• Réfléchir avant de trop s'attrister sur son sort.

    Réfléchir avant de trop s'attrister sur son sort.

              Ces derniers temps j'étais allé faire un tour sur les blogs et j'avais visité quelques blogs de jeunes; certains semblaient heureux, d'autres très occupés dans des univers fantastiques de jeux de rôle, plusieurs déssinaient très bien, mais quelques uns se faisaient du souci..
              Comme j'ai laissé quelques commentaires, j'ai eu droit ensuite à des mails pour me parler de leurs problèmes.
              Cela m'a ramené à quelques années en arrière, où j'avais, sur mon ancien blog et sur messagerie, beaucoup de doléances analogues.

              Là je n'ai pas de cas alarmant, ce sont des problèmes importants mais pas catastrophiques.    
              Heureusement personne ne m'a dit   “Je souffre trop, quitter la vie est le seul moyen de m’en sortir”.  Car cela m'est déjà arrivé et c'est toujours angoissant
              Quand on en est là, c’est vrai que l’on est au bord du gouffre et je voudrais attirer votre attention sur le caractère insidieux du stress et de la souffrance psychologique !
              La personne a l’air bien et soudain le cafard la submerge; elle ne sait pas bien pourquoi, elle ne raisonne plus, les pensées tristes tournent en rond dans son cerveau émotionnel (le circuit de Papez) ; des neuromédiayteurss empêchent de bien fonctionner les centres de votre cerveau qui ne sait plus voir les choses agréables, ni produire raisonnement logique et volonté.        
              Dans un prochain article je décrirai ce que j’appelle “une overdose de tristesse”
              A ce stade, on ne peut plus s’en sortir seul, il faut appeler à l’aide le plus vite possible.
             Mais, avant d’en arriver là, comme c'est la cas pour les jeunes dont j'ai parlé en début d'article, on peut se prendre en main et réfléchir en se demandant : mes problèmes sont ils à la hauteur de ma souffrance?  

             Rien de plus naturel que la détresse d’un handicapé ou de quelqu’un qui a une maladie très longue ou incurable : il est normal qu’alors la vie soit parfois un fardeau.
             C’est aussi normal que la souffrance soit très forte, dans le cas d’un grave accident, d’un viol, du décès de quelqu’un qu’on aimait beaucoup, des enfants battus qu'il m'est arrivé de rencontrer parfois. Là il faut aussi se faire aider pour en sortir.

             Pour un ado, c’est une épreuve difficile que des parents qui se séparent ou se font du mal; mais il faut se dire que c’est surtout eux qui souffrent, qu’ils ont besoin de l’aide et de l’amour de leurs enfants. Vous vous n’êtes que, pour un temps avec eux, et vous serez un jour indépendant (vous y aspirez et cela a ses avantages, mais cela a aussi ses inconvénients!). Et même s’ils se séparent vous continuerez à les voir et à être leur enfant.
             Un petit ami vous a laissée tomber : bien sûr, il y a de quoi vous rendre malheureuse. Mais pensiez vous vraiment à 15 ans trouver l’amour de toute votre vie? Dans quelques années vous auriez changé d’avis.
             Votre vocabulaire est d’ailleurs symptomatique : un véritable ami est un “grand” ami, alors que votre amoureux n’est que le “petit” ami !! Paradoxal !!
             Alors, garçon ou fille en mal d'amour, pleure un bon coup et dis toi que, quelque part dans ce monde, quelqu'un dont tu ignores aujourd'hui l'existence, t'aimera un jour. Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s (mais pas tout de suite, évidemment et il faut le chercher et il vaut mieux bien le connaître avant de l'aimer!).

             A part ces gros chagrins, vous avez un ordinateur, probablement la fibre, une chaîne pour écouter vos CD, un smartphone; vous pouvez regarder télévision et DVD. Vous ne devez pas être SDF.!
             Vos parents (dites vous), sont sévères, ne vous comprennent pas (c’est vrai pour tous les ados!) et ne vous aiment pas (ce n’est sûrement pas vrai).
             Vous vous sentez seul(e)? Qu’avez vous fait pour l’éviter, est-ce vraiment la faute des autres? Il faut souvent faire le premier pas.
             Vous vous sentez nul(le) ? Faites donc le tour de vos défauts et de vos qualités : vous verrez que celles ci existent et prenez des résolutions pour combattre et diminuer vos défauts.
             Rien ne vous réussit, il y a trop d’obstacles : écoutez le conseil d’une camarade de 16 ans qui m’écrivait un jour : “Tu sais, la vie est parfois étrange, avec son lot de surprises et d'imprévus, et il ne nous est pas donné de savoir à l'avance combien d'étapes nous devrons franchir, ni combien d'obstacles nous devrons surmonter avant d'atteindre le bonheur et la réussite. On peut se reposer quand on est trop las, mais il ne faut surtout pas abandonner.! ”
             Peut être avez vous au contraire trop de choses, êtes vous trop gâté(e) et passez vous à coté du bonheur.?

