dans la régulation du danger et notamment supprimer les réactions à un d événement non dangereux et maîtriser la peur et l'anxiété. Il semble sue le cortex préfrontal reçoive, dans ce domaine, des informations du cervelet, qui jouerait un rôle important dans la mémorisation des expériences émotionnelles.

       Le rôle du cervelet est mal connu, mais il semble qu'il intervienne dans beaucoup d fonctionnement du cerveau, non pas en donnâtes des ordres exécutifs, mais en servant de calculateur, qui analyse ec qui se passe, prévoit ce qui risque de se passer, apprend par simulation certains comportements, et apporte ainsi des corrections pour rectifier des erreurs
      Ses modules ont la particularité de pouvoir analyser rapidement un très grand nombre de données d'influx nerveux de diverses provenances, et il servirait de "simulateur de calcul statistique" pour prévoir certains risques et orienter les décisions du cortex préfrontal, notamment dans ses liaisons et conflits avec les centres amygdalites.