• http://lancien.cowblog.fr/images/Images3/couvertimaaimerlesautres.jpg
        On m’a envoyé à plusieurs reprises des poèmes sur l’amitié ou l’amour.
        Je vais en reprendre quelques uns dans cet article   


            L’Ami


    " L'Ami accepte qui vous êtes,
     Berce vos peines,
     Croit en vous,
     Donne sans condition,
     Envisage l'intégrité en vous  (même les bouts inachevés),
     Fait une différence dans votre vie,
     Garde vos secrets,
     Habite votre coeur,
     Invite pour un café, juste pour le plaisir,
    Jeune ou plus âgé quelle importance,
     Kyrielle de tendresses,
     Louanges et sourires,
     Motive, stimule et encourage,
     Ne juge jamais,
     Offre le support de son épaule,
     Plaisante avec vous,
     Questionne votre sens de l'humour,
     Respire le bien-être,
     Sécurise dans l'adversité,
     Téléphone juste pour dire bonjour,
     Utilise vos talents,
     Vous dit la vérité quand vous avez besoin de l'entendre,
     Week-ends comme en semaine, répond à votre appel,
     Y'a rien comme un ami qui...
     Zappe la T.V.  pour vous donner la place.

     Que nous soyons toujours
      "de bons amis"
     Et que notre amitié soit de celle qui ne finit jamais."


            Aimer

      Aimer c'est vouloir le bonheur          
     De celui qu'on aime, avant le sien;               
     Aujourd'hui je t'offre ce coeur                      
     Qui t'aime encore en vain.

     Aimer c'est souffrir en silence   
     Du vide et de l'absence,                           
     Que tu laisses derrière toi                    
     Chaque fois que tu t'en vas.                  
                                    
     Aimer c'est laisser les larmes couler           
     Quand tu n'es pas là pour les voir,             
     Pour ne pas ternir tes moments passés         
     Près d'une autre certains soirs.                       
                                    
     Aimer c'est tolérer tes différences      
     Qui nous éloignent peu à peu,      
     Ne plus avoir d'exigences . 
     Pour que se rallume le feu.  
                                    
     Aimer c'est donner sans rien demander,   
     C'est prendre l'autre tel qu'il est       
     Sans attendre en retour de recevoir 
     Et pas tel qu'on aimerait le voir.  
                              
     Aujourd'hui je sais ce que veut dire aimer
     Et je n'ai jamais aimé quelqu'un si fort.
     Même s'il est trop tard, même si j'ai tort,
     Je ne regrette pas d'encore aimer.


           
            Chagrin d’amour

    “Un chagrin d'amour,
    C'est réapprendre à voir, à sourire, à aimer,
    C'est lui dire simplement bonjour
    quand tu aurais envie de l'embrasser
    C'est regarder par la fenêtre
    et attendre celui qui ne viendra pas
    C'est espérer en entendant quelque pas.

    Un chagrin d'amour,
    C'est le dernier rendez-vous qui t'as semblé si merveilleux,
    C'est des étoiles qui se reflétaient dans tes yeux,
    C'est un beau clair de lune que tu ne voudrais pas voir,
    C'est vouloir, mais ne jamais pouvoir.

    Un chagrin d'amour,,
    C'est pleurer en écoutant la chanson qu'il fredonnait,
    C'est l'aimer malgré tout le mal qu'il t'a fait,
    C'est faire semblant de croire que la vie continue,
    C'est chercher l'amour là ou il n'y en a plus.

    Un chagrin d'amour,
    C'est de ne plus être capable de regarder des amoureux,
    C'est de rire avec les larmes aux yeux,
    C'est l'indifférence qui s'installe en toi,
    C'est se surprendre à l'attendre comme autrefois.

    Un chagrin d'amour,
    C'est le regarder sans pouvoir le toucher?
    C'est rêver la nuit sans jamais exister?
    C'est un roman qu'on a déjà lu?
    C'est un soleil qui ne chauffera plus.

    Un chagrin d'amour
    C'est quand tu t'aperçois qu'une autre a pris ta place dans son coeur;
    C'est une église vide où en silence tu pleures;
    C'est une question dont on sait toujours la réponse.”


            "TU M'AS DIT ...

     *si un  jour tu as envie de pleurer
     appelle moi,
     je ne te promets pas de te consoler
     mais je peux pleurer avec toi

     *si un jour tu veux partir
     appelle moi
     je ne te promets pas de te retenir
     mais je peux faire un bout du chemin avec toi

     *si un jour, personne, tu ne peux plus supporter
     appelle moi
     je te promets d'être là pour toi
     et de ne pas t'importuner

     *mais si un jour tu m'appelles
     et qu'il n'y a pas de réponse
     alors viens vite me voir
     c'est peut-être moi qui aurai besoin de toi"



    Partager via Gmail

    1 commentaire
  • Apprenons à faire attention.

