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La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

         J'ai fait hier un article sur le petit bourg d'Etel, son port et son bateau de sauvetage de la SNSM. Aujourd'hui, je voudrais parler de la vague qui, par gros temps, est très dangereuse à la sortie de la rivière en mer, et qui a causé de nombreux naufrages. On l'appelle la "barre" d'Etel.
        La barre d'Etel est un énorme remous, une vague déferlante, qui est provoquée par un banc de sable sous-marin formé par les courants qui se croisent à l'entrée de la rivière, au point de rencontre de la marée et du cours de la rivière, et qui rehausse brutalement le fond, provoquant la vague et son rouleau; il se déplace au gré des vents et des courants et en fonction de l'état de la mer.
        Par temps calme c'est un gros remous qui agite votre voilierau passage. A marée basse il n'est pas dangereux; A marée haute il faut faire attention pour ne pas se retrouver en travers.
        S'il y a du vent et un e mer un peu agitée un voilier se retournera probablement et le risque de noyade est grand.  Par gros temps, même un gros bateau risque le chavirement.
        Le 3 octobre 1958, le canot de sauvetage d'Alain Bombard, a voulu montrer la stabilité d'une telle embarcation, et a chaviré de même que le bateau de sauvetage de la SNSM qui vaillant à la sécurité et 9 personnes périrent noyées.
        La première photo montre le secteur à marée basse, avec le refuge de secours. Les autres photos sont celles de la barre, par temps  agité. On aperçoit le refuge de secours derrière la barre.

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Au bout de la côte , à droite en sortant de la rivière la maison du sémaphorique abrite, depuis 1960, un mât qui permet de monter des fanions d'indication sur les possibilités de passage.
        Le sémaphorique repère les mouvements des bancs de sable, les localise et se renseigne sur l'évolution des profondeurs. En fonction des résultats, il prend des repères qui lui servent à guider ensuite les navires. Quand la traversée est trop dangereuse, il place alors en haut du mât, une flèche rouge interdisant le passage à tous navires. La nuit, le passage reste interdit.
        En 1960, le sémaphorique  guidait essentiellement des gros chalutiers et des bateaux de pêche. Aujourd'hui ce sont des bateaux de plaisance qui franchissent la barre.

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

         La rivière d'Etel peut être remontée, notamment par des vedettes touristiques, sur une quinzaine de kilomètres. On peut aussi aller par la route et poursuivre à pied par endroits. 
Par beau temps les vedettes passent au retour sous le pont de la route de Carnac à Lorient et font passer la barre d'Etel dans les deux sens, pour vous secouer un peu.
       Un des lieux les plus jolis est le petit village de Saint Cado, avec une petite maison sur une île minuscule qui fait la joie des peintres et des photographes. Un pont mêne dans un petit village avec une très jolie chapelle, un calvaire et une fontaine.

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rivière d'Etel et sa "barre" en mer.

 

 

 

 

 

 

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