Je vais chaque semaines, dans un très grand hypermarché, faire mes courses de la semaine, ce qui me permet ensuite d’aller à moins d’un km de chez moi, à pied chercher du pain et éventuellement quelques compléments.
    Depuis 2014 : les  professionnels doivnt afficher la composition précise des aliments et indiquer, entre autres, s'ils contiennent des allergènes.
    Les industriels devaient bannir les formules abstraites et recourir à une terminologie précise et la composition nutritionnelle des plats devait obéir à un cahier des charges renforcé.
    L'Europe a impose d'afficher l'origine et la nature exacte des viandes et poissons, s'il s'agit de produits reconstitués, la provenance géographique, le nom commercial, la zone de capture et l’engin utilisé pour pêcher les poissons (ligne, filet, élevage…) etc
    La présence de produits allergènes dangereux devra être signalée, y compris pour les produits non préemballés.

    J’ai trouvé qu’évidemment c’est une bonne chose que le consommateur soit mieux informé, mais les industriels n'ont pas toujours joué le jeu ett la complexité des étiquettes n'a pas facilité les choses : (plus de 40 informations à mettre sur un paquet). Les consommateurs les lisent ils vraiment ?  Personnellement je n'ai pas le temps sinon mes courses dureraient des heures et je me contente de regarder les dates de fraîcheur, le poids et le prix et la provenance car j'achète préférentiellement des produits français ou à défaut européens.

    Par contre je n’ai pas du tout apprécié la simplification de l’étiquetage des viandes préemballées qui avait eu lieu en 2015 dans cet hypermarché.
    En fait l’arrêté du Ministère de l’Economie, qui voulait rendre plus simple l’étiquetage, compliquuait tout. On voit qu’il avait été fait par des béotiens, qui n’ont jamais fait de cuisine de leur vie, et ne savent même pas ce qui est bon.

    Ainsi, « certains morceaux de viande ont été regroupés sous une même dénomination générique à la place du nom précis du muscle peu connu des clients ».
    Vous avez donc « Porc », « Veau », « Bœuf » etc..
    Puis « grillade », « rôti », « steak », « escalope », « sauté », « côte », « jarret », « gigot »…
et enfin une deux ou trois étoiles, les trois étoiles étant attribuées à la viande tendre, et je suppose, le "une étoile" aux semelles.
    De plus vous aurez un « conseil » de cuisson : « à griller », « à rôtir » ou « à mijoter » !!!

    Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi j'étais furieux car je devais déranger le boucher pour avoir des précisions et je me suis malheureusement aperçu que certains d'entre eux n'étaient pas très calés en viandes..
    Si lje prends du gigot, l’épaule de mouton ou la cuisse n’ont pas du tout le même goût et se cuisent différemment. Dans le rôti de porc, je préfère l’échine. Pour le rôti de veau, je préfère prendre de l’épaule. SI je fais un rumsteak, je ne prend jamais de la tranche, qui n’a aucun goût. Et si je veux me faire un beefsteak, je préfère la bavette d’aloyau, la hampe ou l’araignée.
    Quant à la qualité de la viande, sa définition était très vague, et tout le monde sait que cela dépend de la façon de la nourrir et surtout de la faire rassir. En Bretagne, où ils ne savent pas la conserver assez en chambre froide, la viande est bien moins tendre qu’en région parisienne. Alors les étoiles, ce sera n’importe quoi.
    Quant aux conseils de cuisine, n’en parlons pas; ces gens n’ont jamais fait de cuisine de leur vie, sauf peut être brûler de la viande sur un barbecue.

    Alors je suis heureux car depuis l'an dernier (2022) les étiquettes ont retrouvé un peu de clarté car dans mon hypermarché, on y retrouve en partie la nature du morceau. Pour le boeuf ils semblent ne connaître que "Rumsteck", "Côtes" "Faux filet" et "Tournedos, ou  brochettes" qui ne sont pas des morceaux mais des préparations. J'ai de nouveau une mention d'épaule de veau et d'échine de porc.