• Pommes de pins

              Je suis en vacances en Bretagne et dans mon jardin, il y a quelques pins
              Cette année, une grosse tempête a eu lieu début mars et j’ai trouvé quelques branches de pins au sol, arrachées par le vent et certaines avaient des « bouquets »  de pommes de pins à divers stades de maturité. En voici une photo. 

              En bas à droite les « bébés » pommes de pin, en grand nombre; mais ce sont les « cônes » mâles du pin. Ce sont eux qui portent le pollen qui va féconder les pommes femelles.
              En bas à gauche les « ados », qui ont considérablement grandi et se sont organisés en étoile.        
             En haut à gauche les « adultes », plus gros, moins nombreux, compacts et pas encore desséchés.

            Enfin en haut à droite, les « vieilles pommes de pin », à la taille maximales, devenues sèches et qui se sont ouvertes, contenant une graine sous chaque écaille, ce dont raffolent mes écureuils qui viennent visiter les pins le matin de bonne heure : Queue Rousse et Queue Noire.
           En fait ces trois stades sont ceux de pommes qui sont les « cônes » femelles du pin. Ils recevront le pollen et transformeront les ovules en graines.

               Chose curieuse, les cônes mâles et femelles poussent sur des branches différentes. Les cônes mâles poussent sur les branches inférieures de l'arbre tandis que les cônes femelles se situent sur les branches supérieures, ce qui paraît illogique, car le pollen a peu de chance de monter vers les cônes femelles.
              La fécondation se fait normalement par un autre arbre ce qui permet de croiser les fécondations et d’éviter des dégénérescences par « consanguinité ». 
              Après la fécondation, les cônes femelles restent sur l'arbre deux à trois ans, pour que la graine se développe. Les gros cônes femelles ne sont plus alimentés par la plante mère et ils sèchent donc peu à peu, ce qui provoque l'ouverture des écailles, libérant les graines qui sont le plus souvent ailées. Cette aile leur permet de parcourir de longues distances grâce au vent.

            J’ai ainsi très souvent des tout petits pins qui poussent un peu partout dans mon jardi : je les mets en pot et s’ils ne meurent pas, j’en fais des bonzaïs.

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