         Vous avez sûrement  vu un chat observer un oiseau ou une souris, avec son instinct de chasseur. Son regard est fixé sur l’objectif, son attitude immobile et tendue. Son attention est occupée à plein par sa proie.
        L’homme préhistorique avait sûrement des attitudes voisines à la chasse, car sa survie en dépendait. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas
. Pourtant  nous avons toujours besoin de nous concentrer, pour exécuter des tâches manuelles, mais surtout intellectuelles ou pour comprendre autrui et bien communiquer.
        Mais il nous arrive parfois d’être distrait, de ne pouvoir nous concentrer sur ce que nous voulons faire, soit par manque de volonté, soit parce qu’une idée nous obsède.                                                                                                                                                                                        

        Il est certain qu’aujourd’hui, bien plus qu’il y a 50 ans, nous sommes beaucoup plus sollicités par de nombreux événements, dont la plupart n’ont que peu d’intérêt, mais qui nous accaparent : publicités, mails, téléphone, SMS, mouvements dans l’environnement.
        C’est encore pire si nous nous laissons entraîner à rêvasser au lieu de nous obliger à écouter ou à réfléchir. C’est une lutte d’influence permanente dans notre cerveau, entre notre volonté et cet environnement.
        De nombreux échecs scolaires sont dus à ce manque d’attention.

        Il existe de nombreuses méthodes pour essayer de conserver notre concentration.
        D’abord nous protéger des distractions : éteindre le téléphone, débrancher la messagerie, ou se forcer à ne pas répondre. Ne pas écouter de la musique violente ou avec des paroles, en travaillant….
        Ne pas faire plusieurs tâches à la fois : ne pas réfléchir à plusieurs problèmes distinct en même temps …
        Ne pas alternes des tâches rapidement (zapper), car il faut à chaque fois « recharger » en mémoire les paramètres et le processus.
        Faire des poses toutes les 30 minutes (il suffit d’une minute) pour reposer le cerveau et bouger (faire quelques pas), pour décontracter le corps.
        Choisir ses horaires; bien sûr c’est personnel, mais en général, on n’est pas opérationnel avant une bonne douche et le petit déjeuner, on est un peu somnolent pendant une heure après le repas de midi, et on  est fatigué en fin de soirée.
        Surtout la mémoire est bien plus disponible le matin qu’en fin de journée, car elle s’est débarrassée des souvenirs superflus pendant le sommeil.
        L’humeur est également une chose importante. On est plus attentif quand on est heureux que lorsqu’on est préoccupé. Alors pensons plutôt aux idées positives qu’aux négatives, essayons d’être optimistes.

        Notre attention a une certaine intensité : elle doit être en alerte pour saisir des phénomènes, pour interpréter nos sensations.
 Elle doit rester vigilante et ne pas diminuer de façon importante tout au long de la tâche à accomplir.
        Elle doit être sélective et se concentrer sur l’objet ou la tâche, focaliser nos sens et notre réflexion sur l’objectif à atteindre et sur les moyens de la faire et les étapes à franchir.
        Elle doit inhiber ce qui ne se rapporte pas à ce que nous voulons accomplir.

        Beaucoup de personnes, notamment des jeunes, ne savent plus se concentrer. Pourtant cela s’apprend.
        Surtout par l’exercice et les efforts de volonté.
        Mais certains moyens pratiques peuvent aussi être utilisés  pour captiver l’intérêt pour tenir en haleine (poser des questions par exemple) ou pour avoir un cadre de réflexion (listes d’opérations systématique, bien connue des pilotes d’avions).
        Le problème actuel, c’est que l’on n’est pas persuadé que l’attention  est nécessaire et qu’elle demande un effort, ce que l’éducation actuelle ne sait plus apprendre aux jeunes le plus souvent.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Les cerveaux des introvertis et des extravertis fonctionnent différemment.

               Je vous ai souvent parlé des préférences cérébrales et notamment des différences entre introvertis et extravertis sur le plan du comportement.
               Certes l’éducation des parents, l’instruction ensuite, puis l’expérience de la vie, façonnent ces préférences cérébrales et les font en partie évoluer. Sir Arthur Conan Doyle a dit un jour que le cerveau est comme un grenier qu’il faut aménager soi-même,
               Mais les préférences cérébrales sont au départ innées et on ne peut les changer complètement, car elles correspondent à des conformations de notre cerveau.
               C’est toutefois difficile à préciser, car il s’agit de comportements et donc cela met en oeuvre tout le cerveau. 
              Nous allons essayer de réfléchir aux différences entre extraverti et introverti, mais sans toutefois oublier que l’on est très rarement à 100% l’un ou l’autre, mais un mélange des deux, avec une prédominance pour sa préférence innée.

