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Connaître ses forces et ses faiblesses.


      Connaître ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts, est très important si l'on veut avoir confiance en soi. La confiance aveugle en soi ne sert à rien, il faut savoir de quoi on est capable. Mais trop de doute sur nos capacités nous paralyse.

    En fait chacun s’est posé la question, mais certaines personnes ont tendance à surestimer leur potentiel, et d’autres au contraire à minimiser leurs performances. De plus des stéréotypes viennent troubler notre esprit, comme la « bosse des maths » par exemple qui est une pure absurdité.
    Certains sont plus doués pour évaluer leurs capacités, mais cela s’apprend aussi et c’est une aptitude que l’on a intérêt à développer, car c’est ce qui nous permet de mieux réussir. A l’inverse si nous nous évaluons mal, nous perdons une partie de nos moyens pour prendre les bonnes décisions.

    Les psychologue appelle d’un nom barbare, la « métacognition », le fait de réfléchir sure ses propres pensées, et donc le fait de savoir se juger soi même.
    On trouve dans les articles de psychologie de nombreuses applications; je cirte les principales :
        - après une leçon, évaluer ce qu’on a retenu et ce qu’on ne sait pas,
        - évaluer la qualité ou le degré de certitude d’un savoir,
        - relier des connaissances entre elles ou les relier à des disciplines scolaires,
        - rechercher ses forces et ses faiblesses,
        - augmenter le sentiment de compétence,
        - développer la capacité de détection d’erreurs,
        - rechercher quelles stratégies sont efficaces dans une situation donnée,
        - étudier comment font les personnes expertes »,
   
    Il semble que la partie du cerveau qui lui permet de s’apprécier lui même est le lobe antérieur du cortex préfrontal.qui est plus développé et mieux connecté par les axones myélinisés chez les personnes ayant une juste appréciation de leurs capacités que chez celles qui se jugent mal.
    Ces centres s’activent fortement lorsqu’un individu évalue ses capacités, et si on inhibe son fonctionnement, la capacité de jugement sur lui même de l’individu est fortement détériorée.
    Des médicaments existent qui peuvent améliorer la capacité d’évaluation et de détection d’erreurs, mis à mon avis le gain ne vaut pas le risque pris.
    Par contre il existe de nombreuses méthodes de réflexion pour arriver au même but.
   
    Analyser ses qualités et ses défauts demande une certaine volonté, car ce n’est pas agréable d’être face à ses faiblesses.
    Il faut donc commencer par ses qualités, en analysant ses atouts, ce qu’on a réussi, ce qui est plus facile à faire, ce que les autres disent de vos qualités….
    Pour reconnaitre vos forces et faiblesses, passez en revue les activités que vous pratiquez fréquemment et celles qui vous donnent le plus de plaisir et celles que vous répugnez à faire. Il y a très souvent un e corrélation.
    J’ai personnellement observé que les personnes qui tenaient un journal personnel, connaissaient mieux leurs qualités et défauts.

    Il est intéressant de penser aussi à ses valeurs. Que souhaiterait on améliorer dans la vie, chez soi et chez les autres, dans l’environnement. Quelles sont les personnes qu’on admire, qu’on prend pour modèle ? Quelles sont les choses auxquelles vous tenez le plus? Quel sont les moments de joie que l’on a éprouvés ? etc….
    A partir de ces réflexion on peut analyser ses valeurs et voir si le comportement que l’on a est conforme à elles. Un décalage entre ces valeurs et la façon de vivre, correspond à une faiblesse; au contraire la conformité est une force.
    Attention valeur ne veut pas dire qualité morale mais force qui vous pousse à faire quelque chose : l’ambition est une « valeur ».
    Examinez aussi si ces valeurs sont conformes au milieu où vous vivez (le décalage peut fragiliser et traumatiser) et si elles correspondent à l’éducation que vous avez reçue.

    Interroger les autres sur ce qu’ils pensent de vous est très instructif, mais cela peut être traumatisant, car on ne s’attend pas à certaines réponses, notamment de personnes qui nous sont chères. Par ailleurs ces autres personnes vous diront elles la vérité, ou enjoliveront elles leurs réponses pour vous faire plaisir ou éviter de vous choquer ?
    Evidemment il y a aussi les tests ou réflexions sur la personnalité.
    Personnellement je pense que la réflexion personnelle sur ses préférences cérébrales est très utile et n’est pas traumatisante, car elle ne se place pas dans une valeur chiffrée de place dans une population donnée, mais concerne seulement une orientation personnelle.

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