• Quelques préférences importantes de notre cerveau :

     

    Quelques préférences importantes de notre cerveau :

                 Dans mon article d'hier, je disais que nous avons des préférences cérébrales, les plus connues étant celles de nos mains (droitier ou gaucher), mais aussi celle du pied qui tape au but ou de l'œil qui vise une cible. Mais nous avons aussi des préférences plus intellectuelles et plus psychologiques, qui sont à la bas de certains de nos comportements. Ce sont les préférences les plus importantes que je vais énumérer aujourd'hui, à partir desquelles on peut se faire une idée de notre personnalité ou de celle des personnes avec lesquelles nous sommes en contact.


    1 - Nous évoluons de préférence et puisons notre énergie :
                - soit dans le milieu extérieur en relation avec les autres.

                - soit dans nos pensées intérieures en relation avec nous mêmes.
            Nous sommes extraverti "E" ou introverti "I".

    2 - Nous sommes plus ou moins sensibles au stress que nous cause l’environnement et nous avons une réaction face à cet environnement favorable ou défavorable :
            Nous sommes optimisme ("Opt") ou pessimisme ("Pes")

    3 - Nous prenons des informations grâce à nos sens.
            Nous avons ainsi des préférences de mode de perception.qui sont de deux sortes:
            - une perception émotionnelle immédiate, qui intervient en quelques secondes : nous sommes sensibles et affectifs "A", ou peu sensibles et rapidement orientés vers nos perceptions "O".
            - une perception orientée, plus rationnelle, qui n’est mise en jeu qu’au bout de quelques dizaines de secondes au moins, et qui met en jeu nos sens.
            Cette perception peut se faire selon deux grandes tendances :
                        - un mode "sensitif "et factuel, pas à pas, pragmatique et détaillé (S).
                        - un mode "global" et intuitif, schématique et anticipatif (G) :   

    4 - Nous prenons des décisions selon certains critères.
              Nous choisissons ces critères de décision selon deux préférences :
                - les critères sont ceux d’une logique impersonnelle (L), objectifs, en spectateur.
                   - les critères sont ceux de valeurs altruistes (V), de notre goût, subjectifs et nous raisonnons en participant altruiste.

    5 - Nous avons, vis à vis de l’environnement extérieur un style de vie qui privilégie « perception » ou « décision ».
               On veut agir sur les situations (J), ou s'y adapter (P)
             Le J peut avoir des problèmes si sa décision a été mauvaise, mais le P a tendance à toujours repousser ses choix et parfois ne prend jamais de décision.

    6 - Nous avons en outre un comportement vis à vis des autres individus,
                  - on est plus ou moins tolérant. ("tol" ou "intol")
                  - enfin on est et plus ou moins dépendant de l'opinion des autres et plus ou moins influençable ou indépendant d'esprit. ("influ" ou "indep").

     

             Dans chacun des domaines que nous avons cités, nous avons donc deux types d'attitudes possibles, dont l'une est préférée.
               Nous sommes plus à l’aise dans nos attitudes préférées que nous utilisons plus souvent.
             Nous sommes plus ou moins “doués” ou maladroits pour nos attitudes non préférées. (comme un ambidextre par rapport à un droitier ou un gaucher).

               Ces capacités sont “innées” (formation du cerveau), mais elles varient en fonction de l’éducation, de l’instruction et de l’expérience, donc de l’âge. Ces préférences sont moins nettes chez un adolescent et se complètent ensuite.

               Relations humaines et répercussions personnelles :

               Ces préférences ont des conséquences sur nos relations avec les autres qui ont les mêmes préférences ou des préférences différentes.

               Entre deux personnes qui ont des préférences de perception et de décision (les fonctions cérébrales) différentes, si elles le savent et sont tolérantes, l'entente peut être bonne, et ces personnes se complètent car elles voient les choses différemment.

               Par contre, il est difficile pour deux personnes (d'une même famille par exemple), de vivre ensemble si elles ont des préférences E/I ou (et surtout) J/P différentes, car leurs styles de vie sont différents et opposés. (Tout dépend de la force de ces préférences.
              Ceci est évidemment aggravé si l'une d'entre elle (ou à fortiori les deux) sont intolérants).

               La sensibilité au stress et l'influençabilité ont surtout des conséquences person-nelles; une personne optimiste par exemple est plus heureuse qu'une pessimiste.

               Mais, dans les relations interpersonnelles une personne influençable peut être sous la coupe d'une personne qui l'est moins, et une personne pessimiste avoir des réactions catastrophiques aux comportements d'autrui.

               Il est donc très important de connaître ses propres préférences et leur intensité; plus les préférences sont marquées, plus les problèmes de relations avec des personnes de préférences marquées opposées seront délicats. Il est donc tout aussi importants de connaître les préférences de nos interlocuteurs, pour prévoir leurs comportements, leurs réactions et y adapter les nôtres. Ce sont des guides précieux en matière de communication, de formation, de négociation et de direction d'un groupe.

               Cette connaissance peut aussi guider le choix d'une équipe au travail ou d'un compagnon ou d'amis dans la vie. Les "conseillers conjugaux américains les ont utilisées sur des centaines de milliers de clients (du moins une partie d'entre elles)

     



     

     

              

         

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :