• Les rats rient quand on les chatouille !

     

    Les rats rient quand on les chatouille !

                Nous avons toutes sortes de comportements que nous constatons, mais dont nous ne connaissons pas bien le processus.
               Les neurobiologistes les étudient et c’est toujours intéressants de lire leurs publications. Mais certaines nous font parfois sourire car nous trouvons qu’elles traitent d’un sujet futile.
               C’est la cas de chercheurs de l’université de Berlin qui cherchent à expliquer les réactions des individus quand on les chatouille. Et ils ont chatouillé des rats de laboratoire, pour étudier leur comportement !! Et ils aiment cela (les rats).

    Les rats rient quand on les chatouille !  Les rats rient quand on les chatouille !
           
                 J’avoue que je ne savais pas que les rats étaient chatouilleux et « riaient » en poussant de petits cris dans la bande des ultrasons (donc inaudibles pour l’homme).
              Les neurones à la base de cette réaction sont sur la partie antérieure du dessus du crâne dans le cortex somato-sensoriel, et on peut les faire rire sans les chatouiller en excitant électriquement cette zone. Mais ces neurones s’activent aussi lors de jeux : les rats « rient » quand ils jouent, mais par contre sont inhibés par le stress ou par la présence d’un danger.
              Ces chercheurs considèrent que chatouiller doit être un comportement social analogue au jeu, qui ne peut se faire que dans une atmosphère de détente. C’est une recherche de plaisir social qui dissipe les tensions. Elle résulte d’un contact physique.

                Si chez les rats le rire correspond à des sons d’environ 50 kherz, chez l’homme la fréquence est audible vers 2 kherz. Bien sur on peut encore se chatouiller par plaisanterie, mais ce n’est pas une habitude courante en société ! Chez l’homme, le langage a remplacé le contact physique et c’est lui qui provoque le rire, le plus souvent. L’humour  s’est substitué aux chatouilles ! Mais c’est toujours un acte dans la détente, dans une atmosphère de contentement : on peut rire seul d’une pensée, d’une situation qui vous plaît, vous amuse, mais pas d’une atmosphère inquiétante.
               Ce sont les aires du langage et le cortex qui vont saisir et analyser une plaisanterie, mais ce sont aussi les aires somato-sensorielles, qui déclencheront le rire.
               Mais c’est quand même difficile de se faire rire tout seul. Il y a une certaine inhibition, de la même façon qu’il est presque impossible de se chatouiller soi-même, carle cerveau bloque alors la réaction physique.

              Je crois que si je trouve un  rat dans le voisinage et que j’arrive à l’attraper, je le chatouillerai sous les pattes avec une plume de pigeon !

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