             Pendant la guerre nous n’avions rien, il n’y avait ni téléphone, ni télé, ni CD, ni ordinateur, on mangeait à peine à notre faim, et pourtant je me demande parfois si, enfant, je n’étais pas plus heureux que mes petits enfants qui ont tout ce qu’ils pourraient désirer.
             Je crois que vous vous êtes peu à peu laissé(e) submerger par la facilité et que vous vous êtes complu(e) dans la souffrance. Cela ne vaut pas la peine de stresser ainsi.
             Il faut bouger, agir, s’amuser, mais aussi travailler, car vous préparez votre avenir, ne pas avoir le temps de s’ennuyer et reconstituer autour de soi un univers plus joyeux de rire et de beauté (sports, poésie, photos, musique, peintures.....). Donnez vous des objectifs et cherchez à les atteindre.
             Et pensez que vous pourriez sans doute bien réussir dans vos études si vous vous y mettiez, si vous travailliez beaucoup.
             D’une part cela vous occuperait tellement que vous ne penseriez plus à vos problèmes, mais pensez aussi à la fierté de vos parents et à votre satisfaction d’avoir réussi !

        Pour la plupart de celles ou ceux qui m’écrivent, je crois qu’un saine réflexion logique et objective sur leur sort, devrait permettre de diminuer fortement le niveau de ces idées tristes et de cette souffrance que vous vous imposez à vous mêmes, souvent de façon exagérée et cela vous éviterait d’aller trop loin, de dépasser un stade pour lequel le retour en arrière devient difficile et éprouvant..

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 14 Juin 2019 à 17:09

    Ca, c'est ce que ma sœur appellerait une claque psychologique!

    Souriez la vie est jolie quand on a envie qu'elle le soit :)

    2
    Vendredi 14 Juin 2019 à 17:22

    Ta sœur doit avoir, comme toi, des tas de qualités et son vocabulaire est imagé mais juste.

    Mais ce n'est pas une claque qui fait mal. Et puis parfois les fessées même psychologues font du bien ! LOL

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    3
    Vendredi 14 Juin 2019 à 18:57

    Peut-être qu'à certaines personnes, elle peut faire mal mais être nécessaire ?

    Personnellement, je pense me reconnaitre plutôt dans la première catégorie... Et, je dois le reconnaître, je me complais bien dans mes univers et mes dessins.^^ La suite de l'article a plutôt fait écho à ce que je peux observer quotidiennement chez des amis ou des connaissances de lycée... Parfois, j'ai l'impression que tout le monde va mal autour de moi, que se soit des problème de santé, de cœur, de cours, de dépression... Et à force, on se trouve presque à culpabiliser d'aller bien. Et, comme tes problèmes sont insignifiants à côté des autres, bien sûr, tu n'as pas le droit de te plaindre. Tu ne serais pas légitime. Tu es obligée d'aller bien...

    4
    Vendredi 14 Juin 2019 à 19:38

    C'est très vrai ce que tu dis et c'est vrai qu'on peut culpabiliser, mais il ne faut pas le faire, car tu pourrais aller plus mal si tu n'avais pas été forte et les autres pourraient aller mieux s'ils voulaient bien faire un effort. 

    5
    Vendredi 14 Juin 2019 à 20:48

    Je pense que tout le monde a des soucis mais pas à la même échelle. Par exemple une fille qui a une vie jolie et dont l'amoureux part, c'est une vraie catastrophe à SON échelle. Mais reportée à mon échelle par exemple, ce n'est rien du tout, simplement parce que je connais pire (Vladilen par exemple).

    Donc tous les soucis doivent être pris en compte, parce que pour la personne c'est peut être grave mais pas à notre échelle, et il faut juste que la personne comprenne que ce n'est pas si grave, ça permet juste de grandir un peu.

    6
    Samedi 15 Juin 2019 à 09:16

    les chagrins d'amour quand on est jeune sont terrifiants, je l'ai vecu ! jamais eu envie de me suicider, mais je sais que certains ados y pense, une copine d'une copine était passée à l'acte ça m'avait marqué, et je me suis toujours dit, moi si mon enfant est amoureux je le comprendrai et je l'aiderai à surmonter cela, car mes parents quand j'ai eu mon premier grand chagrin d'amour me disait , c'et un amour de jeunesse ce n'est pas grave ça passera !!! macache marc je l'ai aimé de mes 17 ans à mes 25 ans .. c'était l'amour de ma vie. eux ne comprenaient pas que finalement c'était peut ^tre mon veritable amour de toute une vie !!!! maman le reconnait maintenant n'ont pas assez pris en compte le fait que je l'aimais vraiment.. que j'étais assez mûre pour être vraiment amoureuse.. 

    mon fils lorsqu'il a eu sa première deception aurait pu sombrer dans la depression, ne mangeait plus, pleurait la nuit en secret je l'entendais.. je n'ai rien dit, à l'époque il faisait du tennis tous les jeudis soir.. après le tennis, je l'emmenais manger au restaurant chinois et là il me parlait, alors qu'à la maison ne disait rien et on discutait jusqu'à 23H au restaurant me demandait comment ça s'était passé mon chagrin d'amour quand j'étais jeune et je lui expliquais, qu'au final on pense ne jamais s'en remettre mais qu'on aime de nouveau, et à chaque fois c'est toujours plus fort, on croit qu'on n'a jamais aimé autant !!! cest different, j'aime toujours marc, mais de manière raisonnnée maintenant, la petite histoire a duré 6 mois, ça m'a couté cher en resto chinois mais c'était le seul endroit ou il me disait tout ce qu'il avait sur le cœur.. comme quoi il faut être attentif aux enfants, même ado, je crois même que c'est là ou ils sont le plus vulnérable.. et surtout dialoguer avec ses enfants, ne pas faire comme çi rien n'était, ce n'est pas faire intrusion dans leur vie, que de vouloir les aider, enfin en tant que mère je pense que j'ai bien réagi. 

     

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