•      Hier, nous avons vu quatre des besoins que j’estime essentiels pour les jeunes d’aujourd’hui.et nous allons poursuivre par l’examen de quatre autres besoins.
        Comme je le disais hier, associé au besoin de communication, le besoin de confiance est essentiel.

        Elle est inconditionnelle et ne saurait s'accompagner de réserves. Celui qui accorde sa confiance peut “passer un contrat” avec des clauses qui doivent être respectées par les deux parties, mais ensuite il doit renoncer à diriger et examiner en détail le comportement et les actes qui en résultent, et ne doit veiller qu'au respect général du contrat.
        C'est le principe de la délégation en entreprise, mais cela s’applique aussi entre parents et enfants, et c’est la base de l’éducation un peu trop oubliée aujourd’hui.
        Pour beaucoup de jeunes, paradoxalement le manque de confiance résulte d’un laxisme trop grand des parents, par peur de ne pas être aimé de leur enfant. Celui ci ne disposant pas de règles suffisamment claires et exigeantes, n’a pas de raison de faire confiance à ses parents et a l’impression qu’ils ne s’occupent pas de lui, de l’aider à se préparer à la vie d’adulte.
        Alors les jeunes se détournent des parents et suivent comme modèles, leurs copains, tout aussi désorientés et peu formés qu’eux mêmes.
        Mais les différents entre parents et enfant viennent aussi, pour certains, de ce que ce besoin d'autonomie n'est pas suffisamment accordé. L’enfant se sent alors trop bridé, surveillé, et souvent, de façon trop « policière » et tatillonne.
       
        La confiance va donc avec ce sixième besoin l’autonomie et la responsabilité.
     Mais autonomie ne doit pas être confondue avec liberté totale et désintérêt de ce que fait le jeune. Toute l'éducation devrait être tournée vers elle : éduquer, (ex ducare en latin), c'est conduire vers la sortie, c'est à dire vers l'autonomie d’adulte.
        Mais l'autonomie suppose aussi que l'on s'intéresse à ce que fait l'adolescent et, ne plus s'occuper de lui sous prétexte qu'il doit être autonome, est encore pire. Certains jeunes que j'ai connus, semblaient  beaucoup souffrir d'un tel désintérêt.
        Au fur et à mesure que l'ado devient adulte, ce besoin d'autonomie d'accompagne de ou se transforme, en besoin de responsabilités, de se sentir utile dans son environnement.
        Le cerveau de l'ado n'est pas habitué à prendre des responsabilités et il faut l'aider à s'entraîner. Le faire participer à certaines tâches des parents, le responsabiliser vis à vis de ses frères et soeurs s'il en a. Lui donner des “tâches” à imaginer puis à réaliser, au besoin en équipe, tel la mise en scène d'une pièce de théâtre, la réalisation d'un site internet, l'organisation d'une “chasse au trésor”, l'organisation et la direction d'une junior-association....
        Beaucoup de jeunes me disent ne pas avoir confiance en eux ou en elles et se sentent inutiles.
        Trop de parents ont tendance à donner autonomie et responsabilité trop tôt, en considérant leur enfant comme une grande personne et en oubliant qu’être autonome et responsable, ne peut résulter que d’un apprentissage long et progressif.

        Enfin septième besoin qui n'est pas le moindre, le besoin d'espoir. Enfant, ado, adulte, qui n'a plus d'espoir vit dans le désespoir.
        L'espoir c'est la confiance en soi, c'est croire en son avenir, c'est arriver à trouver sa voie.
        Les adultes se doivent d'aider le jeune qui doute ainsi de lui même, d'une part en lui montrant qu'on a soi même des projets, des convictions, la volonté de parvenir à ses fins et de rechercher les moyens pour cela.
        Puis il faut l'aider, tout en le laissant libre de ses choix, mais en essayant de lui fournir les renseignements en notre possession, les éléments de décision dont il pourra se servir. Il faut aussi lui faire prendre conscience de ses défauts mais surtout de ses qualités et de ses goûts pour qu'il puisse s'orienter au mieux, dans son métier, mais aussi dans sa vie et dans ses relations avec les autres.
        Il faut l'aider à rêver, puis à voir ce qui n'est pas une utopie dans son rêve, puis à construire son projet, et enfin à prendre conscience des moyens et des efforts pour le réaliser.
        Cela m'est arrivé souvent de discuter avec des jeunes de leur avenir et, si j'espère les avoir aidé(e)s, j'ai trouvé cela non seulement intéressant, mais même enrichissant pour moi.

