• http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Unknown1-copie-3.jpg
         La première fois que j’avais entendu parler de lapins verts fluorescents, j’avais cru à une mauvaise blague, puis j’ai fait un peu de doc et je vous avais expliqué que, pour des recherches médicales, des taïwanais avaient créé des cochons phosphorescents, en insérant de l'ADN de méduse dans des embryons de porcs.
        Un morceau de gène de méduse avait été inséré chez 265 embryons inséminés dans 8 truies et 4 petits cochons sont nés.
        A la lumière du jour, les yeux, dents, pieds et ongles des mutants sont teintés de vert. Dans l'obscurité, une faible lumière verdâtre fait briller les cochons surtout si on les expose aux UV. A part cela, les animaux restent complètement normaux.
        Par la suite, une des truies parmi les 4 porcelets étant devenue adulte et était fluorescente, a eu des porcelets. Le papa était normal, la maman brillait sous les ultra-violets. 11 progénitures ont vu le jour et parmi celles-ci, 2 ont acquis la caractéristique brillante de leur maman. Le gêne a donc été transmis.
        Ces découvertes ont été couronnées par un prix Nobel en 2008.
        Malheureusement je ne pense pas que si on en faisait du saucisson, celui-ci serait fluorescent. Dommage on pourrait mieux le retrouver la nuit en camping.

        L’explication est la suivante :
        La protéine d'une méduse qui rend transparente et verte, est issue d'un gêne particulier que l'on peut prélever. Elle s’appelle GFP. (Green fluorescent protein)
        Si on fusionne ce gêne in vitro avec un gêne de cellules que l'on veut étudier, on peut ensuite introduire le gène résultant de cette fusion dans des cellules ou dans un embryon d'animal qui va alors synthétiser la protéine ainsi fabriquée, qui rend la cellule, fluorescente. On pourra alors l'observer à l'aide d'un microscope à fluorescence, par exemple.  Cela permet donc d’étudier des cellules in vivo, dans leur milieu naturel.

        Au fait, moi aussi je suis un grand biologiste ! je sais faire des cochonnets fluos : je prends un cochonnet de pétanque, je le peins en vert fluo  et je crée ainsi un cochonnet fluorescent !  Et économique et écologique : il ne mange pas et ne pollue pas !

        J’en viens à ce dont toutes les télé ont parlé, il y a quelques années : l’agneau qui avait reçu un traitement analogue à l’INRA et qui, à la suite semble t’il d’une malveillance, a été envoyé à l’abattoir avec des agneaux normaux, débité et vendu comme viande de consommation à un particulier.
        Cela a fait grand bruit, mais en fait sans grande importance. Cette protéine est tout à fait inoffensive, déjà par elle même, mais à fortiori, digérée par le système digestif et cuite au préalable (donc peut être détruite). Et la consommateur, à son grand regret, ne deviendra pas fluorescent, car elle n’a pas été mise dans son ADN !!
        Pourquoi cet agneau à l’INRA ?
        L’INRA étudiait comment, après un infarctus, des cellules pourraient être greffées sur le tissus cardiaque pour le réparer. Evidemment on étudie cela sur des animaux et le cœur d’un mouton a des caractéristiques voisines de celui de l’homme.
        La fluorescence sous UV permet de suivre le développement des greffes du cœur.
       
        L’affaire a fait beaucoup de bruit alors qu’il n’y avait aucun danger.
        Cette agnelle appartenait, au titre de la réglementation en vigueur, aux organismes génétiquement modifiés du groupe I, « dont le risque pour la santé humaine et pour l'environnement est nul ou négligeable ». L’unité de recherche qui pilotait ce projet scientifique bénéficiait d’un agrément. Elle contenait le gène GFP, mais il ne s’était pas exprimé et ses cellules n’étaient pas fluorescentes !
        Ce qui choquant c’est qu’elle soit passé facilement dans le secteur alimentaire.
        L’incident a fait l’objet d’une enquête administrative interne dès le mois de décembre 2014, et des mesures ont été rapidement prises : suspension de toutes les ventes de bétail par l’INRA, suspension conservatoire de l’agent ayant dissimulé la mise sur le marché, arrêt des expérimentations et destruction de tous les matériels génétiquement modifiés sur le site de l’Unité concernée.

