• Les phobies et peurs instinctives.

    Les phobies et peurs instinctives.

              Beaucoup de personnes ont des "phobies" qui sont des peurs instinctives , réflexes inconscients dont on connaît mal l'origine.
              Elles sont en général présentes dès l'enfance, sauf traumatisme particulier qui a engendré un choc psychologique chez un adulte, dont la phobie est alors la conséquence.
              En général, elles sont présentes chez le jeune enfant et on pourrait les croire héréditaires.
              Dans de rare cas elles peuvent résulter de traditions, d'archétypes d'une société particulière.
              Mais, pour le plupart d'entre elles, il est naturel qu'un enfant ait une crainte vis à vis d'un animal inconnu et il gardera cette crainte si on ne lui montre pas qu'elle est irraisonnée, et cette crainte sera renforcée s'il voit des adultes la partager, surtout si c'est sa famille.

             Une peur très courante est celle des serpents. Cette peur est souvent disproportionnées à vis de l'animal que l'on a en face de soi, un orvet par exemple. Mais il faut rester calme et si l'on voit un serpent qui ressemble à une vipère, il faut rester prudemment à distance et au besoin chercher quelqu'un qui est davantage habitué à reconnaître ces bêtes.
              J'ai vu des vipères à cornes et des serpents à lunettes au Sahara et je restais à distance et je n'allais pas les exciter bêtement. D'ailleurs j'avais toujours du sérum dans la voiture , avec une seringue auto-injectante, car une piqure de cobra ne pardonne pas; si on n'intervient pas tout de suite, on meurt en quelques heures, le venin neurotoxique vous paralysant.
              Mais ce n'est pas une raison pour en avoir une peur panique !

                  Je connais beaucoup de gens qui ont une peur maladive des araignées et moi même je ne prendrais certainement pas une mygale dans les mains, même si on en avait enlevé les crochets venimeux. Mais il ne s'agit pas de s'enfuir en hurlant. Un balai, un morceau de carton, une chaussure suffit à l'écraser.
              Une de mes petites-filles qui avait peur des araignées , mais à qui sa grand-mère a peu à peu montré que ce n'était pas raisonnable, a maintenant pitié, même des grosses araignées noires du garage en Bretagne et elle les prend dans ses mains pour aller les déposer dans le tas de bois du jardin.

              Et si j'aime bien les souris et les petits mulots, je connais des gens qui paniquent à la vue, non pas d'un gros rat, mais d'une petite souris.
              Je me souviens quand j'étais gosse d'une grosse dame qui tournait en rond dans une petite cour cimentée avec un petit mulot qui lui courait derrière et comme la dame était trop volumineuse pour que je me risque à essayer de l'arrêter dans sa course, j'avais choisi de marcher à son passage sur la queue de la musaraigne, ce qui évidemment l'a bloquée net.
              Je l'ai prise ensuite, toute tremblante, la pauvre, pour aller la remettre dans l'herbe du jardin tandis que la dame hystérique criait “tue la surtout !!! “
              Et plus tard au temps où j'avais un laboratoire au Sahara, un technicien qui pesait bien
    120 kgs (il ressemblait à Obélix !) nous aidait.
              Un jour on était allé sur le terrain, on rentre au labo et on le voit monté sur une table, la figure décomposée. A ses pied, une petite gerboise de 50 grammes mangeait tranquillement un biscuit.  (ces gentilles bêtes sont des espèces de petites souris avec de grandes pattes et sautent comme des kangourous, mais adorent aussi le cuir des chaussures ! ).
              Il a fallu mettre la gerboise à la porte du laboratoire pour que mon technicien veuille bien descendre de sa table, et encore en regardant partout s'il n'y en avait pas une autre dans un coin !

              Je me souviens aussi que ma secrétaire n'aimait pas les hamsters qu'on élevait au labo. Et un jour de jeunes médecins du labo se sont amusés à lui mettre la soir, dans le tiroir du haut de son bureau en bois, un jeune hamster gris.
              Le lendemain ils guettaient ses cris, mais tout restait muet.
              Ils sont venus voir et on a constaté que pendant la nuit le hamster avait mangé le fond du tiroir en bois, un grand trou dans deux paquets de papier blanc, re-fond de tiroir, deux revues et un roman, (sans les lire) et re-trou dans le fonds en bois du troisième tiroir du bas.
    Et enfin dehors, la liberté. On ne la jamais revu ce petit hamster!
              Mes médecins étaient déçus, bien fait pour eux !!

             Certaines personnes ont aussi une peur maladive des insectes  : abeilles, guêpes (certes elles piquent, mais seulement si on les excitent), mais aussi des mantes religieuses, des phasmes, comme celui de la photo en fin d'article, Voire même des coccinelles ou des sauterelles.
              J'avais un petit York qui a trouvé un jour dans un coin de le terrasse, trois minuscules crapauds l'un a côté de l'autre, et il a été fourrer son nez dedans; les trois crapaud ont alors sauté en même temps et il a eu la peur de sa vie. Par contre il aimait "jouer au criquet" dans le jardin en mettant son nez dur un petit criquet vert qui sautait alors 30 cm plus loin, et il allait à nouveau le faire sauter. Il s'amusait ainsi une demi-heure et le criquet tombait de fatigue !

             Mais j'ai connu une petite fille qui, dans la mer sur le bord de la plage, dans une eau très transparente, se mettait à hurler et s'accrochait désespérément à sa grand mère, dès qu'un crabe (tout petit) s'approchait de ses doigts de pieds. Mon york, alerté par les cris venait à son secours, attrapait le crabe dans sa gueule et l'écrasait entre ses dents. !moi cela m'arrive, mais je le fait cuire avant !!)

    Les phobies et peurs instinctives.

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