        Voilà les besoins qui me semblent importants pour les jeunes d’aujourd’hui, dans la pratique et non plus dans la théorie de la pyramide de Maslow, mais du fait de l’expérience d’un vieux grand père, qui a pu discuter avec de nombreux jeunes.
        La motivation des jeunes est donc assez différente de celle des travailleurs en entreprise, surtout en ces temps de crise et de chômage, ou d'épidémie, mais aussi par l’évolution de l’éducation donnée par les parents et de l’instruction donnée par les professeurs.
        L’apparition des techniques multimédia a creusé également un fossé entre générations, laissant seuls les jeunes au milieu de leurs camarades pour communiquer.

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  • Nous avons vu hier quelques théories sur la motivation, basées soit sur les désirs et les besoins des hommes, soit sur les caractéristiques du travail demandé et de son environnement, soit sur la différence entre les attentes de l’individu et leurs réalisations réelles. Mais ces théories sont plutôt orientées vers le travail et la motivation en entreprise, dans le monde du travail.
    On peut se demander si elles s’appliquent dans la vie courante et en particulier, aux jeunes dans leur parcours scolaire.


        Je pense qu’effectivement, Maslow a raison et le premier besoin c’est celui de la satisfaction des besoins élémentaires : respirer, manger, boire, dormir, avoir une maison … et de la sécurité matérielle. C’est vrai aussi pour les jeunes, mais ils ne s’en rendent pas compte - du moins pour la plupart, car ils sont au sein d’une famille qui les protège, et dans nos pays, les enfants à la rue sont moins nombreux que dans les pays pauvres. Alors, pour eux ce n’est pas un besoin, puisqu’il est déjà acquis et donc ce n’est pas un motif de motivation.

         Le deuxième besoin est un besoin de sécurité morale, celle qui permettra à l'ado d'évoluer intellectuellement et moralement vers l’adulte.
    Je pense que, quand j’étais enfant, et bien que ce soit la guerre, je n’avais pas ce problème. Mes parents s’occupaient beaucoup de moi et de mes frères et sœur, nous donnaient des règles strictes auxquelles il nous semblait naturel et utile d’obéir,
        Les références étaient données autrefois par le milieu social auquel on appartenait, par la culture et l'éducation, par une sorte de complicité au sein de cet environnement avec les parents et les copains, et les professeurs, que l’on respectait, donnaient le complément pour vous instruire, vous ouvrir l’esprit et vous rendre intelligent, à condition que l’on travaille.
        Mais les enfants comprenaient que l’école et étudier était la formation indispensable pour pouvoir vivre correctement et préparer son avenir. Au lendemain de la guerre, il n’y avait pas de chômage et si on voulait travailler, on trouvait du travail et on avait un minimum de réussite.
         Elevés aujourd'hui, pour la plupart, dans une ambiance de grande liberté, sans les règles et les repères que leur imposait l'éducation “autoritaire” d'autrefois, les ados manquent de références, alors que, bien qu'ils aient soif d'autonomie, ils sont craintifs face au monde qui les entoure, et craignent de quitter le nid familial, où ils se sentent à l’abri.
        Aujourd'hui au temps de la mixité, des voyages, et d'internet, cette référence du milieu social n'a plus cours, et les parents sont devenus transparents et ne peuvent plus servir de “modèle”. Les problèmes posés par les familles recomposées aggravent en général ce phénomène, faisant inconsciemment planer une insécurité sur l'enfant qui a vu, ou craint de voir, éclater le noyau familial.
        J'ai constaté combien, ados et même jeunes,  avaient une anxiété de ne pas être protégé(e)s, et parfois les discussions confiantes que j'ai eu avec certains jeunes, semblaient résulter du manque d'un adulte “référent” auquel se raccrocher, auquel il soit possible de demander conseil.
        De plus le chômage a enlevé la confiance des jeunes dans les études et donc la motivation pour les études a considérablement baissée, ce qui est une erreur, car on trouve plus facilement du travail si on a des diplômes.