        Les premières études sur le gène GFP sont anciennes; elles datent de 1962.
    L’utilisation pour rendre des animaux fluorescents date de 1992 et les premiers animaux utilisés étaient des embryons de poissons. Cela permettait sur des poissons zèbres qui sont un peu transparents, de visualiser le système circulatoire (voir photo ci-dessous)

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    Pourquoi les vieilles personnes souffrent de la canicule.

     La canicule nous a tous éprouvés, même si on en a presque pris l’habitude.
       Il y a quelques années, uand nous étions partis de la région parisienne, il faisait 40 d° et en arrivant ici 20 d° : on a mis de tricots !!
        Et quand j’étais plus jeune au Sahara, et que nous rentrions dans nos chambres climatisées à 27 d°, nous mettions un gros pull en laine !
        Ces dernières années nous avons eu plusieurs fois 43 d° à coté de Paris et, si un climatiseur nous aidait à le supporter, la nuit il faisait encore plus de 25d° et c'était pénible.
       Une personne plus jeune de ma copropriétém'avait dit, en souriant vu mon âge, qu’elle aussi a souffert de la chaleur, alors qu’à la télé on ne parle que de la souffrance des vieux.
        Pourquoi souffriraient ils plus que les plus jeunes  ?

        Effectivement tous ne souffrent pas autant, et cela dépend de leur organisme, mais en moyenne, celui ci a perdu une partie de ses résistances.   
        D’abord les personnes âgées ont une thermorégulation moins efficace et ils n’ont pas l’impression d’avoir aussi chaud que la réalité qui affecte leur organisme. Ils ont donc tendance à moins réagir.
        L’une des première conséquences de la chaleur est la déshydratation et il faudrait la compenser par une plus grande consommation d’eau. Au Sahara nous buvions jusqu’à 7 litres d'eau par jour pour compenser l’évaporation.
        En général la déshydratation donne une sensation de soif. Mais l’hypothalamus, qui en est responsable dans notre cerveau, fonctionne moins bien chez les vieillards et ceux ci n’ont pas assez soif et donc ne boivent pas assez.
        Autre cas, la température du corps et de la peau augmente, et la réaction naturelle de défense est la sueur, car l’eau sécrétée par les glandes sudoripare s’évapore et absorbe des calories, donc refroidit la peau. Ces glandes fonctionne moins bien chez les personnes âgées et donc elles transpirent moins et leur température augmente davantage.
        Par ailleurs l’eau se stocke dans noter corps au niveau des muscles et ceux ci sont moins fournis avec l’âge et donc les réserves d’eau moins importantes.
        Souvent également les personnes âgées mangent moins et donc leur apport en eau est plus limité.

        Le risque principal pour les personnes âgées par canicule est la déshydratation et il faut donc qu’elles boivent de l’eau, même si elles n’ont pas soif : un à deux litres par jour.
    Mais bien entendu ce risquée déshydratation existe pour tout le monde, mais l’organisme avertit davantage les personnes plus jeunes et lutte de lui même avec plus d’efficacité.
        Une déshydratation est plus grave qu’on ne croit : quand la perte d'eau devient supérieure à 5% (plus de 3,5kg pour une personne qui pèse 70kg). Il s'agit d'une urgence, car à partir de 10% de perte, les organes vitaux peuvent être endommagés.

        La déshydratation grave est marquée par une sensation de soif intense, une bouche sèche, un regard terne ou encore des yeux enfoncés. Les signes du manque en eau peuvent également être visibles au niveau cutané : peau sèche, pâle ou froide ainsi que l'apparition de plis sur la peau qui ne reprend pas son aspect initial quand on la pince; le pouls s’accélère et le visage peut être congestionné.
        La couleur des urines devient très foncée. Si vous buvez assez, les urines doivent être jaune clair, presque transparentes.
        A un stade plus avancé, maux de tête, désorientation, vertiges, étourdissements, malaises, troubles de la conscience ou du comportement (agitation, faiblesse, apathie).

