• Notre alimentation contribue à notre lutte contre les maladies

       

           Je lisais dans la revue « Sciences et Avenir » un article sur la nécessité d’avoir une nourriture équilibrée et variée pour nous aider à vivre et notamment à avoir une meilleure immunité pour lutter contre les agressions extérieures sur notre organisme. Manquer de certains nutriments peut nous fragiliser alors que nous devons faire face durant l’hiver à des virus et des bactéries, car une carence peut entraîner une diminution du nombre de nos cellules immunitaires, une altération de la fabrication d’anticorps, ou une moins bonne cicatrisation des plaies. Divers aliments sont ainsi bénéfiques :

    Les poissons gras et les fruits de mer.
               Le saumon, la sardine et le maquereau sont riches en divers acides gras polyinsaturés (Oméga 3). Consommés pendant 5 semaines, ils stimuleraient les lymphocytes B, spécialisés dans la production d’anticorps. Ils apportent aussi la vitamine D qui favorise la différenciation des monocytes en macrophages qui détruiront les agents pathogènes ( et qui joue un rôle important dans la consolidation de nos systèmes osseux et musculaire)..
               Les fruits de mer (huitres, moules, coquilles saint Jacques….)sont riches en zinc et en sélénium, antioxydants qui stimulent le système immunitaire. Une dizaine de mg de zinc par jour (contenu dans 4 huitres) réduirait de 28% la probabilité de contracter un rhume  et de 68% une maladie pseudo-grippale.

    Les fruits et les aliments lactés ou boissons fermentées
                60 à 70% de nos cellules immunitaires logent dans les intestins.
                Ces aliments(choucroute, olives noires, yaourts, croutes de fromage…) renferment des bactérie ou des ferments qui contribuent à la régulation du système immunitaire.

    Les fruits et légumes apportent des vitamines.
                La vitamine A, (mangue, carotte, potiron…), qui régule le nombre et le fonctionnement des lymphocytes T, tueurs de microbes. Elle contribue par ailleurs au métabolisme du fer, et au maintien d’une peau et de muqueuses normales.
              La vitamine E (fruits rouges, pommes…) intervient dans la composition des membranes des cellules immunitaires. Elle a des propriétés anti-oxydantes et protège les cellules du vieillissement.
              La vitamine C (agrumes, kiwi…) aide la migration des globules blancs vers les sites infectés, la production d’anticorps et le fonctionnement des lymphocytes T. (mais elle intervient aussi pour consolider les fibres de collagène, constitutives du tissu conjonctif qui soutient les autres tissus et elle les protège en captant les substances oxydantes. Elle intervient dans la synthèse de molécules impliquées dans la transmission nerveuse, comme la noradrénaline. Enfin, elle facilite l’absorption du fer présent dans les aliments d’origine végétale comme les légumineuses ou les noix.

     

    De la viande et des abats en quantité modérée.
               Le veau, le bœuf, l’agneau et le foie contiennent du fer. Un déficit en fer favorise les infections et par ailleurs diminue l’oxygénation du sang (l’hémoglobine contient du fer).
              Ils apportent les acides aminés nécessaires à la fabrication des cellules, notamment immunitaires et des protéines nécessaires pour la production d’anticorps.
              Ils sont aussi riches en vitamine B12 qui contribue au métabolisme énergétique du système immunitaire et réduit la fatigue.
              Le foie de veau est riche en vitamine A et D et fournit 20mg de cuivre pour 100 g, qui est anti-inflammatoire et anti-bactérien.

    A l’inverse pas trop de sel ni de sucre.
               Une consommation trop importante de sel amoindrit de façon importante la réponse immunitaire, notamment en inhibant les granulocytes-neutrophiles qui sont macrophages.
    Elle favorise également l’hypertension artérielle et augmente le risque de maladies cardio-vasculaires, du cancer gastrique d’obésité et de maladie rénale.
              La consommation trop forte de sucre conduit au diabète à des maladies cardiaques et AVC et favorise l’excès de cholestérol et provoque des caries dentaires.