        Le troisième besoin, qui a mon avis n’est pas assez pris en compte par les psychologues, car ils se soucient surtout du milieu du travail, est le besoin d'affection, d'être aimé pour soi même. Dans notre monde rude et quelquefois brutal, l'amour n'est jamais de trop.
        L'adolescent (comme l'enfant qu'il a été et l'adulte qu'il sera) a besoin d'aimer et d'être aimé.
        Les parents ont tendance à entourer l'enfant d'amour, puis, à avoir tout à coup une certaine pudeur quand il grandit et à ne plus dire à leurs ados qu'ils les aiment. C'est probablement plus tard, quand on est grand-parent et qu'on n'a plus la responsabilité “d'élever ses enfants” , que l'on regrette de ne pas l'avoir dit et montré plus souvent, aussi bien à ses enfants qu'à ses parents.
       Subvenir à leurs besoins, encore moins accepter de satisfaire leurs envies et leurs caprices, les emmener dans de nombreuses activités, c'est s'occuper d'eux, mais cela ne remplace pas la démonstration d'affection.
       J'ai été frappé par le nombre de jeunes qui ont l'impression d'être seul(e)s, et en réalité de ne pas être aimé(e)s, alors qu'ils ont de bon(ne)s camarades et surtout une famille qui les aime.
       Bien sûr je sais que les médias font surtout “la promotion” du (ou de la) “petit(e) ami(e)”, mais je crois, là aussi qu'il y a dans ce désir, pour beaucoup, un besoin de tendresse inassouvi.

        Le quatrième besoin est celui du dialogue et de la communication, d'abord avec les parents, ensuite avec les camarades, enfin avec les professeurs.
        Paradoxalement, au temps de la télévision, du smartphone et d'internet, ce facteur s'est considérablement détérioré. Les parents n'ont plus le temps, les grands parents sont loin, les camarades sont souvent égoïstes et susceptibles et ont leurs propres problèmes, et les professeurs ont déjà bien des difficultés à exercer leur métier.
       Certes les nombreux réseaux sociaux existent, mais en général on y échange des banalités
      Paradoxalement la multiplication des moyens de communication b'ont pas résolu le besoin de communication.

      Mais la nature de ce dialogue a changé et avec lui le problème de la confiance.
      C’est ce que j’aborderai demain, dans mon prochain article.

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  • Affuter son esprit critique


            
    J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations,
          Aujourd’hui je traiterai de la huitième action :.
                             - Affuter son esprit critique.
         
    C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

          De nos jours et par le canal d'internet notamment, de très nombreuses faiusses nouvelles cerclent et notamment des thèses fantaisistes sur des complots gouvernementaux ou ourdis par des organisations secrêtes ou de grandes sociétés.
          Ce qui est étonnant, c'est le nombre de personnes qui les croient et les réactions aberrantes qui en résultent.
         L'épidémie de COVID a été l'un des événement qui a suscité le summum d'âneries.

          Les études du cerveau montrent que nos décisions ne résultent pas  uniquement de ras-isonnements logiques qui examinent les faits, mais que notre cerveau émotionnelle notre inconscient y participent fortement et  qu'il existe de nombreux biais cognitifs, émotionnels et sociaux et. notamment de préjugés et d'à priori.
          Nous utilisons dans nos prises de décisions, des "raccourcis" qui permettent d'agir vite avec peu de ressources cognitives, qui peuvent être utiles dans certaines situations, mais trompeuses dans d'autres. Elles résultent en général d'associations aidée inéxactes parce qu'habituelles mais fausses dans cerains cas particuliers.

        Notre capacité à bien raisonner dans ces cas repose en partie sur notre capacité à bloquer certaines solutions survenues rapidement pour se donner le temps de la réflexion, pour laquelle intervient le gyrus frontal inférieur. Avant que nous soyons en mesure de les inhiber, un autre centre du cerveau, le cortex cingalaise antérieur détecte si l'on se trouve dans un contexte ou un raccourcis trompeur intervient dans notre raisonnement.
         C'est l'instruction que nous recevons dans n votre adolescence qui développe cet esprit critique

    Affuter son esprit critique

    .      Outre des connaissances scientifiques et littéraires qui nous mettent en contact avec la réalité et le fonctionnement de notre monde, nous apprenons à raisonner logiquement sur des faits, et également à savoir comment nous raisonnons et à détecter certaines conditions de ces raccourcis.

          Il faut que, dans la vie de tous ls jours, nous détections les conclusions à valeur faible de notre cerveau, afin d'examiner de plus près sa conclusion, peut être erronée.

       L'auteur indique 3 clés pour limiter ses propres erreurs :
               - Dans une conversation, face à une information médiatique, ou problème, ne pas répondre trop vite, ne pas adhérer immédiatement, douter systématiquement et guetter les moments de doute fugaces qui détectent des erreurs , illogismes et invraisemblances.
              - Dans un deuxième temps, bloquer la réponse ou l'adhésion, la solution qui est venue trop vite à l'esprit , pour se donner le temps de la réflexion.
            - Faire un examen critique des faits et analyser le plus logiquement possible. Comparer l'informa-tion aux connaissances que l'on a acquises et que l'on sait exactes.

      Cet article m'a intéressé, mais je regrette qu'il n'ait pas appelé notre attention sur  deux points :
                 - d'une part une partie des erreurs et croyances erronées provient en partie du fait qu'on dispose le plus souvent de beaucoup trop d'informations et que l'on n'a pas appris à la trier.
                - D'autre part il est regrettable qu'il n'y ait pas, dans l'enseignement secondaire, un entrainement particulier à la logique dans la détection d'erreurs.
           Enfin j'estime que l'intelligence artificielle pourrait sans doute aider lesdites d'internet à éliminer les fausses informations, mais évidemment on criera à la violation de la liberté d'expression. 

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  • Renforcer sa motivation


            
    J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations,

            Aujourd’hui je traiterai de la septième action :.
                             - Renforcer sa motivation
            C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

            Dans tous les endroits où il faut demander des actions à des hommes (et notamment à l'école), il est toujours une question : faut il récompenser et punir ?
            C'est en effet une théorie courante selon laquelle la motivation est "extrinsèque" (déterminée par l'extérieur), et repose sur la recherche de récompenses et l'évitement de sanctions.
            Mais on peut aussi observer une "motivation intrinsèque" qui découle de l'envie et du plaisir de l'action, mais c'est souvent une motivation relativement instable.
            Il existe malheureusement de nombreuses tâches qui ne suscitent aucune envie, aucune motivation. Notre circuit de récompense n'y trouve aucun plaisir.
            Toutefois ce circuit est aussi sensible aux progrès que l'on peut faire par apprentissage et également à la nouveauté associée à la curiosité, à des sensations inédites.
            l est donc possible de se servir de notre système de récompense en associant à des tâches peu motivantes, un défi, une compétition avec soi-même ou autrui, un jeu avec des objectifs.... 
            C'est une autre sorte de motivation extrinsèque, car elle suscite des récompenses artificielles.

            Au lieu de se servir des centres de la récompense, on peut appeler à l'aide le cortex préfrontal pour réfléchir et trouver des leviers d'action.
            Réfléchir au sens de l'action et à son utilité. Nous pouvons être motivés par l'effort que nous avons été capables de faire ou par la bonne opinion d'autrui sur notre travail.

            Les psychologue ont fait de nombreuses études sur notre motivation lorsque nous sommes face à une action qu'on nous demande de faire.
            Ces études montrent que notre cerveau fait inconsciemment un calcul des coûts (l'effort , la fatigue en faisant partie), et des bénéfices qui résultent de l'action demandée.et la motivation intervient si les bénéfices sont supérieurs aux coûts. Le sens de l'action et son utilité comptent parmi les bénéfices.
            En bénéfice ou en coût l'espérance d'arriver à faire correctement la tâche demandée et le risque d'échec.
            Le temps joue un rôle dans ces calculs car on surestime en général une récompense à court terme, et on sous-évalue une à long-terme.
            Nous pouvons agir sur notre motivation si nous arrivons à diminuer volontairement les coûts et augmenter les avantages. Un moyen d'augmenter les bénéfices est de s'accorder soi-même une récompense si on réussi l'action à entreprendre. Mais la crainte d'un coût supplémentaire peut être aussi une source de motivation.

            Ainsi sens et utilité sont des leviers cognitifs qui augmente notre motivation, progresser et satisfaire notre curiosité sont des leviers affectifs et jour sur les circonstances de l'action en nous accordant des récompenses ou en diminuant les inconvénients de l'action sont des leviers contextuels.
            Enfin le probabilité de succès de l'action  que nous estimons ( de façon correcte ou erronée, intervient beaucoup dans la motivation

          Cet article m'a intéressé mais je regrette que la motivation du travail en équipe et l'art de motiver son équipe n'aient pas été abordés.

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  • Régulons nos émotions.

      J’ai cité, dans un article du premier juin 2023, 10 façons d’améliorer le fonctionnement de son cerveau, qui étaient exposées dans le numéro de mars de la revue « Cerveau et Psycho » et j’avais dit que j’examinerai l’une après l’autre ces recommandations, 
          Aujourd’hui je traiterai de la deuxième action :.
                            - Réguler ses émotions,
          C’est un résumé de l’article correspondant de la revue.

          Nos émotions sont indispensables à notre vie et notre état mental.
          Des patients dont le cerveau a été lésé et ne peut plus ressentir des émotions, n’ont pas un comportement  froid et déshumanisé, mais souffrent d’un désordre mental et comportemental rendant irrationnels leurs comportements. La raison a besoin des émotions.
          Les psychologues considèrent qu’à coté de l’intelligence logique de Binet, il y a une intelligence émotionnelle, qui est la capacité à identifier nos émotions et celles des autres, à contrôler et réguler nos émotions pour orienter nos pensés et nos actes.
          Malheureusement cette intelligence émotionnelle est encore plus difficile à définir que l’intelligence logique et les tests de mesure sont insuffisamment fiables.
          L‘importance des émotions négatives et positives sur notre équilibre psychologique est indéniable.
          Mais comme on ne peut décider de ce que seront nos émotions, il faut s’entraîner à les maîtriser lorsqu’elles adviennent.

               Accepter et accueillir ses émotions.
          Nous avons malheureusement tendance à plutôt refouler nos émotions négatives, à penser à autre chose, voire à vouloir essayer de les minimiser, par exemple en se tuant au travail ou en absorbant une drogue.
          Il est difficile de modifier une émotion et il vaut mieux modifier son influence sur nous, en l’identifiant, en l’acceptant, en l’observant, au besoin en la partageant avec autrui,  et en essayant de modifier ses effets sur nous-même.
          L’article donne les conseils suivants :

                 - Ne pas bloquer l’émotion et prendre le temps de ressentir.
                - Identifier l’émotion, prendre le temps de la décrire avec des mots.
                - Bien séparer les perceptions du ressenti.
                - Analyser et comprendre le ressenti dans ses détails, rechercher ce qui l’a déclenché, et aussi ce vers quoi il nous pousse.

               Réguler ses émotions.
          Là encore quelques conseils :

              - rester calme face aux émotions négatives et leur laisser le temps de diminuer en intensité. Ne pas refuser des faits, sous prétexte qu’ils sont dérangeants.
              - essayer de susciter des émotions poitives et en profiter pleinement, notamment les petites joies de tous les jours.
             - éventuellement exprimer ses émotions à un ami. Les émotions ont en effet une dimension collective et sociale.
            - des pratiques telles que méditation, sophrologie yoga, peuvent être utiles à certains.

               Protéger son cerveau émotionnel : 

          L’article compare le cerveau à la nature et à la biodiversité: il faut admettre qu’une diversité des émotions est naturelle et nécessaire, mais qu’il faut protéger notre cerveau en prévention plutôt qu’en réparation, et pour cela :

            - Limiter le plus possible, les dérèglements de l’équilibre émotionnel, les situations inquiétantes, le stress.
            - Se méfier des réseaux sociaux qui montent en épingle des situations sensationnelles, qui sont souvent porteuses d’inquiétude, d’hostilité, d’insatisfactions et et qui ctivent des comparaisons sociales  dévalorisantes.
            - Prendre soin de ses besoins fondamentaux, notamment activité physique et calme au sein de la nature;

     

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