        Mais les risques les plus grands ont pour les nourrissons; d’une part ils n’ont opas conscience du danger et ne peuvent s’exprimer. Mais surtout leur poids est faible, alors que leur surface d’évaporation est grande et donc la déshydratation intervient très vite. Plus encore que les personnes âgées il faut les faire boire et au besoin refroidir leur corps par des bains.

        Et évidemment pour tous grands et petits, il vaut mieux éviter le soleil, les températures élevées et rester à l’ombre et si possible dans une maison que l’on a aéré le matin lorsqu’il ne faisait pas trop chaud et qu’on a ensuite protégée contre l’augmentation de température, à défaut de climatiseur.

       Que vont nous réserver juillet et août 2023 ?

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  • La tuberculose, une maladie encore fréquente

        Grâce d’une part aux antibiotiques, et d’autre parti la vaccination, la tuberculose est presque éradiquée dans les pays occidentaux, et les cas sont devenus très rares.
        En général la contamination se fait d’homme à homme, par les gouttelettes issues de la respiration et des toux, qui transportent le bacille de Koch.
        Cependant on connaît des transmissions par des animaux.
        La tuberculose bovine est bien connue et elle peut se transmettre à d’autres animaux, le porc en particulier et éventuellement à l’homme.
        Le bacille, très voisin du bacille de Koch, ne survit pas à une exposition à la chaleur, au soleil ou à la sécheresse, et il ne se réplique pas à l'extérieur de ses hôtes. Les personnes qui risquent le plus de contracter le bacille sont celles qui sont en contact direct et prolongé avec des animaux infectés : les éleveurs, les travailleurs agricoles, les vétérinaires….
        La contamination peut se fairepart les voies respiratoire, mais aussi parle lait contaminé et non pasteurisé, ou si l’on partage les mêmes sources d’eau et d’alimentation pour d’autres animaux.
        Les transmissions à l’homme ne sont pas rares : on comptait une trentaine de cas par an.
       
        Un autre bacille voisin est celui de la tuberculose aviaire, qui ne peut être transmise que si l’on manipule les animaux, comme pour la grippe aviaire.

        Une transmission dateant de 2012 est celle par les chats domestiques. Neuf chats porteurs de tuberculose ont été dépistés en Angleterre, et deux personnes contaminées sur 39 qui avaient  été en contact avec ces animaux.
        On connaissait l’existence de chats tuberculeux (une trentaine entre 2006 et 2012 en Angleterre), mais il n’y avait jamais eu de contamination humaine.
     
        Il faut rester vigilant car la tuberculose est encore une maladie relativement fréquente, et surtout on voit apparaître des souches résistantes aux antibiotiques,
       La fréquence en France reste de 16 pour 1oo ooo habitants.A Paris elle est de l’ordre d’une cinquantaine de cas par an.
       La fréquence de la maladie reste en décroissance sauf en Seine Saint Denis.
       Les régions et villes des pays les plus exposées sont celles où l’on trouve des populations cosmopo-lites et précarisées ou des migrants nés dans des pays fortement touchés par la tuberculose,

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  •    On sait que 15% environ des cancers sont dus à des virus.
   
        Alors il peut être bizarre de vouloir soigner les cancers avec des virus.
        C’est possible de l’envisager aujourd’hui, grâce aux progrès de la biologie moléculaire et de la génomique.
        Il y a une dizaine d'années, une patiente qui était en train de mourir d’un cancer du sang a été sauvée grâce aux travaux de Stéphane Russel, hématologue à Rochester aux USA.
   
