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Garder la maitrise de soi.


     A la suite de mon article sur la maîtrise de soi, d'avant hier, on me  demande comment faire pour avoir ainsi un bon contrôle de soi même.
    Voici quelques pistes :

Etre conscient de ses forces et de ses faiblesses :

    Il est important de se connaître et de savoir quelles sont ses propres limites.
    Il faut savoir quelles sont les qualités sur lesquelles on peut compter et qui vont vous aider et à l’inverse les défauts qui risquent d’handicaper votre action et qu’il faut diminuer. Lister défauts et qualités est donc important.

Comprenez ce qui vous fait réagir :
    Les personnes ayant conscience d’elles-mêmes savent identifier leurs émotions lorsqu’elles ont lieu. Pour lutter efficacement contre une pulsion, il faut l’avoir identifié avant, en connaître les signes avant-coureurs et pouvoir faire de la prévention.

Maîtriser ses sentiments primaires et les dépasser :
    Il faut apprendre à maîtriser ses émotions et ses sentiments primaires, négatifs et violents : l'envie, la jalousie, la  colère, l'impatience, le ressentiment, autant de pensées négatives qui perturbent la réflexion..
    Il faut se forcer à adopter une attitude calme et sans affolement, face à une situation stressante qui risque de perturber son équilibre et essayer finalement d'avoir un certain détachement.
    Il est utile d’identifier précisément les circonstances, les situations dans lesquelles on se montre particulièrement impulsif(ve).
    Il faut prendre du recul par rapport au quotidien, par rapport à toutes les choses qui arrivent en permanence et sur lesquelles on n’a pas de prise directe. Cette réflexion en amont permettra de prendre davantage conscience de ses émotions et surtout de hiérarchiser les priorités.

Pratiquer l’auto-discipline :
    Les personnes qui ont un bon contrôle d’elles même ont tendance à être disciplinés tant au travail que dans les autres domaines de leur vie. C’est un trait de caractère qui leur procure la concentration durable nécessaire.
   
Lutter contre le laisser aller, en particulier en période de difficulté ou d’échec :
    Quand on subit un revers, cela entraîne généralement un laisser aller et une certaine passivité.    
    Pour combattre cet  état, il  faut  lutter contre le laisser aller physique qui est parfois le symptôme d'un état dépressif.
    Mais il faut surtout lutter contre le laisser aller moral la torpeur et la baisse de motivation qui paralysent. Il faut chasser les pensées négatives et se forcer à voir le bon coté des choses. La motivation est faite de pensées positives.

Passer à l’action plutôt que d’attendre en retournant sans cesse ses problèmes dans sa tête :
    Se perdre dans ses réflexions et ses pensées peut freiner les agissements concrets indispensables. Passer à l'action plutôt que de retourner plusieurs fois le problème dans sa tête permet d’avancer et, accomplir l’action projetée apporte alors beaucoup de satisfaction et stimule vos centres de récompense.

Se poser des défis et définir des objectifs :
    Rester dans son coin inerte n’est sûrement pas le moyen d’apprendre à se contrôler. Il faut se poser quelques défis, soit pour ne pas succomber à une pulsion (ne pas fumer pendant un mois !), soit pour définir des objectifs, ambitieux, mais réalisables et essayer de les atteindre.
    Et pour atteindre un but, il faut le visualiser clairement, avec non seulement ce qu’il faut atteindre, mais les moyens pour le faire, et le temps qui sera nécessaire.

S’habituer à être concentré en soi et sur ses objectifs :
    On ne peut rien faire convenablement si on est distrait. Il faut donc s’entraîner et se forcer à rester concentré sur de longues périodes sans aller sur les réseaux sociaux, sur sa boîte mail ou toute autre activité chronophage.

Essayer de raisonner logiquement, mais suivre aussi son intuition :
    Il est important de maîtriser émotions et sentiments; il ne faut donc pas se laisser emporter par eux et par son inconscient.  Cela implique que l’on donne la priorité au raisonnement rationnel et logique.
    Mais cela ne veut pas dire pour autant que l’on ne doive pas suivre son intuition, qui résulte, en fait, d’un raisonnement inconscient.
    Il faut toutefois examiner les résultats qu’elle suggère pour voir s’ils sont judicieux ou faisables.

Etre maître de ses opinions qui doivent être claires :
    Etre maître de soi c'est être aussi maître de ses opinions. Il faut construire sa propre opinion et ne pas se laisser influencer par son entourage ou des informations souvent déstructurées qui inondent les médias . Prenez Il faut aiguiser son propre sens critique avec son propre jugement et non emprunté aux autres et prendre de la distance face aux mouvements de pensée de masse qui généralement ne durent pas, et ont pour origine des modes ou des intérêts particuliers ou, plus encore, le bourrage de crâne volontaire de certains acteurs (notamment en politique). 
    Bien sûr cela est plus facile si votre préférence cérébrale vous porte à être indépendant d’esprit et peu influençable et moutonnier.

Se donner des limites et en donner aussi aux autres :
    On ne peut pas faire n’importe quoi, ni même les meilleurs choses, indéfiniment et avec excès. Il faut donc se donner des limites précises à soi-même et à ses comportement, surtout lorsqu’ils peuvent être nocifs.
    De même il faut être chaleureux envers les autres, mais savoir dire non lorsque c’est nécessaire.
    Il faut hiérarchiser ses objectifs, quantifier les moyens pour les atteindre, et il ne faut pas céder à la tentation de faire des choses plus agréables à la place de celles qui sont prioritaires (par exemple aller au mariage d’un copain, alors qu’on n’a pas commencé à réviser un examen qui a lieu deux jours après !).

Garder un esprit ouvert et à l’écoute des autres; se poser et observer :
    Lorsque l’on a la capacité de réguler ses émotions, on peut s’intéresser à celles des autres. La confrontation des idées et des émotions montre d’autres situations et d’autres réactions que les siennes, et aider les autres contribue à se maîtriser soi-même.

Entraîner sa mémoire de travail :
    La mémoire de travail est un outil essentiel pour mener des tâches complexes, car elle permet de conserver en mémoire les objectifs et les éléments nécessaires à la réalisation d’une tâche.
    Il faut donc l’entraîner en faisant des exercices pour retenir le plus longtemps possible des données simples . Le jeu bien connu du « Memory » en est un excellent exemple.

Garder une attitude physique qui favorisera la maîtrise de soi :
    Pour être maître de soi, il  faut adopter une attitude physique qui influencera le moral pour faciliter cette maîtrise. Par exemple, une attitude nonchalante et négligée ne va pas améliorer ce sentiment de contrôle de soi. Par contre, faire preuve de volontarisme  dans son attitude physique influencera automatiquement  le moral pour appliquer ce volontarisme aux autres comportements.

Se relaxer et apprendre à respirer :
    Il est important de ne pas être constamment sur le qui-vive et de réagir dans la précipitation. Il faut donc se donner des instants de détente, se relaxer (voire faire de la méditation) et penser à respirer lorsque ses émotions deviennent trop fortes. Cela permet de se recentrer sur soi-même, de se donner du temps, et de reprendre le contrôle de soi.

 

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D
Pour avoir un bon contrôle de soi, je suis abonnée à PETIT BAMBOU et je respire profondément. Chacun son truc.
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P
Je ne connais pas Petit Bambou. J'irai voir ce que c'est.<br /> Respirer profodément est une très bonne solution lorsqu'on a des émotions fortes, et donc cela l'est aussi pour la maîtrise de soi, pour laquelle il faut calmer ses émotions.