    Eviter les compléments alimentaires s’il n’y a pas de carence.
              Se méfier de ceux contenant des substances immuno-stimulantes (saule, reine-des-près, curcuma, réglisse…) car l’ANSES considère qu’ils perturberaient les défenses immunitaires naturelles, notamment contre le Covid-19.

             

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • On pourra bientôt lire nos pensées dans notre cerveau !

                « On pourra bientôt lire nos pensées dans notre cerveau », C’est un titre que l’on retrouve assez souvent dans des journaux, et même dans des revues. Ce ne sont pas des scientifiques, mais des journalistes qui l’écrivent, et il faut bien faire des articles accrocheurs pour attirer les lecteurs, annoncer du sensationnel !
              En fait on est loin de pouvoir faire cela.

              Pour essayer de comprendre l’activité des neurones, les scientifiques disposent de deux techniques non invasives : l’imagerie par la résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et la magnéto-encéphalographie (MEG).

              L’imagerie par la résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) consiste à mesurer les variations de flux sanguin qui circule dans le cerveau et irrigue les divers groupes de neurones, ce flux augmentant si les neurones sont en activité.
              On obtient une résolution spatiale de l’ordre du millimètre permettant un découpage du cerveau en environ un millions de points, ou « voxels » (des pixels en 3D). Par contre les mesures ne sont pas rapides et ne peuvent suivre des phénomènes cérébraux corres-pondant au langage, mais on peut utiliser cette méthode pour étudier le traitement d’images fixes (pas de films)

              La magnéto-encéphalographie (MEG) qui mesure les ondes électromagnétiques émises par les neurones. La résolution est faibles (le centimètre), mais par contre, on peut enregistrer ce qui se passe à la milliseconde près.
              Si l’on voulait à la fois une très bonne résolution et un temps de réponse faible, il faudrait implanter des électrodes dans le cerveau, ce qui peut se faire en cas de nécessité absolue (malades épileptiques), mais sinon est limité à l’expérimentation animale.
              Si l’on voulait vraiment déchiffrer le code neural, il faudrait un temps dr résolution, mais avec une résolution spatiale de quelques neurones. de la milliseconde. On n’a pas de solution technique en vue, et même si on l’avait, avec environ cent milliards de neurones dans le cerveau, la quantité d’in-formation serait rapidement ingérable.

              Où en est on dans les expériences en cours?

             Dans le domaine des images fixes, on peut, à partir des IRMf des centres d’interprétation de la vue, et de l’utilisation d’un logiciel d’intelligence artificielle, obtenir une image assez voisine de celle que le patient regarde.
             Ce n’est pas étonnant car l’on savait déjà, à partir d’expérimentations sur animaux, que les neurones des deux premières couches d’interprétation de la vue, reproduisent spatialement l‘image regardée.
             La figure ci-dessous montre les résultats obtenus sur 4 patients différents qui regardaient la même scène (sous un angle un peu différent).

    On pourra bientôt lire nos pensées dans notre cerveau !

             Des essais sont actuellement effectués pour chercher à reproduire des images de nos rêves, ou du moins de l’activité interne et inconsciente de nos centres visuels pendant notre sommeil/

             Par contre les résultats des études de détection du langage ne sont guère avancées malgré l’utilisation de l’intelligence artificielle pour décoder les informations de MEG.
             Les chercheurs ont fait écouter des conversations à des personnes munies de casques qui enregistraient les ondes émises par le cerveau. Ces séquences d’ondes ont été transmises à un. logiciel d’IA, qui devait apprendre à reconnaître les séquences d’ondes correspondant à des mots. L’IA prédisait une liste de 10 mots et dans 73 % des cas, la liste comprenait le mot prononcé dans la conversation.
              On est loin de lire dans nos pensées

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Connaissez vous la méthode "IDEAL" ?

              La méthode "IDEAL"est l'énoncé de six règles pour résoudre des problèmes et mener au mieux ses apprentissages. Elle a été inventée par les psychologues américains Bransford et Stein, il y a 30 ans, mais on s'aperçoit aujourd'hui, qu'elle correspond à des modes de fonctionnement du cerveau.