        
        Le schéma que vous trouverez ci-après, pour expliquer l’action des virus sur les cellules cancéreuses, est emprunté à un article de la revue "La Recherche"

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        Le système immunitaire de la patiente, malgré des chimiothérapies, n’arrivait pas à lutter contre un cancer du sang.
        Les chercheurs ont fini par comprendre pourquoi.
        Une cellule saine pourrait être détruite par les globules blancs de nos défenses immunitaires. Mais pour la protéger, la nature l’a dotée d’une protéine, un récepteur dans sa paroi cellulaire, (appelé CD46), qui inhibe les défenses immunitaires.   
        Mais certaines cellules cancéreuses détournent cette propriété en se dotant de mille fois plus de ces protéines réceptrices qu’une cellule normale, de telle sorte qu’elles sont immunisées contre les défenses de l’organisme et peuvent se multiplier sans être entravées.

        Les chercheurs américains ont découvert que ces récepteurs spécifiques constituaient aussi une porte d’entrée pour les virus de la rougeaole et également pour ceux atténués utilisés en vaccination.
        Une protéine du virus agit sur le récepteur CD 46 et permet l’introduction et la multiplication du virus dans la cellule. Il se sert du matériel génétique de la cellule pour le transformer en son propre matériel géntique, se multipliant ainsi tandis que la cellule meurt, libérant les nouveau virus.

        Comme la cellule cancéreuse contient beaucoup de récepteurs CD 46, si on injecte un virus atténué près de la tumeur, sa multiplication est trop faible dans les cellules normales (c’est pour cela que le virus sert en vaccination), mais il reste mortel pour les cellules cancéreuses, en raison du grand nombre de récepteurs CD46, qui permettent au virus d’entrer en force.
        La cellule cancéreuse meurt, le virus se réplique et va, en plus grand nombre, infecter les autres cellules cancéreuses voisines.
        De plus, lorsque la cellule cancéreuse meurt et que sa paroi éclate, des signaux chimiques sont émis, qui sont reconnus par les cellules sentinelles immunitaires, et les lymphocytes T peuvent alors reconnaître les cellules cancéreuses et les détruire.

        Des essais avaient été faits sur animaux et étaient positifs.
        Une malade américaine atteinte d’un cancer du sang, pour laquelle les traitements avaient échoués, et dont de nombreux organes étaient métastasés, s’est portée volontaire pour un essai sur l’être humain. On lui a injecté 100 milliards de virus, soit dix millions de fois la dose d’un vaccin contre la rougeole. Elle a souffert pendant huit jours, ayant plus de 40 de fièvre. Les virus avaient été rendus détectables grâce à de l’iodure de sodium et les médecins ont pu suivre la progression de leur intervention et au bout d’une dizaine de jours, toutes les tumeurs étaient détruites.

        Des recherches analogues se sont  poursuivies et notamment une équipe de Toulouse qui a étudié l’action du virus de l’Herpès sur le cancer du pancréas. Ce virus a été utilisé avec succès sur des mélanomes.

        Tout récemment l'organisation de recherche américaine City of Hope et la société australienne Imugène ont essayé sur l'homme un traitement viral qui avait montré son efficacité sur des animaux où il a réduit des tumeurs du sein, des poumons, du côlon et du pancréas. Ce candidat médicament est appelé Vaxinia (CF33-hNIS).
         Il est constitué du virus de la variole génétiquement modifié. Son mode d’action est simple : il pénètre une cellule et s’y duplique. La cellule infectée finit par éclater et disperse des milliers de petites particules de virus qui stimulent le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses voisines.
         Une centaine de patients cancéreux devrait participer à l’étude. Ils sont atteints de tumeurs solides métastatiques ou avancées. Au départ, ils se verront administrer une faible dose de CF33-hNIS. Une fois que la sécurité du candidat médicament sera assurée, certains patients recevront une dose plus élevée de ce virus oncolytique. Le traitement sera pris en combinaison avec des anticorps monoclonaux (pembrolizumab) qui stimulent le système immunitaire.
        
     
     

     

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  • Danger de l'abus des antibiotiques.

