• Les "nounours" de ma jeunesse.

              A la télévision, en ce moment, on reparle des ours des Pyrénées et le Ministre de l'Ecologie s'est fait des ennemis en voulant réintroduire quelques ours pour remplacer ceux ou celles qui sont morts. Evidemment tous les éleveurs ont hurlé au scandale. Pourtant ils sont remboursés chaque fois qu'un ours (ou une autre bête), tue une de leur brebis.
             Peut être est ce un souvenir de mon enfance, parce que j'avais des nounours en peluche, mais j'aime bien les ours et quand j'étais jeune, j'en ai vu de près.
     


            Quand j'avais une dizaine d'années, c'était la guerre et nous ne pouvions pas aller loin dans la montagne, car les allemands contrôlaient la frontière avec l'Espagne.
              J'habitais à Pau et nous allions souvent, à vélo, dans un petit village des Pyrénées de 1000 habitants, Laruns, dont vous voyez là une photo plus récente.
    (à l'époque les photos en couleur n'existaient pas et je n'ai pas retrouvé de photo du village de cette époque)


     

           Il y avait beaucoup d'ours à cette époque dans la montagne et un paysan de Laruns que connaissaient mes parents, avait recueilli un ourson orphelin.

              Maman et grand-mère lui donnaient souvent le biberon et l'ours les connaissait bien.
              Sur cette photo avec Maman, il avait un an et ne tétait plus.
     

     


              Le même petit ours au même endroit avec ma grand mère.
              Il grognait après mon père qui prenait la photo !
              Mais il était relativement apprivoisé et on pouvait le caresser, je me souviens ses poils étaient à la fois doux et rugueux. (comme de la laine). (excusez la mauvaise qualité des photos, elles datent de 1943 et sont prises avec un vieux Kodak)



             Ma grand mère n'aimait pas que les ours, elle donnait aussi le biberon aux petits agneaux qui avaient perdu leur mère, comme on le voit sur cette photo.

                 Après la guerre en 1946 on avait de nouveau accès à la montagne et à trois reprises je me suis trouvé nez à nez avec un ours adulte (mais je n'avais pas d'appareil photo, hélas ! )
                  La première fois c'était en forêt une ourse et son petit, mais ils étaient à une vingtaine de mêtres. L'ourse a fait partir son ourson et s'est tourné vers moi en grognant fortement. Je suis resté sans bouger et elle est partie à reculons en me surveillant : l'amour maternel.
                  La deuxième fois c'était au détour d'un rocher et j'étais à 5 ou 6 mètres de lui. Pour me montrer qu'il était une grosse bête il s'est mis debout et il m'a regardé manifestement curieux. Je n'étais pas très rassuré mais on m'a toujours dit que, dans ces cas, là, il ne faut pas bouger et surtout ne pas tourner le dos. On est resté ainsi deux ou trois minutes, puis il est parti.
                  La troisième fois c'était un ours qui pêchait des truites dans un torrent  : d'un coup de patte rapide, il en a envoyé une sur l'herbe de la berge et a ensuite été la manger, puis il est parti, calmement.

              S'ils ne se sentent pas menacés, les ours sont très pacifiques; D'ailleurs ils mangent autant de baies et légumes que de viande.

              Une amie qui faisait une promenade en bateau dans l'Ariège, a eu la chance de photographier les ébats d'un ours.  D'abord dans l'herbe, puis lui aussi dans la rivière


           

     

     

     

     

     

     

     

     

                 Il n'a pas l'air farouche, mais intéressé par ces gens sur un bateau, mais bientôt l'amusement reprend ses droits, on batifole dans l'eau !

     

     

     

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