              Les six règles sont les suivantes :

                   1. ) - Identify :  d’abord identifier le problème, c’est-à-dire ce qui ne va pas, ce qui ne marche pas et que l’on souhaite changer.

                   2.) - Define : définir un objectif qui, une fois atteint, ferait que ce problème soit résolu.

                   3.) - Explore :  envisager et imaginer plusieurs manières d’atteindre l’objectif que l'on s'est fixé.

                   4.) - Anticipate : parcourir mentalement chacun des chemins qui viennent d’être imaginés afin d’anticiper d’éventuels problèmes et de choisir le meilleur.

                   5.) - Act :  suivant la voie tracée jusqu’à atteindre – ou non – l’objectif.

                   6.) - Look back and learn :  comparer le scénario qui avait été anticipé à ce qui s’est vraiment déroulé. Il faut agir "en spectateur" impartial et constater tout ce qui n’avait pas été bien prévur et qui ne s'est pas passé au mieux, afin de mieux faire la prochaine fois.

              Cette méthode ressemble au comportement des neurones de nos cellules de lieu et cellules de grille, d'orientation et de vitesse, qui constituent le GPS de notre cerveau (voir mes article sc des 7 et 8/11/2016; catégorie "cerveau, nos 5 sens").
             Je rappellerai seulement que l'activation successive des groupes de neurones permet de savoir où l'on est, de représenter une trajectoire et de repérer la distance des obstacles en bordure de son parcours.
            Lorsque l'on fait parcourir un labyrinthe à un rat et que l'ayant déjà parcouru, il hésite et s'arrête à un carrefour pour réfléchir, ses neurones des cellules de lieux et de grilles s'activent et anticipent, en parcourant des chemins éventuels mémorisés à l'envers, à partir de la nourriture jusqu'au carrefour, et en indiquant ensuite, quel parcours est le bon.

              Quand vous voulez résoudre un problème et que vous avez fixé un objectif, les neurones du cortex préfrontal et de l'hippocampe, vont chercher en mémoire (ou sur internet) de la documentation et des éléments de solution au problème et son système de récompense lui enverra un signal de satisfaction s'il pense avoir trouvé une solution valable et pour la vérifier, ses neurones reparcourent à l’envers le chemin qui l’a conduit jusque-là et mémorisent ainsi l'enchainement d'idées.

           La méthode IDEAL est simple à appliquer, mais il ne faut pas s'arrêter à la première solution imaginée, mais envisager plusieurs voies possibles vers la solution et de les parcourir mentalement avant de se lancer vraiment, puis de prendre un petit temps pour évaluer ce qu’on a fait, et la qualité de son anticipation
             

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Les tests de personnalité; à quoi servent ils; comment s'en servir.?

              Aujourd’hui, je voudrais parler des divers tests et donner un avis sur leur utilisation.

               Les tests de recrutement servent d'une part à faire un premier tri des candidats, dont on a retenu le CV, et, d'autre part, ils fournissent au recruteur des données théoriquement objectives et comparables sur lesquelles appuyer son choix de recrutement.
                En principe on recrute pour un poste donné, et donc la personne à recruter doit correspondre à ce poste, mais on peut aussi avoir une vision à plus long terme de compétences nécessaires à l'entreprise.
               Il faut que le candidat ait les compétences et capacités exigées par le poste et éventuellement en fonction de la vision future. On commence donc par un premier tri, où l'on examine les diplômes et l'expérience décrits dans le CV de l’intéressé. 
              Toutes le entreprises ne pratiquent pas forcément ces tests, Mais elles procèdent par contre presque toutes, à un entretien avec un recruteur, et / ou avec le supérieur qui encadre le poste à pourvoir

