• Le "temps et nos horloges biologiques" (2)

    Le "temps biologique"

         Je voudrais regarder avec vous pourquoi le notion de temps est  très relative pour un être humain : c’est le “temps biologique”

        C'est certainement l’une des premières notions que nous acquérons : le bébé se réveille à heure régulières pour ses six tétées.
        Puis jeune enfant, nous dormons la nuit et le jour est ponctué par nos quatre repas.
        Par la suite, dès que nous connaissons les chiffres, on nous apprend à lire l’heure sur une pendule.
        Enfin dès que nous sommes à la maternelle ou à l’école, les horaires s’imposent à nous.
        Le temps sidéral, le temps “biologique” et la vie de tous les jours sont intimement mêlés.
       
        Et quand on grandit ?

        Il vous est sûrement  arrivé,, comme cela s’est produit parfois pour moi, d’être plongé dans la lecture d'un livre passionnant, et de laisser passer I'heure d'un rendez-vous, une station de bus ou de métro !
        Votre perception du temps avait été déficiente : captivé par la lecture, vous étiez persuadé qu'iI ne s'était passé qu'une ou deux minutes, alors que plus de dix minutes s'étaient écoulées.
        A l’inverse, vous travaillez dans le jardin, vous avez fini votre travail, vous vous reposez et vous vous demandez : “quelle heure est il” et vous pensez “probablement 17h”. En général c’est vrai à 10 ou 15 minutes près.
        Chose plus bizarre, vous vous réveillez habituellement à 7h15 le matin. Mais ce jour là vous devez vous réveiller à 6h car vous partez en voyage en train. Bien sûr vous avez mis votre réveil. Mais vous vous réveillez 10 minutes avant qu’il ne sonne !
        En fait ces différents cas ne relèvent pas tout à fait du même mécanisme, mais il est certain que nous avons en nous une “horloge biologique” et c’est ce que nous allons commencer à regarder aujourd’hui.

        Jetons d’abord un coup d’oeil sur notre organisme.
        Il réagit différemment et s’adapte aux saisons. Nous avons des différences considérables de durée du jour et de la nuit, et nous nous adaptons aux changements entre heure d’hiver et heure d’été.
        La périodicité du cycle féminin est relativement régulière.
        Nous avons sommeil le soir et nous nous réveillons le jour et notre système digestif a également des habitudes diurnes; de nombreuses sécrétions et activités biologiques sont différentes de jour et de nuit.
        Le foie régule la glycémie qui alimente les cellules, le pancrés l’insuline qui agit sur la production de glucose, de graisses et de cétones, et une régulation de la production de leptine par les tissus adipeux est également présente.
        Les poumons respirent et le coeur bat à des rythmes réguliers. La température subit des variations journalières.
        Le thalamus enregistre, coordonne et aiguille nos sensations 40 fois par seconde, avec une interruption tous les 1/80ème de seconde pour bien séparer les informations appartenant à une même sensation..
        Qui bat la mesure de notre corps?
       
        Il semble que la réponse soit complexe et que plusieurs “horloges primaires ” existent dans le cerveau, et que des horloges secondaires régulent l’activité des divers organes (cf. le schéma ci-dessous).

    Le "temps biologique"


        Nous devons différencier les phénomènes à longue durée des phénomènes périodiques de fréquence moyenne (coeur) ou assez grandes (thalamus).


        Les rythmes à grande durée journalière ou plus sont appelés rythmes circadiens. Ils sont recalés par l’environnement et notamment la lumière du jour.
        Je décrirai demain cette horloge des
    périodes longues.
         Nous reparlerons plus tard de l'estimation inconsciente du temps qui s'écoule, plus ou moins court.

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