       Les antibiotiques ont révolutionné la médecine et la lutte contre les bactéries, depuis qu’Alexander Fleming a découvert - un peu par hasard - la pénicilline. 
         Quand j’étais jeune il n’y avait alors que les sulfamides et toutes les bactéries n’y succombaient pas. Un être qui m’était très cher est mort en 3 jours d’une méningite bactérienne, sans que les médecins puissent le sauver, alors qu’actuellement ce serait possible grâce aux antibiotiques.
         Mais nous savons tous que les bactéries deviennent peu à peu résistantes car on prend trop d’anti-biotiques pour des affections qui ne les exigent pas, notamment les affections virales - (les antibiotiques ne détruisant pas les virus) -, et également parce qu’on en administre à des animaux mammifères de façon inconsidérée, sans même qu’ils soient malades. De nombreux éleveurs ont donné de petites doses d’antibiotiques à des animaux de boucherie, pour leur faire prendre du poids plus rapidement. Rien d’étonnant à ce que cela favorise l’obésité chez l’homme.
        J’ai déjà fait des articles sur cette résistance bactérienne aux antibiotiques, mais je voudrais indiquer d’autres méfaits de l’abus de l’usage des antibiotiques.

        Des chercheurs du Minnesota, aux USA, ont réalisé des études statistiques concernant la consommation d’antibiotique des enfants et ont rapproché ces chiffres de la fréquence de certaines maladies chez l’adulte.
        Ils pensent qu’une consommation trop importante d’antibiotique agit sur la flore intestinale de l’enfant, détruisant des bactéries indésirables, mais aussi des « bonnes bactéries », et modifie de façon durable cette flore. Des bactéries bénéfiques sont également éliminées dans l’estomac, par exemple l’hélicobacter, qui n’est pas une bactérie que l’on attrape en hélicoptère, mais la seule bactérie qui résiste à l’acidité de l’estomac et qui a une structure hélicoïdale, d’où son nom.
        Comme toute les bonne bactéries, il faut que sa prolifération soit contrôlée par l’organisme; si elle prolifère trop, elle engendre des maladies. C’est vrai également pour le colibacille (escherichia coli). 
        Et d’après eux la plupart des jeunes de moins de 18 ans ont reçu 10 à 20 prescriptions d’antibio-tiques aux USA, dont un certain nombre n’étaient pas indispensables.
        Certaines prescriptions sont faites aussi à la mère pendant sa grossesse.Leur flore gastro-intestinale est modifiée de façon durable.
        Des bactéries néfastes prolifèrent alors davantage et peuvent par la suite, engendrer des maladies comme l’obésité, le diabète insulino-dépendant, certaines maladies du système gastro-intestinal, voire des cancers. La carence en hélicobacters dans l’estomac peut être à l’origine d’allergies à des aliments, voire même d’asthme.
        De plus de nombreux patients arrêtent le traitement d’antibiotiques trop tôt, ont souvent reçu une boite contenant plus de gélules que prescrit et ils les gardent et les utilisent ensuite sans ordonnance.

        Je lisais récemment des conseils donnés par des pharmaciens :
                  - Veiller à bien respecter la dose et la durée d'un traitement antibiotique.
                  - Ne pas arrêter un traitement prématurément. Même si l'état s'améliore, l'antibiotique doit être pris jusqu'au bout du temps et du nombre prescrit.
                  - Ne pas donner son traitement à quelqu'un d'autre. Un antibiotique est spécifique à chaque personne et à chaque maladie.
                  - Ne pas réutiliser un antibiotique plus tard, une fois le traitement terminé.
                  - En cas de doutes ou d'effets indésirables, demander conseil à son médecin. 

       Il ne s’agit pas de ne pas utiliser les antibiotiques quand une infection bactérienne le rend indispensable. Mais il faudrait limiter son usage à cela, et disposer de règles précises, que l’on puisse expliquer au patient, voire de tests, pour être sûr que la maladie nécessite ce traitement et ne peut être soignée autrement.
        Il faut arrêter de prescrire des antibiotiques parce que le malade le demande, et interdire leur administration à des animaux sauf pour des maladies bien spécifiques.

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