              On trouve des tas de tests sur le marché et notamment dans des magazines. C'est un jeu amusant mais qui ne fournit pas des résultats valables. Seuls quelques tests connus sont réputés sérieux, car il faut, pour que leur résultat soit valable, qu'ils aient été testés sur des milliers d'individus et qu'une étude statistique ait été faite sur les résultats.
              Il y a un lien entre la culture du candidat et sa compréhension des questions et les questionnaires sont donc spécifiques d'une certaine catégorie de personnel.
              Enfin il faut que le dépouillement permette dans une certaine mesure de savoir si les réponses du candidat étaient sincère ou non et s'il n'a pas répondu, soit en s'imaginant une autre personnalité, soit en essayant d'imaginer ce que souhaite le recruteur comme réponse
             Ces tests ne peuvent pas être interprétés par n'importe qui, et il faut que le recruteur ait été formé à leur interprétation.
              Il ne faut pas croire au miracle. Les études de suivi des candidats dans les entreprises par des spécialistes montrent que l’utilisation de tests de recrutement n'augmente que de 15% l’efficacité du recrutement par rapport à un processus standard.
              J’ai fait, le 23/02/2023, un article sur le logiciel « SOSIE », qui est un test valable, utilisé par beaucoup d’entreprises, pour des emplois de cadres.
            Bien tendu on doit restituer au candidat les résultats du test et seule une personne qui en connait bien le détail des items testés et de leur signification, peut faire cette restitution, qui ne peut être celle du guide du logiciel, trop générale. En effet certains résultats peuvent varier suivant la combinaison des résultats aux diverses questions, et il faut une grande habitude pour faire une telle interprétation.

             Les tests utilisés dans ce cadre sont des tests de comportement. (pour les tests d’intelligence on utilise des tests de QI et plus rarement des tests d’intelligence émotionnelle).
             Mais, soit éventuellement dans le cadre de recrutement, soit surtout dans celui de formation et d’organisation, on peut utiliser des tests de personnalité, tels que le Big-Five ou les Préférences cérébrales.
             Il existe des questionnaires qui permettent de tester les diverses préférences et leurs sous ensembles. Certes cela donne au départ une indication nécessaire, mais je ne crois pas que ce soit la bonne méthode, si l'on s’en tient là.
              Si I'on veut vraiment essayer de comprendre la personnalité de quelqu’un et , si on veut que ce soit profitable pour lui même, il faut à mon avis passer deux heures au moins avec la personne, pour lui expliquer le système de personnalité et voir avec elle quelles sont ses réactions dans la vie, concernant chaque Item. Cette analyse doit aboutir à un accord commun sur les principaux traits et sous-traits de la personnalité, lequel naît d’une discussion critique.
             C’est pourquoi de tels tests demandent trop de travail pour une simple embauche.

               Enfin , pour certains postes importants, dont on a défini en détail les caractéristiques et les exigences, on peut faire une “mise en situation” sous forme d’un exercice écrit dans lequel on remet un petit dossier au candidat lui exposant une situation pratique et en lui demandant de répondre à des questions et/ou de résoudre un problème.
               Il ne faut pas se faire trop d’illusions. Toutes ces évaluations ne sont pas d’une grande précision et la liste des aptitudes nécessaire au poste demande pour être établie correctement, d’une part un travail préalable de définition très précis (la même signification et le même vocabulaire pour tous !), et d’autre part un travail important d’analyse avec les personnes qui connaissent le poste.
               Par ailleurs les questions que l’on pose au candidat, sont plus ou moins pertinentes, plus ou moins bien adaptées à la reconnaissance de l’aptitude correspondante et peuvent être comprises différemment par les candidats.
               Enfin on ne recrute pas forcément quelqu’un pour un poste donné, mais l’entreprise peut espérer le garder ensuite dans des postes hiérarchiquement plus élevés, lorsqu’il aura fait ses preuves dans ce premier poste. 

              Le problème principal est que toute cette démarche de recrutement est onéreuse car elle demande du temps de cadres de la DRH et de la hiérarchie.
             Beaucoup d’entreprises ne la pratiquent donc pas pour des raisons financières et se contentent parfois de tests succincts, plus ou moins valables, quelquefois même aberrants comme la graphologie, et d’un entretien rapide par une personne peu qualifiée et finalement le candidat est jugé sur des critères très contestables, quand ce n’est pas “à la gueule du client” !! Ce n’est pas sérieux et c’est dommageable, non seulement pour le candidat, mais ausi pour l’entreprise, car elle ne recrute pas ainsi le meilleur candidat pour le poste à recuter.

