• Qu'est ce que le bonheur?

              J'ai fait un article sur les "recettes pour être heureux", mais on me demande "finalement qu'est ce que le bonheur et comment le ressentir ?".

              J'ai pensé qu'il serait intéressant d'abord de voir si des étiudes avaient été faites dans ce domaine, par des psychologues ou des neurobiologistes.

              Des chercheurs américains ont fait des enquêtes et ont montré que argent, réussite professionnelle ou succès amoureux ne suffisaient pas pour ressentir le bonheur.

              Ils ont montré que les personnes avaient aujourdhui une meilleure santé, un pouvoir d'achat supérieur et cependant n'étaient pas plus heureuses qu'hier !.
              Autre point, le bonheur ne peut être atteint ni par un entraînement acharné, ni par une chance insolente.

              Les êtres humains ont hérité d'une remarquable capacité à s'habituer aux événements et à leur environnement. Cette valeur adaptative est celle qui permet de survivre au cours de l'évolution.
              Mais on s'habitue aussi aux choses agréables, et si elles nous apportent au début beaucoup de satisfactions, ce bonheur s'émousse ensuite.
              Ce qui nous rend heureux un moment, ne nous rend pas forcément heureux quelques temps après !!!
              En outre l'homme remarque plus facilement le négatif que le positif. Il est plus sensible aux “problèmes” ; aussi l'homme considère t'il les expériences positives comme “normales” et il se focalise plutôt sur les évènements négatifs de sa vie.
              Certains événements peuvent modifier notre état d'esprit et nous rendre joyeux pendant quelques temps, mais on finit par s'habituer aux choses telles qu'elles sont et et notre satisfaction finit toujours par retourner à son “niveau de base”. Ce niveau c'est en quelque sorte un “niveau fixe de bonheur” auquel on a toujours tendance à revenir.

              Enfin une tendance de notre cerveau est d'être insatisfaits. Une petite voix nous dit dans notre tête, que nos vies seraient meilleures si nous possédions telle ou telle chose ou si nous accomplissions telle ou telle action.
              De plus les médias, en quête de sensationnel, nous montrent ce qui sort de l'ordinaire et donc, soit le mauvais coté des choses, ce qui renforce le coté négatif de nos pensées, soit ce que les autres ont de mieux, ce qui excite notre jalousie et notre soif d'une vie meilleure.
              Nous avons tendance aujourd'hui à nous comparer “vers le haut” à ceux qui ont une meilleure vie que nous, d'où un sentiment courant d'insatisfaction !
              Notre culture et la mode actuelles nous incitent d'une part à être stressés par des événements tristes voire catastrophiques, et par ailleurs à ne jamais être satisfaits de ce que nous avons déjà.
       
              Certaines personnes me direz vous sont plus heureuses que d'autres ! Pourquoi ?
              Là encore des études ont montré que le “niveau de base de bonheur“ était différent d'une personne à l'autre et faisait partie de notre personnalité.
              Des psychologues américains ont montré que les “vrais jumeaux “ avaient des “niveaux de base de bonheur” assez voisins mais cependant différents. Leurs cerveaux ont en effet beaucoup de caractéristiques communes, mais sont cependant différents.
              Une partie de notre façon de ressentir le bonheur serait donc innée, mais ensuite, notre éducation, notre vécu transforment en partie ces tendances.

              Les chercheurs ont montré que les personnes qui se sentaient plus heureuses étaient plus extraverties, plus tolérantes, plus confiantes, plus insouciantes mais aussi plus consciencieuses et attentives aux autres.
              Elles pensent qu'elles contrôlent leur vie et sont moins sujettes à l'anxiété et aux sautes d'humeur. Les personnes heureuses regardent surtout le présent, ne regrettent pas le passé et ne sont pas trop tournées vers les objectifs d'avenir, car ceelles qui passent leur temps à faire des projets, pensent en permanence que le bonheur se trouve au delà des objectifs déjà atteints !!.
              Parmi les préférences cérébrales, partie innées, partie acquises, certaines influent sur notre appréhension du bonheur
              L'une notamment, notre tendance à l'optimisme ou au pessimisme est très importante dans ce domaine.
              Mais les combinaisons d'autres préférences cérébrales ont également une influence importante.
              Enfin les chercheurs ont montré que le succès était plus une conséquence de la bonne humeur due au bonheur et donc était plus une conséquence du bonheur qu'une cause de celui-ci.
       
        Les racines du bonheur sont complexes, mais comprendre comment fonctionne notre esprit, quelle est notre personnalité, doit nous permettre de faire de meilleurs choix dans notre quête du bonheur.
              

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