J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations,
Aujourd’hui je traiterai de la neuvième action :.
- Bien alimenter son cerveau
C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.
Il faut nourrir son cerveau sur le plan psychique, mais aussi au plan matériel et son alimentation est importante pour conserver son équilibre mental.
Comment bien manger pour renforcer et conserver son cerveau. ?
Comme pour d'autres organes humains il faut éviter les graisses non saturées et en sucres rapides : notamment l'alimentation ultratransformée: la viande rouge doit être limitée.
Les graisses non satures risquent d'entraîner une obstruction des capillaires sanguins, et outre les AVC, provoquer des inflammations, et engendrer des troubles de mémoire ou des dépressions.
Le fer est indispensable pour l'oxygénation des cellules et donc des neurones (via l'hémoglobine du sang); mais son excès peut aussi provoquer des oxydation qui peuvent favoriser les maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. C'est une raison supplémentaire de limiter la viande rouge, qui comporte beaucoup de fer. L'excès de viande rouge peut en outre perturber le microbiote intestinal dont le bon état est indispensable au cerveau.
Un régime favorable au cerveau est l'alimentation dite "méditerranéenne", utilisant des huiles riches en oméga 3, et des fruits divers, de légumes et de légumineuses. Les surgelés peuvent être une option commode car ils conservent en grande partie les qualités des nutriments. La consommation de légumes réduit de risque de dépression de 9% et celle de fruit de15%.
Les poissons sont riches en oméga3.
Les légumineuses associées à des céréales, renferment de nombreux acides aminés utiles au cerveau.
Le triptophane est un. précurseur de la sérotonine qui régit en partie nos humeurs et le sommeil.
La phénylamine est un précurseur de la dopamine qui agit sur notre système de récompense et la motivation.
la thréonine favorise la réparation des neurones la production d'acétylcholine, qui favorise la mémoire, l'apprentissage et surtout le bon fonctionnement de muscles.
Certaines légumineuses sont riche en magnésium qui réduit l'anxiété et améliore le sommeil.
Toutefois les aliments continent aujourd'hui moins de vitamines et de minéraux en raison de la culture intensive et de l'épuisement des sols.
Ce fait ainsi qu'une exposition au soleil (il ne s'agit pas de bronzage),entraînent une carence en vitamine D, indispensable au bon fonctionnement du revenu et à sa conservation, ainsi qu'à un bon système immunitaire.
Bref nous avons intérêt à limiter les acides gras non saturés et la viande rouge, manger légumes, fruits, légumineuses et céréales ainsi ue du poisson.
Comme ce n'est pas long, je voudrais aussi résumer le dixième article de la revue :
- Combattre le déclin cognitif.
C'est un plaidoyer de la pratique du sport.
Avec l'âge nous perdons peu à peu une partie de nos capacités cérébrales : mémorisation, attention, concentration, planification de tâches et d'actions, flexibilité mentale, capacité d'apprentissage et fonctions exécutives.
Comment freiner ce déclin ?
Des études semblent montrer que le développement de la capacité cardiorespiratoire diminuait ce déclin. Une meilleure oxygénation des neurones est en effet bénéfique.
L'article vante donc l'utilisation d'activités aérobiques.
Par ailleurs la pratique du sport diminue le stress et l'isolement et il favorise également l'oxygénation et la nutrition des neurones il améliore les taux de dopamine et d'adrénaline.
Une pratique raisonnable du sport est d'ailleurs bénéfique à l'ensemble du corps et cela est bien connu.
J'ai été déçu par cet article qui enfonce des portes ouvertes !
J'aurais aimé des informations sur des études sur les exercices et les activités cérébrales qui peuvent aider à freiner le déclin de chacune des fonctions.
Certaines études semblent par exemple montrer que la diminution des connexions du cerveau est freinée par les relations sociales.
Continuer à apprendre, se passionner pour des choses nouvelles force le divers centres à une activité qui exige d'eux une certaine plasticité.
Les activités ludiques exigeant réflexion semblent aussi bénéfiques.