            Les personnalités extraverties ont besoin de communiquer, de voir autrui, elles aiment les nouveautés, prendre des risques, faire la fête. C’est le circuit de la récompense et du plaisir qui intervient avec pour neurotransmetteur la dopamine.
           Les introvertis préfèrent les situations calmes où il peut réfléchir et même s’il reste sociable, il n’a qu’un besoin réduit d’expériences stimulantes.
           Ils sont beaucoup plus sensibles à la dopamine que les extravertis. Un niveau très bas suffit pour qu’ils se sentent bien et soient motivés. Au contraire, s’il y a un excès de stimulation, l’introverti ressentira du stress et de l’anxiété et leurs centres amygdaliens feront secréter du cortisol.

             Extravertis comme introvertis utilisent nos deux réseaux autonomes de transmission nerveuse spontanée, l’ortho et le parasympathique. 
            L’orthosympathique accélère le fonctionnement des organes. Il intervient dans l’action, l’excitation, la fuite, le combat. Son neurotransmetteur est l’adrénaline.

           Le parasympathique ralentit le fonctionnement des organes; il intervient dans la relaxation, le repos, la tranquillité. Son neurotransmetteur est l’acétylcholine.
           Les extravertis sont plus sensibles à l’adrénaline et les introvertis à l’acétylcholine.

            Le cerveau d’un introverti fonctionne différemment : il est plus lent, plus réfléchi, plus prudent; sa façon de traiter l’environnement suit un rythme différent,
           L’extraverti réfléchit moins avant de répondre ou de s’engager et il est plus spontané.
           Son cerveau est plus rapide, car il réagit plus inconsciemment.
           L’extraverti peut donc répondre avec essentiellement l’intervention de son cerveau émotionnel.
           Pour l’introverti, le chemin est plus complexe : son cortex préfrontal va réfléchir et coordonné. L’hippocampe va chercher des souvenirs analogues pour comparer à la situation actuelle. L’insula va le renseigner sur la signification de ses émotions et évaluer la situation en ce qui concerne l’empathie. L’aire de Broca va réguler l’expression orale.

            Enfin l’introverti est plus sensible en matière de détection d’erreur, opération qui intervient selon un processus décrit dans le schéma ci-dessous.

    Les cerveaux des introvertis et des extravertis fonctionnent différemment.

             

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Un remède contre le hoquet

               Chose extraordinaire, un traitement contre le hoquet serait efficace.
               C’est un article de Sciences et Avenir qui me l’apprend.

    Le hoquet, on sait ce que c’est : son vrai nom : « myoclonie phrénoglottique »

                 C’est une contraction involontaire, spasmodique et coordonnée des muscles inspiratoires, notamment les muscles du diaphragme et les muscles intercostaux.
                 Suite à cette contraction, la glotte se referme au niveau des voies aériennes supérieures, ce qui produit le bruit caractéristique « hoc ». 

    Le hoquet, on ne sait pas à quoi ça sert.

               Des études récentes semblent montrer que le hoquet, fréquent chez le nouveau-né, permettrait au bébé d’apprendre à réguler sa respiration, et s’accompagnerait d’une grande activité du cortex cérébral.

     Le hoquet on ne sait quand cela survient, ni quand cela cesse.

              Cela ne dure souvent que quelques minutes, mais un paysan américain a hoqueté pendant 68 ans, trente fois par minute. (soit 400 millions de fois).

    Il y a des tas de remèdes de grand-mère, en général inefficaces.

              Boire un verre d’eau glacé, mettre un glaçon sur le nombril, bloquer sa respiration, se faire peur; respirer dans un sac pour augmenter le taux de CO2, avaler de l’eau en se bouchant les oreilles, éternuer en respirant du poivre, suçer un glaçon, laisser fondre une cuillerée de sucre sur la langue, soulever la luette avec le doigt ou frotter son palais…..

    Ali Selfi, neurologue à l’université du Texas, a inventé une pipe miracle.

               Le bas de la pipe est au fond d’un verre d’eau.On aspire avec force sur l’embout buccal pour vider le verre. une soupape exige que l’on fasse un gros effort d’aspiration et la contraction qu’entraine cet effort débloque le diaphragme et arrête le hoquet.

    L’efficacité serait de plus de 92%. La pipe coûte 15 €.