            

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • La graphologie ne révèle jamais la personnalité.

               J'ai connu un jeune à qui on avait refusé un poste à partir d’une analyse graphologique de sa lettre de motivation, qui devait être « écrite à la main ». Je trouve cela scandaleux.
               C’est une énorme absurdité car toutes les études sérieuses faites par des chercheurs, ont montré que l’analyse graphologique n’avait aucune valeur prédictive et qu’elle était d’une inefficacité totale au plan de l’analyse de la personnalité d’un individu.
               J’ai eu la responsabilité d’établissements d’une grosse entreprise et donc entre autres, de la gestion de ses personnels. Des personnes qualifiées s’occupaient des embauches. On demandait un CV avec une lettre de motivation, puis on organisait un entretien entre le chef du service demandeur et le candidat, mais j’ai toujours interdit toute analyse graphologique.
      
               L’écriture est caractérisée à la fois par une relative stabilité individuelle et des variations d’une personne à l’autre. il est donc intéressant de chercher à en décrire les caractéristiques, quelles qu'en soient les applications.
               Lorsqu'on cherche à décrire les caractéristiques scripturales d'un texte, les experts s'accordent sur des critères d'analyse objectifs, par exemple, l'écriture est inclinée, les lettres sont mal formées ou formées d’une certaine façon, il n'y a pas de barres aux t ….   
               Ces critères sont utilisés pour reconnaître une écriture et les experts qualifiés dans ce domaine, peuvent avec une certaine probabilité dire si deux textes écrits sont de la même personne, à condition qu’ils n’aient pas été écrits à des époques différentes et que la personne n’ai pas subi un traumatisme avant d’écrire l’un deux.
                Mais c’est un tout autre problème que de vouloir à partir de ces critères en déduire des données psychologiques.  

               La façon dont les experts graphologiques ont cherché à analyser ces variations et, surtout, les corrélats qui ont été proposés en termes d’aptitudes psychologiques sous-jacentes, sont peu précis, ambigus, reposant sur des critères différents qui mélangent leur influence (par exemple vitesse de l’écriture, pression de la main, direction, forme, continuité, ordonnance de l’écriture), et déduits, le plus souvent de critères subjectifs, ne faisant par ailleurs référence à aucune de théorie de la personnalité.
               En fait les graphologues que consultent les entreprises ont en main, non pas un simple spécimen d’écriture, mais un CV et une lettre de motivation, et , avec l’habitude, ils peuvent déduire certains éléments de ces documents, car le contenu d’un texte écrit par l’individu sur lui même, donne des indications sur certaines de ses aspirations ou de ses activités. Les graphologues font alors des déductioins que pourraient faire tout bon psychologue, mais avec, comme lui, des risques d’erreurs car il n’a fait passer aucun test et il n’a pas discuté avec la personne.
               C’est comme si je déduisais la personnalité de mes correspondant(e)s à partir des mails qu’ils ou elles m’adressent ; c’est fort risqué ! 

             La graphologie continue à séduire pour les mêmes raisons qui font le succès des horoscopes. Beaucoup les lisent, certains prétendent ne pas y croire, mais chacun est persuadé que le texte qu'il lit s'applique tout à fait à son cas personnel.   En fait, il ne s'applique pas à une personne en particulier, mais à tous ceux qui le lisent.   C’est « l’effet Barnum » que j'ai décrit hier.

           Selon une loi française votée en 1992, tout candidat à un poste dans une entreprise doit être soumis à des méthodes « pertinentes au regard de la finalité poursuivie ».   A mon avis l’examen de l’écriture n’est pas conforme à la loi et devrait être interdit, comme l’utilisation de la date de naissance, par des moyens aussi peu fiables que l’horoscope ou la numérologie.
              

            
              

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire