• Ne mangez pas trop de soja !

    Ne mangez pas trop de soja !

    Ne mangez pas trop de soja !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Certaines personnes mangent du soja sous diverses formes : pousses de soja !notamment les végétariennes car ce sont des protéines), ou du lait de soja (parce que c’est bon pour la santé, écologique et diététique ! ) .

        Est ce si bon que cela ?

        Il faut savoir que des études ont montré que les organismes asiatiques étaient habitués à digérer du soja et notamment le lait de soja. Leur système digestif contient des diastases qui permettent de l’assimiler, alors qu’au contraire ils ont du mal à le faire pour du lait de vache.
        Les occidentaux ont un système digestif différent adapté à la digestion du lait de vache, mais qui ne métabolise pas aussi bien la légumineuse soja, notamment sous forme de lait.
        Et paradoxalement la consommation des occidentaux en matière de soja est parfois supérieure à celle des asiatiques.

        La mode est actuellement à la consommation de soja, mais les scientifiques ne savent pas bien les conséquences de consommations importantes de cette légumineuse, surtout en occident où elle est insuffisamment métabolisée par nos organismes.

        Il semble que le soja ait des qualités, mais que sa consommation présente aussi des risques. 

         L’autorité sanitaire américaine, a reconnu qu une consommation régulière de soja aidait à diminuer le mauvais cholestérol et les triglycérides dans le sang.
         Il semble être antioxydant. La graine de soja contient de la vitamine E et des flavonoïdes, qui freinent le vieillissement cellulaire.    
        Il soulage certains effets de la rnénopouse (fatigue, troubles de l'humeur) et est donc à la mode chez les cinquantenaires féminines. Le soja améliorerait la forme physique, psycholo-gique et sexuelle des femmes ménopausées selon une étude de 2009 dans le « Journal of  Endocrinology Investisment ».    
        Le soja contient 36 % de protéines, comparables aux protéines animales, mais très peu de mauvaises graisses. On y trouve aussi des vitamines A, B, E et K, ainsi que des minéraux (fer, calcium) .

        Mais ces qualités sont souvent surévaluées et il serait moins efficace qu'on ne le pensait... voire nocif.

        Sur les bouffées de chaleur. Quatre études ont montré que le soja n'était pas plus efficace qu'un placebo.
        Il était réputé pour prévenir l'ostéoporose et renforcer les os.  En 2009, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a conclu, au contraire, qu'il n'y avait aucun rapport entre la consommation de soja et le maintien de la densité osseuse.
        Les flavonoïdes de soja, les isoflavones, sont des phyto-estrogènes qui agissent sur l'organisme comme un surplus d'œstrogènes. Les scientifiques conseillent de ne pas trop en abuser. La génistéine et la daidzéine, deux isoflavones du soja, sont des œstrogènes non stéroïdiens qui partagent de remarquables similitudes, dans leur structure et certaines propriétés chimiques, avec l’œstradiol, la plus importante hormone sexuelle féminine.
        L'Agence francaise de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) recommande de ne pas surexposer les enfants aux phytoestrogènes, qui peuvent accélérer ou entraver leur développement sexuel.. Les femmes enceintes doivent être prudentes.
        Certaines études montrent que le soja limite le développement des cellules cancéreuses du sein, mais d'autres prouvent qu'il les favorise. Ce qui est certain, c'est qu'il ne faut pas en consommer trop si on a des antécédents familiaux de cancer du sein, notamment les compléments alimentaires, plus concentrés.
        Une étude parue en 2006 dans « Gynécologie obstétrique & fertilité » a confirmé que les œstrogènes végétaux ou chimiques étaient responsables de certains cancers des testicules, de malformations génitales et d'une baisse de la qualité du sperme des hommes.
        - Une étude de 2002, dans la revue « Environmental Health Perspectives », a montré que le soja aggraverait les problèrnes thyroïdiens.
         Et vous trouverez une étude de 2018 sur les effets desphytooestrogènes du soja à l'adresse https://www.agriculture-environnement.fr/2018/05/14/soja-danger-pour-sante-publique

        Alors il vaut mieux consommer du soja avec précaution.
        L'Agence francaise de sécurité sanitaire des aliments recommande de ne pas consommer par jour plus d’un milligramme par kilo de poids de l’individu d’isoflavones, avec un maximum de 60 mg.


        A titre d’information,
            - un verre de lait de soja de 100 ml = 10 mg d’isoflavones.
            - Yaourts de 100 g = 25 mg d’isoflavones.
            - 100g de haricots de soja = 20 mg d’isoflavones.

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