    Un remède contre le hoquet

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •           J'avais oublié qu'avant hier 31 octobre, c'était Halloween. Je n'ai jamais aimé me déguiser en tête de mort, et j'ai passé l'âge d'aller quémander des bonbons !
              Mais je vais faire une exception, après avoir lu un article qui vient de paraître d'un chercheur zoologue Narin Chomphuphuang, de l’université Kohn Kaen, en Thaïlande, qui a étudié une mygale particulière de Thaïlande.

    Allez vous avoir peur ?

            La "Chilobrachys natanicharum" est une tarentule de 7 cm de diamètre, aux reflets bleus vifs.
            Sur les 900 espèces de tarentules répertoriées, seules quelques-unes présentent une couleur bleue, teinte rare dans le monde animal et végétal. En effet elle n'est pas due à des pigments, mais à des nano-structures, qui constituent des réseaux de diffraction et réfléchissent préférentiellement la lumière bleue.

           A quoi cela peut il bien servir d'être ainsi bleue ?
           Est ce pour avertir : "je suis un animal dangereux mortel pour ceux que je mords". ?
           Les zoologies pensent que c'est plutôt un attribut sexuel, notamment pour attirer les partenaires, car les mygales n'ont pas une vue perçante et voient mal les couleurs, ett ce bleu électrique attire vraiment l'attention dans le milieu animal.

         Alors, avez vous eu peur de voir cette gentille petite bête vous monter sur votre bras ?

    Allez vous avoir peur ?

     

     

             Mais si vous aimez les araignées voici quelques originalités, trouvées dans la revue "Pour la Science" :

              Quand naît une île volcanique au milieu d'un océan, les araignées sont en général les premiers arthropodes terrestres à la coloniser. Elles atteignent de tels lieux grâce à l'entraînement des vents et aux fils de plusieurs mètres de long qu'elles ont tissés pour s'envoler.
             Une petite brise suffit à transporter ces araignées qui pèsent quelques mg, et on peut faire un calcul qui montre que quelques dizaines de fils de soie d'un mètre de long et qui sont d'un diamètre 100fois plus petit qu'un cheveu,  suffisent pour porter dans l'air ces petites bêtes.
             Mais ce qui est curieux c'est qu'elles décollent à l'horizontale.
              Les phénomènes atmosphériques entretiennent un champ électrique dans lequel nous baignons en permanence. Un champ électrostatique est présent dans l'environnement forestier où vivent les araignées et les soies des araignées se chargent électrostatiquement. Les soies se repoussent, formant une aile qui augmente la portance. Au-dessus d'un arbre, le champ électrique  peut soulever des araignées de plusieurs dizaines de milligrammes, si elles émettent plusieurs dizaines de soies de plusieurs mètres. Avec une petite brise, elles peuvent ainsi décoller horizon-talement comme un avion.

             Les araignées sauteuses entendent avec leurs pattes !
             Paul Shamble, de l’université Cornell, cherchait à mesurer les réponses neuronales des araignées sauteuses à des stimuli visuels, car cette famille d’araignées a l'une des meilleures visions parmi les arthropodes. Elles chassent et s’orientent grâce à leur vue.
           Ils ont constaté que l'araignée, bien que dépourvue de tympan, pouvait détecter des sons d'une amplitude d’au moins 65 décibels et principalement à basse fréquence, entre 80 et 380 hertz, à 3 mètres de distance.
             Les chercheurs ont étudié les soies des pattes avant de cess invertébrés, et ont stimulé mécaniquement des poils individuels et ont alors enregistré une activité dans les ganglions du système nerveux de l’araignée avec des signaux équivalents à ceux obtenus par des sons produits à plusieurs mètres de distance.
            Ces araignées sauteuses ont une mémoire de travail dont la durée avoisine celle de l'être humain, une minute et demie, avec seulement quelques centaines de milliers de neurones, soit environ un million de fois moins que l'être humain.

             Une araignée artiste, découverte en septembre dans la forêt amazonienne par Phil Torres, un entomologiste du Centre de recherches de Tambopata, au Pérou, réalise des sculptures d' araignées cinq fois plus grandes qu'elle, qu'elle installe sur sa toile.
            Constituée de débris, de fragments de plantes et d’insectes morts assemblés sur les fils de la toile, la fausse araignée ressemble à s’y méprendre à sa créatrice.
           Cachée derrière ou au-dessus, cette dernière fait bouger la structure quand on s’approche, ce qui donne l’impression qu’elle est vivante.
          Pourquoi une si petite araignée de cinq millimètres,construit-elle une grosse araignée, qui risque de la faire repérer par ses prédateurs ? Peut-être justement pour se protéger en leur faisant peur.

    Partager via Gmail

    votre commentaire